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Dates de péremption, qu’est ce qu’on garde ?

On parle de plus en plus de gaspillage alimentaire. Et il est probable que très bientôt les dates de péremption seront de nouveau étudiées pour éviter que de nombreux produits soient jetés inutilement. La population est de plus en plus sensible à ce gaspillage alimentaire. Il y a une prise de conscience salutaire car il y a encore beaucoup trop de nourriture jetée qui pourrait être réutilisée et mangée. Mais, il ne faut pas malgré tout faire du n’importe quoi. En effet, il en va de la santé de la famille. Jeter un aliment doit être justifié. Aussi, je vais essayer de faire le point de ce qui peut être gardé et ce qui doit être jeté par sécurité.

 C’est quoi la DLC et la DDM ?

J’ai déjà abordé ce sujet dans un article consacré au gaspillage alimentaire. 

  • La DLC ou Date limite de Consommation ou « à consommer jusqu’au » :

Elle concerne les produits dits fragiles comme la viande, le poisson, les plats cuisinés frais, les pâtisseries et les produits laitiers. Elle est obligatoire. Il est conseillé de ne pas consommer ces denrées après leur DLC car il y a un risque d’intoxication alimentaire. Ceci est conseillé par de nombreux organismes gouvernementaux. Mais, avec la lutte contre gaspillage alimentaire, il est possible de la dépasser. C’est le cas des yaourts qui peuvent être mangés jusqu’à 2 semaines après la DLC. La charcuterie emballée et les fromages peuvent également être consommés plusieurs jours après. Un bon moyen pour en être sûr c’est de sentir et regarder le produit. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à le jeter. Les produits dont la DLC est dépassée ne doivent pas être congelés.

Malgré la date indiquée, tous les produits ouverts doivent être consommés dans les 2 jours après ouverture.

 

  • La DDM (date de durabilité minimum) anciennement appelée la DLUO (Date limite d’utilisation optimale ou « consommer de préférence avant le … » ou « à consommer avant fin … ».:

Au delà de cette date, l’aliment est toujours consommable plusieurs semaines voir plusieurs mois ou années après la date indiquée. Il n’y a pas de risque pour la santé mais son goût et sa valeur nutritive peuvent être altérés. Avant de le manger, il faut toujours vérifier que l’emballage n’est pas abîmé ou bombé et s’assurer que le produit a un bel aspect et une bonne odeur.

Et les plats que l’on prépare, combien de temps on peut les garder ?

Il est fréquent qu’il reste un peu du gratin, de la quiche ou du plat que l’on vient de servir. Mais combien de temps peut-on les conserver sans danger ?

Dans tous les cas, les restes préparés doivent être stockés dans des boites hermétiques en plastique ou en verre avec un couvercle.

  • Les légumes cuits se conservent 3 à 4 jours
  • Les plats de viande cuite 3 jours à 4 jours
  • Les plats de poisson 2 à 3 jours
  • Les pâtisseries cuites sans crème 3 à 4 jours voir un peu plus pour les gâteaux faits uniquement de pâte comme le biscuit de Savoie, le gâteau yaourt.
  • Les pâtisseries avec de la crème ou des œufs crus ne doivent pas être conservées plus de 24 h, crème pâtissière, Chantilly, tiramisu,…
  • Les crèmes aux œufs pas plus de 2 jours.

Les aliments que l’on doit obligatoirement jeter :

Malgré la DLC ou la DDM toujours valable certains aliments peuvent être périmés et doivent être jetés par sécurité pour la santé. En effet, ils peuvent comporter des microbes très dangereux comme les salmonelles, les bacilles botuliques,… et provoquer de graves toxi-infections voire être mortels.

Ne pas conserver si :

  • les aliments comportent des moisissures sous l’emballage.
  • les boites de conserves sont bosselées ou ont un couvercle bombé
  • les viandes et charcuteries ont un emballage plastique gonflé
  • les œufs ont une date passée depuis longtemps ou effacée et qui remontent à la surface lorsqu’ils sont mis dans un verre d’eau, les œufs sont fêlés.
  • les viandes, les volailles ou les poissons qui ont une surface visqueuse ou qui dégagent une mauvaise odeur.
  • Les aliments contaminés par des mites alimentaires.

Les aliments qui ne se périment jamais :

Certains aliments ne se périment pas, même s’il y a une date sur l’emballage. Normal puisqu’ils servent de conservateurs depuis des lustres. C’est le cas du sel, du sucre et du vinaigre. Idem pour le miel même s’il se modifie avec le temps. Il se conserve même ouvert mais doit être stocké à l’abri de la lumière.

Les aliments qui ne se périment pratiquement pas :

Les aliments d’épicerie comme les farines, les fécules, le riz, les légumes secs, les céréales peuvent être gardés des années sans problème à condition d’être conservés dans de bonnes conditions (endroit sec et de préférence à l’abri de la lumières).

Les aliments qui se périment plus ou moins longtemps après la date de péremption DDM :

De nombreux produits peuvent être consommés longtemps après la date de péremption. Mais, l’emballage doit être intact. S’il est bombé, il devra être jeté. De même, si en l’ouvrant on constate des moisissures, une couleur ou une odeur anormal, il ne faut pas hésiter à jeter.

Les condiments comme la moutarde, le ketchup, les cornichons, les épices, les produits lyophilisés, les produits déshydratés, les biscuits secs, les confitures se conservent longtemps, plusieurs années. Ils perdront juste de la saveur avec le temps.

Le chocolat 2 ans. Quand une pellicule blanchâtre se forme c’est que le chocolat perd son goût.

Les fromages à pâte cuite plus de 36 mois, par contre les moisissures qui apparaissent à la surface doivent être retirées. Si elles sont réparties sur l’épaisseur, dans ce cas, le fromage doit être jeté. Par contre, les fromages type camembert ou Roquefort peuvent être consommés longtemps après la date. Normal puisqu’ils sont fabriqués à partir de moisissures. Quant aux fromages frais, la date de péremption DLC doit être respectée.

Les produits surgelés des mois après leur date de péremption. Mais, ils risquent de perdre de leurs qualités gustatives. Ceci à condition qu’il n’y ait pas eu de rupture de la chaîne du froid. Pour les surgelés maison, vous pouvez les garder 6 mois à condition que votre congélateur fonctionne bien.

Les huiles se conservent plusieurs mois voire plus. Par contre, elles peuvent devenir rance. Elles seront bonnes pour la santé mais pas au goût.

Les boissons gazeuses et sodas jusqu’à 9 mois.

Le beurre peut être consommé 2 mois après la date. Mais s’il devient jaune foncé, c’est signe qu’il a ranci mais il peut être utilisé pour la cuisson.

Les produits laitiers (yaourts, petits suisses, fromages blancs, crème fraîche) jusqu’à 3 semaines.

le lait et crème UHT 2 mois mais une fois qu’il est ouvert, il se conserve  2 à 3 jours.

Le jambon cru, le saucisson et autres charcuteries 2 semaines après ouverture de l’emballage

 

Sources:

Connaissances professionnelles et personnelles

Madame figaro d’avril 2019, Madame cuisine mai 2019, santé magazine, 60 Millions de consommateurs

Livres: Hygiène en restauration, Technologie culinaire

 

Les protéines de soja texturées

Vous êtes végétarien, végétalien ou flexitarien. Vous souhaitez réduire ou supprimer les protéines animales. Alors vous connaissez le tofu, le tempeh, le soja. Eh bien, il existe aussi les protéines texturées. Je les ai découvertes il y a peu par une nutritionniste québécoise. Au Canada, le végétarisme est bien plus développé qu’en France. Ainsi, on trouve dans de nombreuses fruiteries ou épiceries de quartier une grande variété de produits végétariens. Ce qui est loin d’être le cas en France à part dans les villes assez importantes. De même, dans les restaurants il y a un ou deux plats végétariens. Alors qu’en France c’est souvent la galère si on en veut un sans protéine animale.

Alors c’est quoi les PVT (protéines végétales texturées) ?

On les appelle aussi protéines de soja texturées et en anglais TVP (Textured Vegetable Protein). Elles sont obtenues à partir de la farine de soja déshuilée à froid. La farine est ensuite mélangée avec de l’eau et chauffée sous pression puis compressée en granules plus ou moins grosses, en boulettes, en galettes ou autre. Comme c’est un produit déshydraté, il se conserve très longtemps. A première vue, ce n’est pas très appétissant. Mais une fois cuisiné, c’est bon. On ne sent pas la différence avec la viande à condition d’être bien préparé.

On ne lui ajoute ni sel, ni sucre, ni additifs sauf pour certaines on trouve des colorants qu’il est préférable de laisser de côté.

Leur valeur nutritive :

Les protéines de soja ont une valeur nutritive très intéressante. Comme leur nom l’indique, elles sont riches en protéines en moyenne 50 % du poids du produit. Elles sont riches en fibres de 20 à 30 g pour 100 g. La quantité de lipides est un peu moindre par rapport à celle de la viande blanche et elles sont pauvres en gras saturés. Elles sont assez peu caloriques.

Tableau comparatif :
Valeur nutritionnelle pour 100 g
Nutriments Marque Markal Marque Priméal
Lipides (g) 8 5,9
Glucides (g) 16 17,2
Fibres (g) nc 16
Énergie (kcal) 360 337

Où les trouver ?

En France, j’en ai acheté dans des magasins bio près de chez moi : Naturéo, So Bio et un autre local indépendant. Mais on en trouve aussi chez Biocoop, Naturalia, la Vie Claire,… Deux marques les fabriquent Priméal et Markal. Certains magasins indiens en vendent aussi et les magasins végans. Il y en a peut être d’autres mais je ne suis pas allée plus loin dans mes investigations. Les modes d’emploi sont  légèrement différents mais dans tous les cas, il faut les réhydrater. C’est un substitut de la viande qui est bon marché en comparaison de celle-ci. En effet les paquets de 175 g coûtent moins de 2€ et la portion par personne n’est que de 20 à 25 g. Alors, calculez la différence !

Sous la marque Marka, j’ai trouvé des protéines de soja gros morceaux, petits morceaux et façon méditerranéenne avec des aromates déshydratés (oignon, tomates, persil, betterave, ail ) ainsi que des épices et des herbes de Provence issus de l’agriculture biologique. Produit intéressant pour préparer des sauces bolognaises.

Chez Priméal, j’ai acheté des protéines de soja gros morceaux et des émincées. Les émincées sont très pratiques pour cuisiner des sauces, des hachis, des farces, du chili.

Comment les utiliser ?

Toutes les présentations sont vendues déshydratées. La première chose à faire c’est de les réhydrater. Pour cela, il faut lire les recommandations des fabricants car elles sont un peu différentes d’un fabricant à l’autre. Mais mises dans un liquide, elles gonflent. De plus, comme le tofu, il faut les cuisiner avec des aromates et/ou des épices ou les hydrater dans un liquide qui a du goût (bouillon, sauce soja, miso, sauce tomate, ….) sinon c’est fade.

Les petits morceaux sont à couvrir d’eau ou de bouillon bouillant puis on laisse gonfler au moins 15 minutes. Ensuite, il faut les égoutter et les faire revenir dans l’huile avec des garnitures.

Les gros morceaux peuvent être plongés environ 30 minutes dans de l’eau ou du bouillon bouillant. Ensuite, il faut les égoutter et les incorporer dans votre préparation.

Vous pouvez aussi ne pas les réhydrater et les ajouter directement dans une préparation liquide mais dans ce cas, Il faut tenir compte du volume de liquide nécessaire pour la réhydratation.

Elles se conservent longtemps dans un endroit sec et à l’abri de la lumière avant d’être réhydratées. Mais, Comme elles contiennent environ 35 % d’huile celle-ci peut rancir. Donc, il est conseillé de les garder environ 6 mois afin de ne pas avoir ce désagrément. Par contre, une fois réhydratées, le temps de conservation n’est que de 3 jours.

Voici des recettes :

Quésadillas aux protéines de soja texturées et champignons

Soupe de tomate aux vermicelles et protéines de soja

Boulettes végétaliennes aux saveurs asiatiques

Bien choisir le saumon fumé

Pour les fêtes de fin d’année mais pas seulement, le saumon est devenu un incontournable des repas. Au fil du temps, il s’est démocratisé. Il est devenu un des poissons les plus consommés. Facile à préparer et à servir, il est intéressant sur le plan nutritionnel. En effet, il est riche en omégas 3, en vitamines D et en protéines. Mais question choix c’est autre chose. En effet, on en trouve d’excellents comme de très médiocres. Alors comment faire le tri dans la multitude proposée ? J’espère que ce petit guide pourra vous y aider.

Quelle origine choisir ?

Le saumon dit d’Atlantique ne correspond pas à une zone géographique mais à l’espèce salmo salar.  En effet, il peut être pêché en mer Baltique ou à proximité des côtes chiliennes. Mais, en raison de la surpêche, il est presque toujours issu d’élevages. C’est le plus apprécié car sa chair est plus savoureuse et il se prête mieux au fumage.

Le saumon du Pacifique (Oncorhynchus) est moins apprécié car sa texture est assez ferme et sèche. Le saumon rouge (Oncorhynchus nerka) et l’argenté (Oncorhynchus kisutch) pêchés en Alaska sont moins gras et plus petits que le Salmo salar. De plus, leur chair présente parfois un goût prononcé à cause de leur alimentation riche en harengs qui ne plaît pas forcément à tous les consommateurs. Enfin, pour des raisons sanitaires, ils sont toujours congelés avant transformation, ce qui altère la qualité du produit. On notera que cette congélation n’a pas obligation d’être mentionnée sur l’emballage quand elle intervient avant le salage. Elle doit en revanche l’être si elle survient après cette opération de transformation.

Saumon d’élevage, sauvage, label rouge ou bio, lequel privilégier ?

D’abord, la qualité d’un saumon ne vient pas de son origine mais des conditions dans lesquelles il est élevé ainsi que des transformations effectuées après la pêche, salage, séchage et fumage.

La plupart des saumons vendus dans le commerce sont issus d’élevages. L’Irlande et l’Écosse se sont spécialisés dans l’élevage bio où la qualité de l’eau est contrôlée et les poissons ne sont pas traités aux antibiotiques.

On pourrait croire que les saumons sauvages sont le meilleur choix. Mais, une étude de « Que Choisir » a constaté qu’ils contenaient davantage de métaux lourds que ceux d’élevage. Les meilleurs sont les saumons d’Alaska car les eaux sont bien moins polluées. D’ailleurs, si vous utilisez l’application Yuka C’est celui qui est conseillé.

Le salage :

Le meilleur choix est celui qui est salé à la main au sel sec. Le salage permet de diminuer la quantité d’eau contenue dans les tissus ce qui permet un meilleur séchage. Si cette mention n’est pas indiquée, le saumon aura reçu des injections de saumure. Il sera moins bon et sa chair sera plus pâteuse.

Le fumage :

Le fumage assure la conservation. Choisissez celui qui est « fumé au bois de ….  » (hêtre, chêne ou autre).  Privilégiez les essences de hêtre ou de chêne qui sont les meilleures. S’il est indiqué uniquement « fumé » cela signifie que des substances ont été vaporisées et ces substances seraient cancérigènes d’après EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments).

Le tranchage :

La qualité des tranches est un critère important d’évaluation d’un saumon fumé. La mention tranché à la main signifie que l’opération a été faite manuellement avec un couteau à lame fine, ce qui permet d’obtenir des tranches homogènes sur toute la longueur du saumon. Dans l’industrie, le tranchage est le plus souvent réalisé à la machine. Cette technique nécessite de raidir d’abord le saumon par un passage au froid autour de – 10 °C. Et, il s’agit là d’un début de congélation. Par contre, pour les produits Label rouge, un refroidissement en dessous de – 2 °C est interdit. Sur un saumon bien tranché , on ne doit pas voir des petits morceaux de chair grise, ni de larges bandes de graisse ou d’arêtes. Les tranches doivent être brillantes, larges et espacées avec de petits filets blancs et non de grandes lignes de graisse

La couleur :

La couleur dépend de la nourriture. Elle peut être claire ou foncée. Elle doit être uniforme et surtout pas orange. La couleur orange signifie qu’il a été nourri avec des farines animales et donc engraissé très vite. Son goût et sa texture seront alors moins fins. Il ne doit pas avoir un aspect décoloré ce qui signifie que c’est un vieux poisson.

La mention « jamais congelé » :

Vérifiez sur l’emballage que se trouve la mention « jamais congelé » ou « ne pas recongeler ». En effet, certains poissons peuvent subir une congélation. Par contre aucune mention n’est obligatoire si la congélation est faite avant le fumage. Ce qui est fort dommage car cette étape altère la qualité du saumon.

La date limite de conservation (DLC) :

Choisissez un saumon avec une date d’emballage qui est la plus proche possible de celle où vous allez le consommer. Ne le stockez pas trop longtemps au réfrigérateur car il s’oxyde vite et risque de devenir pâteux. Par contre, vous pouvez congeler un poisson « jamais congelé » mais il ne faudra pas le garder plus de 20 jours car il perdrait de ses valeurs nutritionnelles en particulier les Oméga 3.

Les signes de qualité :

Sur l’emballage, vous pouvez trouver aussi des labels de qualité.

Le « label rouge » est un label de qualité qui assure que le saumon a été élevé dans des conditions réglementées. L’alimentation doit être riche en produits d’origine marine. Ils doivent grossir pendant au moins 14 mois. Les saumons vivent dans de meilleures conditions car leur densité est limitée. De même les phases de transformation sont réglementées (refroidissement interdit en-deçà de -2°C, salage au sel sec, parage sévère, fumage dans les sept jours suivant la pêche)…
Ce label assure en effet que le saumon a été élevé et préparé avec soin. Malgré tout, comme il a été dit plus haut les contaminants, métaux lourds et polluants organiques, sont en plus grande quantité que pour les saumons d’élevage ordinaires.

Le logo AB agriculture biologique – garantit encore plus des conditions d’élevage respectueuses de l’animal, de l’environnement et du consommateur. Les sites de production sont soigneusement sélectionnés de façon à éviter les risques de pollution, à offrir un bon renouvellement des eaux et une bonne teneur en oxygène. Comme pour le Label rouge, la densité des poissons est limitée. Leur alimentation doit comporter au moins 30 % de soja bio et céréales en plus des aliments d’origine marine afin de préserver les ressources naturelles. Ils subissent le minimum de traitements. Le saumon bio contient moins d’acides gras trans (qui sont des mauvaises graisses) que le saumon conventionnel. Mais comme pour le Label Rouge, ils sont plus contaminés par les métaux lourds et les polluants organiques que de l’élevage conventionnel.

En conclusion :

J’espère que ces conseils vous permettront de trouver le meilleur choix possible. Mais, dans tous les cas, pour déguster un délicieux saumon fumé, il faut y mettre le prix. Et, ils doivent être consommés avec modération car ils sont très salés et contiennent des produits polluants mais quand même en dessous des taux autorisés.

Voici le dernier classement du meilleur au moins bon suite à des tests de « Que Choisir » décembre 2019. Les critères des tests sont : la quantité de sel, qualité du séchage, du fumage, du tranchage, les contaminants, la fraîcheur à la date limite de consommation, la microbiologie et la dégustation.

KRITSEN bio pure origine (Irlande)

AUCHAN saumon fumé (Ecosse)

DELPEYRAT saumon fumé ( Ecosse)

CAPITAINE COOK bio saumon fumé de l’atlantique (Irlande)

Il existe aussi une entreprise française « William et James » qui fume du saumon d’élevage français. Si vous souhaitez en savoir plus voici leur page facebookLa marque Carrefour distribue leurs produits.

Sources:

« Que choisir » magasine et site, Yuka, Madame figaro, magasine Avantages, 60 Millions de consommateurs, Papilles et pupilles

Les olives noires, lesquelles acheter ?

Dans une salade, sur une pizza ou pour un apéritif les olives noires ravissent nos papilles. Mais, après les révélations de « 60 millions de consommateurs  » et l’émission diffusée par France 5 en juin dernier comment savoir si celles que l’on achète sont bonnes pour notre santé.

Les olives vieillissent sur l’arbre. Leur couleur change selon leur degré de maturité. Les olives de table sont cueillies vertes en septembre octobre, les violettes et les noires le sont en novembre décembre. Mais elles ne sont pas mangeables aussitôt cueillies car elles sont trop amères. Pour supprimer cet amertume, elles doivent subir plusieurs traitements : trempage, fermentation, saumure ou salage qui sont longs et coûteux.

En France la demande en olives noires est importante et dépasse largement la production locale. La majorité des olives de table consommées proviennent du Maroc, de l’Espagne, de la Belgique et de la Grèce. Aussi pour gagner du temps, mais surtout de l’argent, certains producteurs ont trouvé des techniques plutôt curieuses pour raccourcir le temps nécessaire aux traitements et baisser les coûts de fabrication.

La transformation des olives vertes en noires :

Les olives sont cueillies vertes car elles sont plus faciles à dénoyauter. Alors comment arrivent-elles à devenir noires?

Les olives vertes sont d’abord plongées dans un bain de soude ou de potasse peu concentré afin de leur faire perdre leur amertume. Ensuite, pour les attendrir, on les trempe dans un bain de saumure (eau + sel). Enfin, elles passent dans une solution de gluconate ferreux (E579) qui va changer progressivement leur couleur par oxydation. De plus, pour améliorer l’efficacité du processus, les olives sont souvent dénoyautées avant. Ainsi, avec ces procédés, il suffit de quelques jours alors que la nature met plusieurs mois.

Ces olives n’ont plus rien à voir avec celles mûries doucement sur l’arbre grâce à l’action du soleil. Leur texture est caoutchouteuse. Elles ont un goût de plastique et une odeur peu agréable. Et côté santé, ces traitements détruisent la majorité des composants bénéfiques pour notre santé comme les polyphénols, ou les minéraux. Cela n’a rien à voir avec les délicieux petits fruits gorgés de soleil.

Alors, comment les reconnaître ?

Il faut lire les étiquettes.

Si vous voyez indiqué la mention « olives confites » ou gluconate ferreux (E579) dans la liste des ingrédients, passez votre chemin. Autre façon de les identifier, elles sont d’un noir d’ébène uniforme et bien lisses.

De même, certaines olives cueillies à maturité sont traitées au gluconate ferreux (E579) pour stabiliser leur couleur. Un agent conservateur, le sorbate de potassium (E202), peut également être ajouté dans les boîtes ou les sachets vendus. Soyez vigilants et lisez bien les étiquettes si vous souhaitez acheter des olives noires sans produits chimiques.

Mais, ne désespérez pas, il existe de vraies olives noires. Si vous lisez « olives noires au naturel », « olives noires au sel sec » ou « olives noires à la Grecque » les fruits ont été cueillis à maturité. Autres critères : les olives noires cueillies à maturation sont un peu ridées. Elles ont un noyau et n’ont pas toutes la même teinte dans le même sachet.

Les olives noires dont on est sûre de la qualité ont une AOP (appellation d’origine protégée). C’est le cas des olive françaises de Nyons, de Nice, de la vallée des Baux de Provence. Il en est de même pour les olives bénéficiant du label bio car les additifs sont interdits. Pour celles qui sont cultivées ailleurs, on trouve en Espagne l’olive de Majorque, en Italie l’olive noire de Gaeta ou encore en Grèce, la fameuse olive noire Kalamata.

Sources :

Que choisir, 60 millions de consommateurs, Le Figaro cuisine, allo docteur