L’épluchage des endives

Cet article est surtout dédié aux cuisiniers et cuisinières débutants qui sont un peu perdus dans le vaste monde de la cuisine et auxquels nous souhaitons apporter une petite aide.
Il n’est pas bien difficile de préparer des endives mais voici quelques conseils : 

 

Mettez les endives dans une passoire et lavez-les sous l’eau froide
Si vous devez les utiliser pour faire une salade, essuyez-les avec un linge propre.
Quelle que soit l’utilisation que vous allez en faire :
  • coupez le trognon à environ 1 cm du bord
  • supprimez les feuilles du tour si elle sont abîmées.
  • à l’aide de la pointe d’un couteau économe ou d’un couteau d’office, enlevez un cône à la base de l’endive.
  • enlever le petit cône intérieur permet de supprimer l’amertume de l’endive

 

Il existe une multitude de façons de préparer les endives :
  • Crues

 

Coupez les tronçons et accommodez les endives avec des morceaux de pommes vertes, des noix, des betteraves rouges, des filets de canard fumé, des filets de harengs, des dés de fromage…

Mais vous pouvez aussi séparer les feuilles, les laisser intactes et disposer une garniture à l’intérieur pour une entrée ou un apéritif.

  • Cuites

Elles peuvent être laissées entières ou être coupées en 2 ou en 4 dans le sens de la longueur selon leur grosseur.

 

Vous pouvez les préparer à la vapeur, à l’eau ou les braiser.

Le choix est vaste pour incorporer ce légume d’hiver dans notre assiette !
 

 

Pâte à tartiner santé ????

Pour les enfants et les adolescents, le petit déjeuner et le goûter tiennent une place importante car ils ont besoin d’un apport nutritif et énergétique de qualité pour avoir une bonne croissance.

La pâte à tartiner est souvent l’accompagnement privilégié des tartines. Son goût sucré et chocolaté en fait une des tartinades préférées des petits comme des grands ! Mais est-elle réellement santé ?

 

Faut-il croire les publicités ?

 

Peut-on croire sur parole les publicités qui inondent les chaînes TV lorsqu’elles vous conseillent d’en consommer car c’est un aliment nutritif et santé ?

Lisez donc l’article diffusé au Québec dans le magazine « Protégez-vous » de Décembre 2010 équivalent de « 350 Millions de Consommateurs » ou de « Que choisir » en France, vous serez édifié !

Dans sa publicité, le fabricant du Nutella affirme que sa tartinade aux noisettes fait partie d’un déjeuner équilibré pour bien commencer la journée.

Selon lui, Nutella « fournit à vos enfants l’énergie dont ils ont besoin pour bien penser et bien bouger toute la journée ». Est-ce vrai ? Laissons parler l’étiquette.

Le fabricant se vante d’avoir mis 56 noisettes dans son pot de 400 g.

Ce n’est que de la poudre aux yeux : les deux premiers ingrédients inscrits sur la liste sont le sucre blanc et l’huile de palme modifiée, deux produits immensément transformés et dépourvus d’intérêt nutritionnel.

Après quelques petits calculs savants, on découvre que le poids du Nutella est constitué de sucre blanc à 55 % et d’huile de palme à 23 %. Seulement un petit 14 % de noisettes. Pourquoi pas plus?

Parce que le prix aurait pris une envolée majeure. On préfère donc bourrer le pot d’ingrédients peu coûteux et sans valeur nutritive.

Est-ce vraiment une bonne façon de commencer la journée que de manger un aliment dépourvu de valeur nutritive à 78 % ?

Si vous voulez vraiment offrir à vos enfants une bonne tartinade de noisettes santé, vous n’avez qu’à mélanger du beurre de noisettes avec un peu de sirop d’érable et de cacao : c’est un régal !

Article écrit par Anne-Marie Roy
Paru dans le magasine « Protégez-vous » en Décembre 2010

 

Pâte à tartiner santé ?

 

Suite à la lecture de cet article, vous vous dites : « je vais aller dans un magasin de produits biologiques et je vais acheter une pâte à tartiner santé. »

Et bien, détrompez-vous !!!!! Ce n’est pas parce qu’elle est issue de l’alimentation biologique qu’elle sera gage de santé. Regardez bien les étiquettes et vous serez surpris ! De nombreuses marques proposent des produits très riches en gras et en sucres qui se rapproche du fameux Nutella. Vous serez d’ailleurs étonnés car plusieurs contiennent de l’huile de palme non hydrogénée, un comble pour un produit bio car nul ne sait s’il provient d’une démarche durable.

Alors, si vous voulez acheter votre pâte à tartiner toute faite, lisez bien les étiquettes et choisissez celle qui a une composition la plus santé possible. C’est à dire qui contient de bons gras, un peu de glucides, des protéines et des fibres. Les beurres de noix en sont un bon exemple à condition de le choisir sans sucre, ni sel ajouté. Le populaire beurre d’arachides, très prisé au Canada et aux Etats-Unis, est une tartinade à privilégier pour un bon apport en gras et en protéines.

Si vous avez davantage la dent sucrée, privilégiez les confitures plus riches en fruits et faibles en sucres ajoutés ou alors tartinez votre pain de margarine et ajoutez-y des copeaux de chocolat noir.

Une recette maison


Mais voici une recette que vous pourrez faire vous-même avec des produits simples et qui sera largement plus nutritive. Sachez cependant que les pâtes à tartiner sont très énergétiques, pas vraiment santé et que, comme pour tout, il ne faut pas en abuser. Il s’agit d’aliments d’occasion, consommez-en de temps en temps pour le plaisir de les savourer.

 

Quel mixer plongeant pour ma cuisine

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Il est idéal pour les petites cuisines car il rend bien des services sans prendre beaucoup de place. Il n’est pas vraiment indispensable si vous avez un robot culinaire mais il est tellement pratique car il vous fait gagner du temps et vous évite pas mal  de vaisselle.


Vous pouvez l’utiliser directement dans vos ustensiles de cuisson lorsque vous faites potages, compotes sans être obligé de transvaser dans un bol. Mais il a aussi plus d’un tour dans son sac !

Vous pouvez aussi vous en servir pour :

  • supprimer les grumeaux d’une sauce ou d’une crème,
  • faire des préparations liquides ou semi-liquides comme la pâte à crêpes,
  • battre les œufs pour une omelette.

Et pour certains selon les accessoires dont ils disposent :

  • monter les blancs en neige, faire une mayonnaise, une chantilly,
  • écraser des légumes en purée,
  • piler de la glace et préparer des smoothies ou des milk-shakes.

Alors lequel choisir ?

Vous avez l’embarras du choix selon les marques et les modèles mais voici quelques pistes de réflexion :

    • avec ou sans fil avec un chargeur. Ce dernier peut s’avérer très pratique si vous manquez de prises électriques dans votre cuisine ou si elles sont placées loin de votre plan de travail,

  • avec pied démontable ou non. Préférez celui qui a un pied démontable car le couteau est beaucoup plus facile à nettoyer et c’est par conséquent plus hygiénique d’autant plus que certains sont mêmes lavables en machine à laver,
  • avec un ou plusieurs couteaux. Tout dépend de ce que vous faites en cuisine. Si vous avez déjà un robot culinaire, un seul couteau suffira. Mais si vous cuisinez beaucoup et que vous n’avez pas la place de mettre un robot, vous pourrez tout faire (mixer, fouetter, hacher, broyer) avec un mixeur plongeant à part pétrir de la pâte,
  • avant de l’acheter, vérifiez l’ergonomie. Prenez-le en main car selon que vous avez une petite ou une grande main les boutons de vitesse et de mise en marche ne sont pas forcément adaptés et vous risquez d’avoir du mal à le manipuler,
  • vérifiez aussi la durée de garantie : certains sont chers mais la motorisation est garantie à vie.

Certains mixeurs sont peu coûteux mais peuvent très bien faire l’affaire. Tout dépend de ce que vous voulez en faire !
 

Vive les soupes !

En ces périodes de froid et après les excès des fêtes, rien de telle qu’une bonne soupe de légumes pour nous réconforter, alléger nos repas et refaire le plein de vitalité.
Souvent oubliée de nos menus, la soupe aux légumes a de nombreux avantages. 

Quels sont ses avantages ?


En hiver, quoi de plus réconfortant qu’une bonne assiette de soupe !
Elle nous apporte sa chaleur et remplace avantageusement les salades dont on se régale l’été.
Elle nous permet d’atteindre plus facilement les 5 fruits et légumes quotidiens préconisés par le Plan Nutrition Santé et de prévenir ainsi les maladies cardiovasculaires et les cancers.
Grâce aux soupes, nous pouvons manger des légumes de saison comme le potiron, le céleri, le navet, le poireau ou les légumes oubliés (panais, topinambours, boules d’or,…) que l’on ne cuisinerait pas forcément. La soupe permet également d’utiliser les restes de légumes.
C’est un bon moyen de faire manger des légumes aux enfants.
Elle nous permet de mieux nous hydrater, ce que nous avons tendance à négliger en hiver, et, par conséquent, d’aider à éliminer des toxines et des déchets.
Riche en eau et en fibres, c’est un excellent coupe-faim lorsqu’elle est mangée en début de repas car elle a un effet rassasiant ce qui permet de moins manger ensuite.
Elle est généralement peu calorique sauf si vous y ajoutez beurre, crème ou fromage gras en quantité. 

Et qu’apporte-t-elle à notre santé ?


La soupe est un trésor de bienfaits pour notre corps. Elle nous apporte : fibres, eau, vitamines, antioxydants, minéraux sauf si vous jetez l’eau de cuisson des légumes. En effet, lors de la cuisson des légumes, une grande partie des sels minéraux sont dissous dans l’eau.
Elle nous permet ainsi de rester en santé tout l’hiver.
Alors pourquoi nous en priver ? 

Voici quelques conseils et quelques recettes rapides à préparer !


D’abord, évitez les potages du commerce qui sont souvent trop salés, peu riches en légumes donc en fibres. Par contre, ils sont souvent riches en pommes de terre, en fécules, en graisses. Bref, ils sont rarement santé en plus d’être coûteux.
Il n’est pas bien difficile de faire soi-même des potages et c’est souvent très rapide à réaliser. Vous pouvez préparer de grandes quantités que vous pouvez congeler facilement ou déguster le jour suivant. 

Les soupes en entrée

Vous pouvez préparer des soupes pour vos entrées avec des légumes ce qui remplace avantageusement les crudités. Dans ce cas, comptez 250 ml par personne.

Velouté de carotte au fromage de chèvre

 

Les soupes repas

Une soupe peut remplacer un repas à condition qu’elle contienne des légumes, des protéines, des produits céréaliers et un produit laitier. Dans ce cas, comptez plutôt 500 ml par personne.
Utilisez des légumineuses. Elles fournissent des protéines végétales de bonne qualité mais incomplètes et, dans ce cas, vous devez compléter votre repas par des céréales complètes (pain aux grains entiers, pâtes, riz complets).
Pensez aussi au soja ou autre substitut végétal. 

Apéritif santé pendant les fêtes

L’apéritif est un moment convivial incontournable des repas festifs ou entre amis.

La fin de l’année en est particulièrement chargé et ils ne sont pas  toujours sans conséquences sur la santé et sur la balance.
Alors, si vous souhaitez concilier plaisir et santé, commencez votre repas par un apéritif santé en découvrant les trempettes.
Avec les trempettes vos papilles seront en éveil et vous pourrez varier les plaisirs !
Pour ceux qui ne connaissent pas cet accompagnement santé de l’apéritif, découvrez-le avec délice. 

Qu’est-ce qu’un apéritif trempette ?


  • Un assortiment de petits légumes crus entiers (tomates cerise, radis, asperges blanches ou vertes, endives, pois gourmands, carottes ou légumes miniatures), en petits bâtonnets (carottes, céleri, concombre, radis noir, poivron), en morceaux (champignons de Paris, bouquets de chou-fleur cru, de brocoli).
  • Des trempettes ou sauces épaisses à base de fromages blancs, de yaourts et/ou de légumes, de légumineuses ou de poissons mixés, d’herbes aromatiques ou bien d’autres selon vos envies.
  • Accompagnés ou non de pains pita, fougasses, gressins en morceaux.

 

Utilisation des trempettes


Elles peuvent être servies avec des crudités en apéritif mais aussi être utilisées comme sauce d’accompagnement pour les poissons pochés, les crustacés, les fruits de mer, les viandes, les omelettes ou servir pour tartiner des sandwiches, des wraps, des croque-monsieur, …ou d’autres plats selon votre imagination ou vos envies. 

Choix des trempettes


Vous pouvez trouver dans le commerce des trempettes santé comme le houmous, la sauce tzaziki, la sauce ktipiti et d’autres aux parfums variés dans certaines épiceries fines ou de produits d’importation car au Canada, les trempettes sont courantes. Mais vous pouvez les réaliser vous-même. C’est très facile, peu coûteux, rapide à faire (moins de 10 minutes) et vous utilisez des produits simples.

Quelques recettes


Les quantités sont données pour 4 à 6 personnes voire 8 selon le nombre de trempettes présentées et l’appétit de vos convives. S’il vous en reste, différentes utilisations sont possibles (voir ci-dessus).

 

 

 

 

 

La pâte sablée vite préparée

Vous pouvez hésiter à faire des pâtes à tarte car à la main c’est long à préparer. Certains n’aiment pas cela car on en a plein les doigts et d’autres, peu expérimentés, ont peur de ne pas y arriver.
Alors vous allez être content ! Il n’est pas nécessaire d’être un chef ou un cordon bleu pour réussir sa pâte sablée avec un robot culinaire, et en plus c’est très rapide. Il ne vous faudra pas plus de 10 minutes pesées comprises. Alors voici étape par étape comment la réaliser.

Pesées de la recette de base

  • farine : 250 g
  • sucre : 125 g
  • beurre : 125 g
  • œuf : 1 (taille normale)

 

Mettez l’œuf et le sucre dans la cuve du robot culinaire.
Mettez en marche pendant environ 30 secondes jusqu’à ce que le mélange soit mousseux et légèrement blanchâtre.
Ajoutez la farine.
Selon les recettes, mettez en même temps que la farine : poudre d’amandes ou de noisettes, levure chimique ou poudre à lever.
Mettez en marche pendant environ une minute afin d’obtenir un mélange sableux. Si besoin, décollez les bords avec une spatule en plastique plate et actionnez quelques secondes de plus.
Coupez le beurre en petits morceaux et mettez-le dans la cuve.
Mettez en marche jusqu’à ce qu’il se forme une boule. Enlevez le bras. Rassemblez toute la pâte.
Formez une boule ou un boudin selon ce que voulez en faire. Si la pâte est molle, enroulez-la dans un film de cellophane et mettez-le une quinzaine de minutes au réfrigérateur.

 

Utilisation
En général, la pâte sablée est utilisée pour faire des tartelettes ou des petites tartes car comme elle est assez friable, il faut être assez expérimenté pour arriver à foncer un grand moule sans la casser.
Avec la quantité indiquée, vous pouvez faire environ 7 à 8 tartelettes selon la grandeur.
Elle est également idéale pour des biscuits !
Faites participez vos enfants ! Ils adoreront faire des petits sablés avec des emporte pièces de formes variées et comme elle se travaille un peu comme de la pâte à modeler, ils vont s’amuser et dégusteront avec fierté le fruit de leur travail.
Avec cette quantité de pâte, on peut préparer :

 

10 à 12 sablés à la confiture
(ou lunettes ou yeux de belle mère)
petits sablés de Noël : environ 80 sablés
de 3 à 4 cm ou environ 40 de 5 à 8 cm

Vous pouvez aussi varier la composition en mettant de la poudre d’amandes ou de noisettes en remplaçant 40 g de farine par 40 g de poudre d’amandes ou de noisettes.

Il est possible aussi de parfumer la pâte en ajoutant des épices (cannelle, gingembre, vanille, épices pain d’épices,…) à raison de 1 à 3 cuillères à café selon votre goût pour les épices.

 

Epluchage rapide des radis

Une grande partie du temps de préparation des repas est souvent consacrée à l’épluchage des légumes et des fruits. Ce temps peut souvent être supprimé avec l’utilisation des produits surgelés, des conserves ou des produits sous vide déjà épluchés mais pour certains aliments cette étape est obligatoire.
Tel est le cas des radis !
Aussi, je vous propose une technique culinaire qui vous permettra certainement de raccourcir un peu le temps d’épluchage de ces petites crudités à croquer. 

Posez votre botte ficelée sur une grande planche à découper.
Tenez la partie feuillue avec la main gauche.
Coupez les radicelles ou petites racines une à une à l’aide d’un couteau.
Toutes les radicelles sont supprimées.
Maintenez fermement la partie feuillue toujours avec la main gauche.
Coupez toutes les tiges en une seule fois juste avant la ficelle.
Vos radis sont épluchés. Vous n’avez plus qu’à les mettre dans une passoire.
Passez vos radis sous l’eau courante froide et laissez-les égoutter.
Vous n’aurez plus qu’à les utiliser entiers ou coupés en rondelles.
Ils se conservent très bien plusieurs jours, voire une semaine, au réfrigérateur dans une boîte ou dans un sachet hermétique.

 

Remarque:
Vous pouvez laver les fanes de radis sous l’eau courante froide et les utiliser de diverses façons :
  • dans un potage,
  • dans une omelette en poêlant vos fanes comme des épinards jusqu’à ce qu’elles deviennent vert foncé,
  • dans une salade comme des pousses d’épinards. Elles ont un peu le goût légèrement acide et piquant du cresson.

Ou, si vous ne voulez pas les utiliser ainsi, pensez à les mettre dans un composteur, développement durable oblige.

Très riche en vitamines C et en fibres, le radis est pauvre en calories et serait un aliment anti cancer.
Les fanes sont une très bonne source en vitamines A et C qui sont des antioxydants bénéfiques et sont riches en fer non-hémique.
Alors, n’hésitez pas à en mettre dans votre menu !

La châtaigne, plaisir d’automne

D’abord un peu d’histoire !

Originaire d’Asie Mineure, la châtaigne a longtemps été considérée comme aliment de base à cause de sa valeur nutritive comparable à celle des céréales.

Elle a pu permettre à des populations rurales de se nourrir tout comme les asiatiques le font avec le riz à tel point que le châtaignier était appelé « arbre à pain ».

Très appréciée pour son côté rassasiant, elle était consommée dans de nombreuses régions (Corse, Afrique du Nord, Italie, Portugal, Massif Central, etc.) jusqu’au XIXème siècle.

Elle est maintenant utilisée comme aliment saisonnier  et est associée même à un côté festif  grâce aux délicieux  « marrons glacés ». 

Le saviez-vous ?


Le marron comestible et la châtaigne sont issus du châtaignier. On appelle marron certaines châtaignes à fruit non cloisonné (1 seule amande) issus de variétés greffées de châtaigniers. On parle de châtaignes quand la bogue est cloisonnée et renferme 2 à 3 fruits plus petits. On trouve sur le même arbre des proportions différentes de châtaignes et de marrons selon la variété de châtaignier.

Même si dans le langage courant les châtaignes comestibles sont appelées marrons, il ne faut pas les confondre avec le marron « d’Inde » issu du marronnier qui lui n’est pas comestible mais est malgré tout cultivé pour son utilisation médicinale. Et oui ! Vous ne mangez pas de la crème de marrons mais de la crème de châtaignes ! 

 

Et sa valeur nutritive !


Très calorique (180 kcal pour 100 g) c’est un des fruits les plus énergétiques. Même si vous surveillez votre ligne, il ne faut pas la bannir pour autant de votre alimentation car elle a bien des avantages :

  • elle est très riche en potassium, en magnésium, en fer non-hémique et en soufre,
  • elle est très riche en glucides lents et en fibres (5 g pour 100 g) ce qui en fait un aliment particulièrement rassasiant,
  • elle a une teneur intéressante en vitamines E, B et C,
  • elle est faible en gras.

Vous êtes sportif ou vous avez besoin d’énergie, alors n’hésitez pas à en mettre à votre menu !
Mais en plus, un autre intérêt de la châtaigne est qu’elle ne contient pas de gluten

Alors pourquoi s’en priver ?

 

Coté cuisine !

Comment la choisir ? :

On la trouve sur les étals d’octobre à janvier mais vous pouvez aussi aller la ramasser dans les bois à l’automne.
Pour conserver des châtaignes ramassées :
  • éliminez celles qui ont des trous car elles peuvent être contaminées par des parasites,
  • mettez-les dans l’eau, celles qui remontent à la surface sont à jeter,
  • récupérez celles qui sont au fond, essuyez-les et mettez-les sur des clayettes sans les superposer dans une pièce aérée et fraîche,
  • vous pouvez les mettre en conserve ou même les congeler après les avoir débarrassées de leur 1ère peau.

Si vous les achetez, choisissez-les brillantes, lourdes et bien pleines. Elles se conservent quelques jours dans le bac du réfrigérateur mais mettez-les dans un sac en papier car elles s’abimeront plus rapidement dans le plastique.

Comment les cuisiner ? :

La châtaigne se présente sous de multiples façons : en vrac, en conserve entière ou en purée, en confiture, congelée, en farine ou glacées.
Alors vous n’avez que l’embarras du choix pour l’utiliser et la mettre dans votre menu.
Utilisations salées
Entière au naturel ou en purée, elle accompagne très bien les viandes en particulier les volailles, les gibiers, le veau, le porc et le boudin noir ou blanc et même certains poissons comme le haddock.
Elle se marie très bien avec d’autres légumes ou fruits : choux de Bruxelles (recette du mois d’octobre), pommes cuites, airelles ou myrtilles.
On l’utilise pour farcir les volailles en particulier la traditionnelle dinde de Noël.
En salade avec du poisson fumé, des champignons, de la salade mélangée, des pousses d’épinards ou du jambon de pays en lanières.
On en fait de délicieux pains, des cakes ou des muffins salés originaux.Utilisations sucrées En dessert, elle peut être employée sous forme de farine pour préparer des biscuits, des muffins, des cookies, des cakes, de multiples gâteaux.
On peut confectionner de la confiture, de la crème de marrons. Vous pourrez l’étaler sur des crêpes, des pancakes, en faire des mousses ou le Mont Blanc qui est un mélange de fromage blanc avec de la crème de marrons.
Elle est délicieuse associée au chocolat.
Vous pouvez préparer de savoureuses charlottes ou des bavarois.
Sans oublier les marrons glacés ou les glaces qui sont un régal.

Mais vous pouvez tout simplement la faire griller !
Pour cela, il suffit de l’inciser et de la faire cuire dans une poêle, à trous de préférence, 15 à 20 minutes. Et pour qu’elles soient plus faciles à éplucher, mettez-les 10 minutes dans un sac en papier !

En voici une recette rapide à préparer :

Repas santé express

 

 

La rentrée est généralement synonyme de course contre la montre et de repas négligés voir sautés.

Gagner du temps en sautant des repas et par la même occasion gommer les kilos superflus n’est pas recommandé pour rester en santé.
Vous perdrez peut-être du poids au début, mais il s’agira surtout d’eau et de muscles et non de graisse, puis, il est possible qu’au contraire vous preniez du poids en poursuivant ce genre de diète. De plus, ne vous étonnez pas d’être fatigué, de manquer de concentration, d’être affamé, d’avoir des rages d’aliments et ainsi vous jeter sur des aliments peu nutritifs et très caloriques (viennoiseries, barres chocolatées,…).
Si vous voulez être en forme jusqu’au soir, déborder d’énergie et de vitalité, prendre un repas équilibré s’impose !
Même si vous n’avez que peu de temps à consacrer à votre repas, des solutions s’offrent à vous : 

Les sandwiches
tuna sandwich-panino al tonno


Un sandwich peut être santé, tout dépend de sa composition. Vous pouvez le faire vous-même et le préparer la veille pour plus de tranquillité ou l’acheter, mais dans tous les cas, voici quelques conseils pour vous aider à faire les meilleurs choix !

Il doit contenir :

  • Une source de protéines :
    Viande de préférence blanche ou un reste de rôti, du poisson (sardine, thon, saumon, crevettes, surimi,…), du tofu, des légumineuses (pois chiches comme le houmous, haricots rouges, lentilles,…), des œufs.
    Je ne mets volontairement pas les charcuteries (pâtés, saucissons, jambon) car elles sont riches en graisses, pauvres en protéines et contiennent la plupart du temps des conservateurs et pas mal de sel. Vous pouvez en utiliser de temps en temps mais sachez que ce ne sont pas des produits santé et nutritifs.
  • Le pain :
    De préférence avec des grains entiers car il contient plus de vitamines, de minéraux et de fibres que les pains blancs. De plus, il rassasie davantage.
    Pensez à varier vos plaisirs ! Vous disposez d’un large choix : baguettes aux céréales, au sésame, pains aux noix, au seigle, aux olives, multi grains, ciabatta, pain pita ou hamburger au blé entier, tortillas au blé entier, muffins anglais.
    Les boulangers fabriquent de très bons produits. Pensez à leur demander la composition de leurs pains. Vous pouvez acheter du pain tranché en grande surface. Regardez bien la composition. Moins la liste des composants sera longue, meilleur sera le pain !
  • Une garniture :
    Elle est très importante car elle va apporter de la couleur, du goût et de la variété à votre sandwich.
    Privilégiez les fruits et les légumes, ils apportent vitamines, minéraux et fibres.
    Alors, n’hésitez pas à en mettre à profusion !
    Le choix ne manque pas : feuilles de salade (laitue, batavia, endives, cresson,…), pousses d’épinards, graines germées, pousses de soja, rondelles de concombre, radis, tomate, cornichons, tranches d’oignon rouge ou jaune, de champignons, de pommes, de poires, de kiwis, de mangue, légumes grillés, tomates séchées, légumes en lanières (poivrons, céleri, carottes, concombres), légumes râpés ( carottes, céleri, chou blanc, radis noir,…), fines herbes fraîches (ciboulette, persil, basilic,..).
    Vous pouvez compléter votre garniture avec du fromage en lamelles ou râpé. Et là aussi le choix ne manque pas (cheddar, gouda, chèvre, emmental, mimolette, tomme,…).
  • Des condiments :
    Ils sont importants car ils rehaussent le goût de votre repas et mettent une pointe de fantaisie.
    Là encore les possibilités ne manquent pas et vous pouvez étaler de nombreuses tartinades :
      • les fromages à tartiner nature, aux herbes ou autres ingrédients mais lisez bien les étiquettes pour vérifier la composition en lipides.
        Privilégiez ceux qui contiennent le moins de gras trans et saturés,
      • tzatziki, houmous, tapenade verte ou noire,
      • les sauces au fromage blanc ( vous trouverez les recettes dans le livre) ou raïta,
      • les moutardes, il en existe de nombreuses sortes : forte, à l’ancienne, au miel, au pesto, aux fruits,.
      • vegetable-sandwich
    • la mayonnaise réduite en gras ou le ketchup réduit en sucre mais à utiliser avec modération,
    • le pesto ou la salsa mexicaine,
    • les tartinades aux anchois, sardines, thon, saumon, crabe, saumon ou légumes. Il en existe de nombreuses et savoureuses dans les magasins bio faites avec des produits naturels, sans gras trans et sans conservateurs.

Voici une idée recette de wrap que vous pourrez aussi faire en entrée pour un repas entre amis. 
Wrap norvégien

 
 
wrap norvégien L3
Les boîtes repas


Vous pouvez préparer votre repas la veille dans une boîte (type Tupperware) que vous mettrez au réfrigérateur.
Pour être équilibré votre repas doit comporter :

  • des fruits et/ou des légumes
  • un produit laitier
  • des produits céréaliers de préférence aux grains entiers
  • des protéines animales (viandes, poissons, œufs) ou végétales (légumineuses, tofu)

Prévoyez des portions supplémentaires lorsque vous préparez vos repas. Vous pouvez les congeler et en avoir ainsi toujours sous la main quand vous manquez de temps. Vous n’aurez plus qu’à les réchauffer au four à micro-ondes.
Si vous ne pouvez pas réchauffer vos plats, faites des salades repas. Il existe de nombreuses recettes dans le livre. En voici une rapide à préparer et qui se conserve deux jours au réfrigérateur.

Salade de couscous au surimi

salade couscous surimi

Mais vous pouvez aussi transporter un repas chaud dans une boîte thermos, il sera d’autant apprécié par temps froid.


Encore quelques conseils !
N’oubliez pas de vous laver les mains ou frictionnez-les avec un liquide désinfectant avant de déguster votre sandwich.
Evitez tout autant de manger en travaillant car téléphone, ordinateur ou bureau regorgent de microbes.
Accordez-vous une petite pause ne serait-ce 10 minutes. Cela vous permettra de décompresser un peu et surtout de bien mastiquer ce que vous mangez pour avoir une meilleure digestion et vous sentir davantage rassasié.
Bon appétit !

Faire son bouillon de volaille soi-même

Concilier vie trépidante et alimentation saine n’est pas toujours chose facile.
Aussi, on a souvent recours à des aides culinaires pour préparer ses repas. Les cubes de bouillon de volaille en sont une. Ces petits plus culinaires permettent de donner davantage de saveur à vos plats.
Mais est-ce vraiment santé ? Là est la question !
Même si vous l’achetez dégraissé et réduit en sel, la composition laisse parfois perplexe même les bouillons bio !
Beaucoup de noms compliqués et inconnus qui ont peu de rapport avec les aliments simples sont inscrits dans la liste des ingrédients.  Et, on ne parle pas de la présence de sucre et de sel en quantités souvent très importante.
Concilier vie trépidante et alimentation saine n’est pas toujours chose facile.
Aussi, on a souvent recours à des aides culinaires pour préparer ses repas. Les cubes de bouillon de volaille en sont une. Ces petits plus culinaires permettent de donner davantage de saveur à vos plats.
Voici un exemple de composition de bouillon déshydraté de volaille bio :
Sel marin, maltodextrine*, amidon de maïs*, sucre*, sirop de glucose*, viande de volaille en poudre* 4,5%, extrait de levure, céleri*, oignons*, épices*, fines herbes*, graisse de volaille* 0,5%, ail*, arôme naturel de vinaigre de vin blanc, arômes naturels (œufs). *produits issus de l’agriculture biologique. Peut contenir des traces de gluten, soja, lait et moutarde.
On se demande bien ce que viennent faire le sucre, l’amidon, le sirop de glucose et la levure dans un bouillon de volaille. De plus, quand on regarde bien. Il contient tout de même plus de 6 g de glucides dont 2,5 g de sucre soit 1/2 sucre pour 1 cuillère à soupe de bouillon. De même, il contient 30 mg de sel pour une cuillère alors que la quantité de sel journalière devrait être de 5 à 6 g. De plus, la maltodextrine est un glucide transformé issu de l’amidon du riz, du maïs ou de la pomme de terre. Elle est très utilisé comme épaississant et exhausteur de goût. Le problème avec ce produit c’est qu’il a un index glycémique très élevé 105. Il déclenche alors un pic d’insuline quand il est absorbé et favorise le stockage des graisses. Donc, il est préférable de s’en passer. Comme quoi, Il ne faut pas forcément se fier aux produits bio. Le mieux si on veut une alimentation saine, c’est de cuisiner soi-même.Vous pensez que fabriquer soi-même son bouillon de volaille est infaisable et incompatible avec préparation rapide ? Et bien, pas du tout !
La préparation (15 minutes maxi en tout) est très facile et la cuisson (1 H 30) est longue mais avec une minuterie vous n’avez pas à vous en occuper.

Préparation d’un bouillon de volaille

  • Prenez la carcasse du poulet rôti que vous avez servi au repas ainsi que les os restant dans les assiettes.
  • Mettez-les dans une grande casserole ou une marmite.
  • Ajoutez 1 grosse carottes (200 g), 1 navet, 1 grosse branche de céleri, 1 poireau (environ 100 g), 1 tomate (facultatif), 1 gros oignon coupé en 2 avec un morceau piqué d’un clou de girofle, un bouquet garni fait avec des branches de persil, ciboulette, estragon, thym, romarin, 1 grande feuille de laurier, du poivre, ½ cuillère à café d’origan, ¼ de cuillère à café de sel.

  • Recouvrez à peine d’eau, soit 1,5 litres environ.
  • Couvrez, portez à ébullition et faites cuire à feu moyen pendant 1 H 30. Il y a évaporation d’une partie de l’eau et ainsi une concentration des arômes. A la fin de la cuisson, il reste environ ½ litre de bouillon et parfois moins.
  • Récupérez le bouillon en le passant avec une passoire fine ou un chinois et faites-le refroidir au réfrigérateur.
  • Quand il est bien froid, enlevez la petite couche de graisse durcie à l’aide d’une cuillère, vous aurez ainsi un bouillon dégraissé.
  • Versez le bouillon dans les alvéoles de bacs à glaçons et faites-le congeler. S’il a trop figé, mettez-le 30 secondes au four à micro-ondes.
  • Quand les glaçons sont gelés, mettez vos cubes dans un sachet étiqueté.

 

Et le tour est joué ! Vous aurez des cubes de bouillon de volaille maison, prêts à être utilisés quand vous en aurez besoin et bien plus sains que les bouillons du commerce.
Un ou deux cubes selon votre goût dans l’eau de cuisson du riz, des pâtes, du boulgour ou du quinoa, dans votre potage ou selon votre envie et votre imagination rehausseront tous vos petits plats !

Remarque
Vous pouvez utiliser les légumes pour les ajouter dans un potage.

 

La myrtille ou le bleuet

Myrtille ou bleuet ?

Petit fruit en taille mais grand par sa richesse nutritive, la myrtille a bien des atouts.
Le bleuet et la myrtille sont issus de deux espèces d’une même plante.

Le bleuet est originaire d’Amérique du nord, cette petite boule bleu-violet tirant vers le noir pousse à l’état sauvage sur des petits buissons et est récoltée depuis longtemps par les Amérindiens. Ce n’est que depuis le début du XXème siècle qu’il est cultivé. Le bleuet sauvage est plus petit et a plus de goût que celui cultivé.

La myrtille est la variété européenne. Elle est beaucoup plus petite que sa cousine d’outre atlantique. En France, on la ramasse dans les sous-bois des massifs comme les Vosges, le Limousin ou les Cévennes. Elle est nommée différemment selon les régions. Dans les Vosges, on l’appelle brimbelle. Ailleurs, elle s’appellera airelle noire, raisin des bois ou bien d’autres appellations. En France, la culture ne suffit pas à la demande et la plupart des myrtilles que l’on trouve dans le commerce sont importées du Canada ou des pays de l’Est.

Ses vertus médicinales et nutritives ne sont plus à prouver !

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Connue depuis l’Antiquité pour ses effets contre la diarrhée, ces usages ancestraux sont tombés en désuétude. Depuis, il semble qu’elle soit efficace contre les infections urinaires et qu’elle ait un bon pouvoir antiseptique. Elle était aussi préconisée pour renforcer la vision nocturne. On raconte que les pilotes allemands qui volaient de nuit pendant la 2ème guerre mondiale auraient amélioré leur acuité visuelle en mangeant quotidiennement de la gelée de myrtilles.

On devrait souvent avoir des myrtilles au menu !


Le bleuet et la myrtille sont très riches en anti-oxydants ce qui en fait un fruit à privilégier dans notre alimentation car il ralentit le processus de vieillissement des cellules en améliorant la circulation sanguine et l’élasticité de la peau. C’est l’aliment anti cancer par excellence !

Mais il possède aussi bien d’autres richesses !


La myrtille nous apporte de nombreuses substances protectrices :

  • la vitamine C, un anti-oxydant qui nous protège contre les infections, nous aide à absorber le fer d’origine végétale,
  • la vitamine E qui a un rôle anti-inflammatoire et de prévention des maladies cardio-vasculaires,
  • le potassium qui facilite la digestion et les contractions musculaires.

Elle est riche en fibres, de 3 à 5 g en moyenne pour 100 g.
Du fait de sa teneur modérée en glucides, elle est assez peu calorique : 50 kcal pour 100 g.
Alors pourquoi s’en priver ?

Coté cuisine !

A l’achat :
Fraîche, on trouve la myrtille de la mi-juillet à la fin août, mais vous pouvez la manger tout au long de l’année congelée car elle a gardé pratiquement toutes ses valeurs nutritives en ayant été congelée aussitôt après la cueillette.
Si vous l’achetez sur les étals, choisissez-la bien ferme, d’aspect givré, sans trace de moisissures. Vous pouvez la conserver 1 à 2 semaines au réfrigérateur sans la laver.

En cuisine :
On peut l’incorporer dans de nombreux desserts : pan cakes, muffins, crèmes, glaces, smoothies, confitures ou gelées, fromages blancs ou yaourts, salade de fruits.
Elle accompagne aussi agréablement des plats salés : en entrée avec une salade, avec du poulet, du poisson ou encore avec les gibiers.


Voici une petite recette rafraîchissante qui sera particulièrement appréciée par temps chaud.

 

 Salade fraîcheur aux myrtilles

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Le saviez-vous ?

La pastèque bien que contenant 92% d’eau est intéressante nutritionnellement pour sa richesse en lycopènes (anti-oxydants) ainsi qu’en vitamines A, C, B1 et B6 qu’elle contient.

Le melon, riche en fibres est laxatif et peut donner des petits inconvénients intestinaux si vous n’avez pas l’habitude de consommer beaucoup de fibres mais il est très rafraîchissant et désaltérant en plus d’être riche en provitamine. Il contient aussi une quantité appréciable de vitamine C.

D’autres exemples de recettes:

Mousse de pêche aux myrtilles

Magret de canard sauce aux myrtilles

Brochettes de fruits

Smoothie bowl aux bleuets

et vous en trouverez bien d’autres sur le site.

 

 

 

Congeler les légumes d’été

 

Profitez de l’été où vous trouvez profusion de légumes frais sur les étals ou dans votre jardin pour les congeler ou les mettre en conserve. De plus, vous ferez de substantielles économies. Je préfère congeler car c’est plus rapide, beaucoup plus pratique. De plus, la congélation préserve bien les valeurs nutritives des aliments, à condition de respecter certaines règles. Alors voici quelques conseils pour savourer en plein hiver nos chers légumes d’été.

C’est sûr, faire de la cuisine, prend du temps. Mais ce n’est en aucun cas une perte de temps ! D’abord, si vous préparez une grosse quantité, vous pouvez congeler plusieurs portions et en avoir ainsi pour plusieurs fois. Vous allez passer un bon moment en cuisine mais vous serez tranquille pour toutes les autres fois où vous n’aurez qu’à chercher un petit plat tout prêt dans votre congélateur que vous réchaufferez au four à micro-ondes en quelques minutes ou un sachet que vous n’aurez plus qu’à cuire.
Et, je ne parle pas de l’aspect nutritionnel ! Vous utilisez des aliments bourrés de nutriments. Que de bénéfices pour notre santé et celle de notre famille !
Voici quelques petits conseils pour profiter au maximum des produits de la nature !

Conseils pour réussir la congélation

  • Congelez rapidement après la cueillette ou l’achat de façon à préserver au maximum les valeurs nutritionnelles.
  • Choisissez vos légumes. Ils doivent être bien mûrs mais pas trop, fermes, sans taches, ni moisissures.
  • Pratiquement tous les légumes ont besoin d’être blanchis pour stopper l’action des enzymes qui peuvent les altérer. Il est important de respecter le temps de blanchiment. Compter minutieusement le temps à partir du moment où le légume est plongé dans l’eau bouillante.
  • Sur le plan pratique, utilisez une grande marmite avec un panier et compter 4 l d’eau pour 500 g de légumes. Il est préférable de blanchir des petites quantités de légumes pour obtenir un blanchiment optimal. Il n’est pas nécessaire de mettre du sel dans l’eau.
  • Refroidissez-les aussitôt en les plongeant dans une grande quantité d’eau bien froide même glacée ou en les plaçant directement sous l’eau courante du robinet. Ne les laissez pas tremper car vous perdriez une partie des vitamines.
  • Egouttez-les et épongez-les avant de les mettre en sacs ou posez-les sur des plats en couche simple.
  • Votre congélateur doit être au minimum à -24 ° C pour que la congélation soit rapide.
  • Pour les légumes que vous mettez sur plateaux, laissez-les 1 heure ou 2 au congélateur avant de les conditionner en sachets bien fermés, débarrassés du plus d’air possible et étiquetés. Le conditionnement doit être rapide pour éviter une décongélation. Remettez aussitôt au congélateur.
  • En moyenne, vous pouvez les conserver pratiquement 1 an.

Les aubergines

Comment les congeler ?
Choisissez-les plutôt petites, lavez-les, coupez le pédoncule, vous pouvez les éplucher si vous le voulez. Mais, sachez que les vitamines se trouvent juste sous la peau alors quand vous jetez la pelure, vous jetez aussi des nutriments. Coupez-les en tranches de 1 cm d’épaisseur.

Deux possibilités :

  • Plongez-les 4 minutes dans l’eau bouillante légèrement citronnée, égouttez-les, refroidissez-les aussitôt, épongez-les légèrement et mettez-les dans des sachets en intercalant entre chaque tranche du papier cuisson.
  • Grillez-les un peu des 2 côtés sur une grande poêle sans matière grasse et mettez-les en sachets comme indiqué ci-dessus.

Vous pourrez les utiliser dans vos préparations culinaires sans décongélation. Elles se gardent de 8 à 10 mois au congélateur
L’aubergine cuisinée supporte très bien la congélation. Profitez donc de la pleine saison pour faire de la ratatouille, de la moussaka, des gratins, des purées,…

Les courgettes :

Comment les congeler ?
Prenez des petites courgettes, lavez-les, enlevez les extrémités, coupez-les en rondelles de 1 cm environ, étalez-les sur des plateaux recouverts de papier cellophane ou cuisson pour les congeler puis, quand elles sont congelées, mettez-les en sachets. Elles se conserveront au congélateur 6 mois sans perdre leur valeur nutritive. Vous pouvez ensuite les utiliser pour faire de nombreuses recettes directement sans être décongelées.
Si vous utilisez des grosses courgettes, il faut les éplucher car leur peau est épaisse et amère. Evidez puis coupez-les en quartiers de 1 cm d’épaisseur avant de les congeler en plateaux.

Les courgettes peuvent être blanchies mais elles perdent de leur saveur. Et pour ma part, je préfère les congeler crues car ensuite elles ont meilleur goût et elles sont moins molles.

Vous pouvez les cuisiner puis les congeler par la suite. Elles supportent très bien la congélation. 


Les haricots verts ou jaunes :

Comment les congeler ?
Effilez-les, lavez-les et plongez-les 2 minutes dans de l’eau bouillante pour les blanchir, égouttez-les et refroidissez-les aussitôt. Mettez-les en sachets de 600 g si vous êtes 4 car cela vous fera des portions prêtes à êtres utilisées.
Ils se conservent 12 mois au congélateur.
Vous pourrez ensuite les cuisiner comme des haricots frais sans les décongeler.

Les poivrons :

Comment les congeler ?
Lavez-les, fendez-les en 2 dans le sens de la longueur, enlevez les pépins et les filaments, coupez-les en lanières ou en dés que vous poserez sur des plateaux. Congelez. Après 1 heure ou 2, vous pourrez les mettre en sachets et les conserver 10 mois au congélateur.
Vous pouvez aussi les blanchir 2 minutes si vous le souhaitez, mais ce n’est pas obligatoire pour ce légume.
Ils se cuisinent ensuite directement sans décongélation.
Vous pouvez aussi les cuisiner au préalable : les faire griller, préparer de la ratatouille, de la piperade, les farcir. Congelez des portions dans des boîtes hermétiques. Et, n’oubliez pas de les étiqueter.

Les tomates :

Comment les congeler ?
Prendre des petites tomates bien fermes, les laver, les essuyer, les mettre en sachets. Vous pouvez les conserver jusqu’à 6 mois au congélateur. Mais, il ne faut pas les décongeler quand vous les utiliserez. Les tomates congelées perdent leur fermeté. Vous pourrez les incorporer dans un plat de viande, de poisson, de légumes, un potage ou une sauce.

Vous pouvez aussi les plonger 2 minutes dans de l’eau frémissante puis aussitôt dans de l’eau froide voire glacée et les peler avant de les congeler.

Les tomates cerises congelées sont également une bonne option pour mettre dans une quiche, un gratin, un clafoutis.
Faites de la sauce tomate ou de la purée que vous conditionnerez en boîte, vous n’aurez plus qu’à l’utiliser quand vous en aurez besoin pour préparer des recettes selon votre envie.
Incorporez-les dans un plat, par exemple la célèbre ratatouille qui permet d’utiliser de nombreux légumes d’été. Elle vous apportera le rayon de soleil qui manque tant l’hiver.

Les petits pois:

Comment les congeler ?

Les petits pois doivent être très frais, bien fermes et cueillis du jour.

Il y a deux possibilités après les avoir écossés, lavez:

  • soit les blanchir 30 secondes à 1 minute, les égoutter et les plonger dans l’eau très froide pour arrêter la cuisson, les sécher sur un linge puis les congeler sur plateaux ou en sachets hermétiques.
  • soit après les avoir lavés, bien les sécher et les conditionner pour la congélation.

Ils se conservent 8 à 10 mois.

Il est déconseillé de les décongeler. Soit, vous les faites cuire encore congelés dans de l’eau bouillante salée. Soit, vous les décongelez au four à micro-ondes. Vous pourrez ainsi les intégrer dans une quiche, un cake, un plat de légumes, une omelette, …..

Alors, à vos couteaux et casseroles pour profiter tout l’hiver des bienfaits que nous apporte la nature ! Et si vous achetez vos légumes, privilégiez ceux qui sont cultivés de façon biologique car ne ils contiennent pas de produits toxiques ou approvisionnez-vous chez les producteurs locaux qui travaillent en agriculture raisonnée.

Le poivron

Originaire d’Amérique centrale, il arrive en Europe au XVIème siècle, il est issu d’une plante potagère annuelle de la famille des Solanacées. Poivron ou piment, ils sont tous les deux originaires du même arbuste. Les piments sont petits et plus ou moins piquants alors que les poivrons sont gros et doux au goût. Comme ses cousins la tomate ou l’aubergine, il est l’un des légumes phare de l’été. Pourtant botaniquement parlant, c’est un fruit.

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Alors, comment choisir ?

Les principales variétés que l’on trouve au marché :

  • Le poivron d’Amérique (rouge ou vert) il est reconnaissable à ses quatre lobes bien formés, il est bien charnu et de forme cubique.
  • Le poivron de Valence (vert, jaune ou rouge), ses lobes sont moins prononcés et est un peu plus allongé.
  • Le poivron des Landes toujours vert est allongé et étroit.

En réalité, la couleur du poivron est une question de maturité. Vert, il est cueilli avant maturité et quand il murit, il devient jaune, orange, rouge, violet, marron ou noir.
Choisissez-le brillant avec une peau lisse et ferme. Une fois acheté, vous pouvez le conserver sans le laver une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur emballé dans un sac en plastique percé.

Et question goût ?

  • Plus le poivron est petit et allongé plus il sera piquant. Les poivrons ronds et charnus ont une saveur plus douce et sucrée.
  • Le poivron vert est plus fruité mais plus amer au goût.
  • Le poivron jaune a une chair tendre, parfumée, juteuse et sucrée.
  • Le poivron orange a une saveur plus délicate.
  • Le poivron rouge est le plus doux et le plus sucré de tous les poivrons. C’est souvent celui que l’on préfère.
  • Le poivron noir ou violet a un goût proche du vert mais il ne doit pas être cuit sous peine de perdre sa couleur.

Cru ou cuit, le poivron apporte de la saveur et de la couleur à vos plats en plus de sa valeur nutritive incomparable mais il faut éviter de trop le cuire car il perd sa couleur, son croquant et surtout ses vitamines. Alors mettez de la variété dans vos assiettes ! 

Pourquoi le poivron est-il un choix santé ?

Il est riche en fibres (2 g/100 g) ce qui permet de régulariser le transit intestinal. Il peut être toutefois difficile à digérer pour certaines personnes. Pour y remédier il y a 2 solutions :

  • soit le couper en petits morceaux et bien le mâcher,
  • soit enlever sa peau en le pelant après passage au four ou en l’ébouillantant ou en l’épluchant de préférence avec un éplucheur à peau fine pour éviter une trop grande perte en vitamines.

 

C’est une excellente source de vitamine C. Il est un des aliments qui en contient le plus, 50 g apporte 75% des apports journaliers recommandés en cette vitamine qui aide à prévenir des maladies dégénératives liées à la vieillesse et serait un allié anti-cancer.

C’est une bonne source en provitamine A qui est un bon anti oxydant. Les poivrons rouges en sont plus riches que les verts. Alors, n’hésitez pas à en inclure dans vos plats !
Il est faible en calories seulement 21 kcal pour 100 g ce qui en fait un aliment à privilégier en cas de régime.

Vous trouverez de nombreuses recettes qui l’utilisent cru ou cuit au fil du livre mais en voici une que je fais régulièrement et qui est particulièrement appréciée.

Piperade à ma façon

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Nettoyer sa cuisine

Nettoyer sa cuisine, c’est pas sorcier !

Si la corvée de la vaisselle est souvent réduite grâce au lave-vaisselle, il est par contre, impossible d’échapper au nettoyage et à la désinfection des plans de travail, du sol sans oublier le réfrigérateur et autres appareils électroménagers. Ce sont des tâches indispensables à faire régulièrement dans la cuisine pour assurer des conditions d’hygiène et de salubrité optimales.
Pas besoin d’avoir une panoplie de produits ménagers et d’y consacrer un gros budget !
Seuls quelques produits simples suffisent pour maintenir l’hygiène et préserver la santé tout en étant écologiques. Il vous faut simplement :

  • un détergent de base pour la vaisselle et le dégraissage des plans de travail et du sol, de préférence bio car il ne contient pas d’agents toxiques,
  • du vinaigre blanc qui est un produit aux multiples usages et de plus très économe,
  • du bicarbonate de soude qui rend aussi bien des services en étant peu onéreux,
  • et de l’eau de javel pour une désinfection plus poussée.


Le vinaigre blanc, à quoi ça sert ?

Appelé aussi vinaigre d’alcool ou de cristal, cet acide connu surtout comme conservateur des cornichons a pourtant de nombreuses propriétés bien appréciables :

  • il désinfecte car il est à la fois antibiotique et antiseptique,
  • il détartre, dégraisse, désodorise,
  • il est biodégradable et non toxique,
  • et il sert à de nombreuses autres utilisations en cuisine (lavage de la salade infestée de pucerons,…).

En un mot c’est un produit miracle !
Son seul petit inconvénient, c’est l’odeur assez forte qu’il dégage mais heureusement elle s’estompe très vite !
On le trouve facilement dans toutes les épiceries au rayon huiles et vinaigres.
Voici quelques conseils et astuces pour bien l’utiliser :
Il est conseillé de mettre des gants de ménage pour l’utilisation pure de ce produit.

    • pour l’entretien courant des sols, vous pouvez l’utiliser à la place d’un détergent. Pour cela, mélangez la valeur d’un verre à moutarde de vinaigre pour 10 l d’eau soit 100 ml pour un seau de 5 l d’eau. Vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles (thym, lavande, pin) pour parfumer.
    • Pour les paillasses, utilisez le même mélange dans un vaporisateur, laissez agir quelques minutes et essuyez.
    • de même pour que votre plaque à induction soit impeccable.
    • pour assainir votre réfrigérateur : après avoir nettoyé l’intérieur avec de l’eau et du produit à vaisselle, passez un chiffon imbibé de vinaigre et le tour est joué !
    • pour nettoyer votre four micro-ondes, le désinfecter et le désodoriser en un tour de main, rien de plus facile !
      Remplissez à peine la moitié d’un bol d’un mélange égal d’eau et de vinaigre, faites chauffer 5 minutes à puissance maximum, laissez agir au moins 10 minutes, puis essuyez avec une éponge humide. S’il est très sale, chauffez plutôt 7 minutes et laissez agir plus longtemps. Vous serez surpris du résultat.
    • pour enlever les traces de tartre sur votre évier, votre cuisinière en émail ou sur les toutes les parties en acier inoxydable :
      Un petit coup de chiffon imbibé de vinaigre pure et c’est l’éclat garanti !

  • pour détartrer vos robinetteries : mettez le vinaigre pure et laissez agir quelques minutes avant de rincer. Un petit truc, pour bien aller dans les endroits difficiles utilisez un pulvérisateur.
  • si l’eau de votre robinet coule mal à cause du tartre: laissez tremper l’embout dans un récipient avec du vinaigre pure et laissez agir au moins une heure avant de rincer.
  • pour détartrer casseroles ou bouilloires : versez la valeur d’un verre de vinaigre et complétez avec de l’eau. Faites bouillir, laissez agir environ 5 minutes et rincez abondamment.
    Une astuce, récupérez le mélange vinaigré pour détartrer vos carafes ou vos vases, Vous pouvez ajouter des petits cailloux arrondis et propres pour plus d’efficacité, agitez fortement et laissez agir plusieurs heures. Rincez bien. Pensez à en mettre sur une éponge pour faire l’extérieur.
  • pour détartrer votre cafetière, faites de la même façon que pour votre bouilloire mais rincez plusieurs fois avant de vous en resservir.
  • pour avoir des verres étincelants, mettez du vinaigre dans l’eau de rinçage. Ou encore mieux si vous avez un lave-vaisselle, remplacez le liquide de rinçage par du vinaigre, vous serez étonné du résultat ! Mais attention à ne pas mettre d’objets métalliques autre que l’acier inoxydable à cause des réactions chimiques qui peuvent se produire.
  • pour dégraisser et enlever les traces noires sur les brûleurs de votre cuisinière, mettez-les plusieurs heures dans du vinaigre pur ou dilué pour ceux en aluminium. Frottez-les un peu et rincez-les. Vous les retrouverez comme neufs !
  • comme il détruit les microbes, le vinaigre peut se substituer à l’eau de javel pour une désinfection courante. De plus, il n’est pas dangereux pour les enfants.
    Mais attention, on ne doit jamais mélanger le vinaigre avec de l’eau de javel !

 

Que faire avec du bicarbonate de soude ?


Au Canada, il est parfois appelé « petite vache ». Biodégradable et non toxique, il est surtout utilisé dans les préparations culinaires et les soins corporels mais il rend d’autres services pour l’entretien de la cuisine.
On le trouve en pharmacie, dans les magasins de produits bio ou les épiceries au rayon sel ou farine.



Voici quelques utilisations :

  • il supprime les odeurs tenaces :
    Votre réfrigérateur, votre poubelle sous l’évier,… sentent mauvais. Qu’à cela ne tienne ! Mettez du bicarbonate dans un petit récipient et laissez-le ouvert. Il absorbera les odeurs. Il est à renouveler au bout de 3 mois.
    Vous avez des remontées d’odeur par la canalisation ! Versez la valeur d’1/2 verre à moutarde de bicarbonate puis faites couler un peu d’eau chaude et laissez agir.
  • il peut remplacer sans problème les poudres à récurer comme abrasif doux :
    – Saupoudré sur une éponge humide, il permet de décrasser évier, paillasses, plastiques, chromes,…
    – Fini les taches tenaces autour des brûleurs, sur les tables de cuisson ou dans le four !
    Préparez une pâte composée de 3 mesures de bicarbonate et une mesure d’eau, étalez-la sur les parties sales, frottez un peu et laissez agir plusieurs heures, frottez encore un peu s’il reste des parties accrochées puis rincez.
  • comme le vinaigre blanc, il détartre. Mais personnellement, je préfère le vinaigre plus facile à utiliser car il ne nécessite qu’un rinçage rapide.

Et l’eau de javel ?

Très utilisée dans le monde professionnel (restauration collective, hôpitaux,…) on peut également l’utiliser avec précautions au niveau familial.


L’eau de javel a un pouvoir de désinfection plus important que le vinaigre blanc, et peut être utile pour certaines désinfections mais il ne faut pas en abuser car vivre dans une atmosphère trop aseptisée est aussi néfaste à la santé et sensibiliserait l’organisme aux allergies. Elle décolore aussi mais elle ne nettoie pas, car elle ne contient aucun tensio-actif. Inutile donc de la dégainer pour décrasser, elle ne servirait à rien. L’eau de javel est à manipuler avec beaucoup de précautions et surtout, le plus important, elle doit impérativement être rangée hors de la portée des enfants car c’est une des principales causes d’accidents domestiques.

Attention également à ne jamais la mélanger avec d’autres produits ménagers, sans qu’il y ait un rinçage intermédiaire car il se produit des réactions chimiques avec dégagement de gaz toxiques.
Ne mettez jamais l’eau de javel dans un récipient autre que le flacon vendu à 12 ° chlorométrique. Elle ne doit pas non plus être jetée dans les canalisations mais emmenée dans les déchetteries.

Si vous achetez des berlingots, stockez-les hors de la portée des enfants.
N’oubliez pas de vérifier la date de péremption. Ils se gardent seulement 3 mois après la date de fabrication. Utilisez le flacon du commerce pour le diluer et respectez bien les dosages.
Rangez-le en hauteur, de préférence sous clé, à l’abri de la chaleur et de la lumière afin qu’elle garde toute son efficacité.

Voici quelques utilisations :
La javellisation doit toujours être faite après un nettoyage et un rinçage pour être efficace.
Tous les dosages indiqués ci-dessous sont avec de l’eau de javel à 12 ° chlorométrique.

  • pour la désinfection des poubelles et des vide-ordures :
    Mettez 300 ml d’eau de javel pour 700 ml d’eau, frottez, laissez agir 15 minutes et rincez bien. Et en plus, ils seront désodorisés !
  • pour la désinfection des hachoirs à viande et des planches à découper :
    Mettez 2 à 4 cuil. à soupe par litre d’eau et laissez tremper 5 minutes, rincez et séchez.
    Vous pouvez utiliser la même dilution pour désinfecter vos paillasses ou vos sols carrelés, plastifiés ou en bois brut.
  • pour désinfecter le matériel de nettoyage (éponges, serpillères, lavettes, seaux, pelles, balayette,…) Mettez 1 à 2 verres pour un seau d’eau, laissez tremper 10 minutes et rincez.
  • vous pouvez aussi l’utiliser pour décolorer la vaisselle tachée (thé, café, sauce tomate,…).
    Pour cela, faites-les tremper quelques minutes dans une eau javellisée (150 ml pour 850 ml d’eau), rincez abondamment après.

Et maintenant, bon courage et bon nettoyage !
 

Mesures et équivalences

Internet est un outil formidable pour trouver toutes sortes de recettes mais il est parfois bien difficile de les réaliser car elles sont issues de sites utilisant des systèmes de mesures différents de ce que l’on a l’habitude de pratiquer et concocter un plat devient le parcours du combattant.

Il existe deux systèmes de mesures le système impérial et le système métrique.
Le système impérial est utilisé dans les pays anglo-saxons mais est peu à peu remplacé par le système métrique. Il utilise : l’once, la livre et les degrés Fahrenheit. 
Il est aussi très courant d’utiliser la tasse comme unité de mesure et son équivalent en millilitre.
Le système métrique, de plus en plus répandu dans le monde entier, utilise le gramme, le kilo le litre et les degrés Celsius.
Aussi, comme ce site est franco-québécois, voici quelques indications pour vous y retrouver et mieux réaliser les recettes proposées au fil des articles et celles du livre pour les lecteurs d’outre Atlantique.


Alors comment s’y retrouver ?

 


Les tableaux ci-dessous pourront vous aider :

    1 livre 454 g    
1 tasse 250 ml ou
¼ de litre
8 onces 250 g d’eau    
½ tasse 125 ml 4 onces 125 g d’eau    
¼ tasse 60 ml 2 onces 60 g d’eau 4 cuil. à soupe  
  30 ml 1 once 30 g d’eau 2 cuil. à soupe  
  15 ml ½ once 15 g d’eau 1 cuil. à soupe 3 cuil. à thé
ou à café
  5 ml   5 g d’eau 1/3 cuil. à soupe 1 cuil. à thé
ou à café
  1 ml   1 g d’eau   ¼ cuil. à thé
ou à café

1 kilogramme = 1 000 g
1 litre = 10 dl (décilitre) = 1 000 ml (millilitre)
dl = 0.1 litre = 100 ml = environ 6 cuillères à soupe
 

1 tasse
Farine tout usage ou T55 130 à 140 g
Farine tamisée 100 g
Sucre en poudre 200 à 220 g
beurre 220 g

1 cuillère à soupe
Farine 12 g
Huile ou cacao 10 g
Sucre ou sel 15 g
beurre ou margarine 15 g
Crème fraîche 20 g
Miel, sirop ou confiture 25 g
1 cuillère à café
Sucre ou sel 5 g
beurre ou margarine 5 g
Farine 4 g
Fécule, maïzena,… 3 g
Sucre glace 3 g

 

Température du four
Appellations Thermostat Degrés Celsius Degrés Fahreinheit
Four tiède 1 50 ° 120 °
Four très doux 2 à 3 70 à 100 ° 160 à 210 °
Four doux 4 à 5 120 à 150 ° 250 à 300 °
Four moyen 6 180 ° 355 °
Four chaud 7 à 8 200 à 240 ° 390 à 465 °
Four très chaud 9 à 10 270 à 300 ° 520 à 570 °

 

 

Quelques indications diverses :
1 sachet de levure = 11 g
1 sachet de sucre vanillé = 7,5 g