Peut-on encore manger du poisson ?

Suite à l’article paru dans le hors série « Le guide pour manger sain » du magazine « Le point ». Voici un bilan de tout ce qui est dit en ce moment par les médecins, les scientifiques et la presse au sujet du poisson.

Conseils des nutritionnistes:

Intérêt de manger du poisson:

  • Il apporte autant de protéines que la viande et des protéines de grande qualité.
  • Il est encore moins gras que la viande maigre.
  • il est riche en plusieurs vitamines : vitamines du groupe B (en particulier B12) indispensables pour la fabrication des globules rouges, vitamines A et D dans les poissons gras et surtout dans le foie de poisson. La vitamine A favorise la vision (surtout la vision nocturne) et elle est antioxydante. La vitamine D fixe le calcium mais a aussi un rôle de prévention de nombreuses maladies (cancer, démence, dépression).
  • Il est riche en minéraux: du fer pour fabriquer les globules rouges, du phosphore et des oligoéléments comme l’iode, le zinc, le fluor ou le sélénium.
  • mais c’est surtout pour les acides gras, oméga 3 qu’il est recommandé. En effet, ces acides gras essentiels préviennent des maladies cardiovasculaires, qui réduisent l’inflammation et qui sont bons pour le cerveau. Ils préviendrait certaines pathologies inflammatoires et certains cancers.

Les nutritionnistes conseillent de manger du poisson 2 fois par semaine. Mais, malheureusement, les produits de la mer peuvent être aussi contaminés par des dioxines, des PCB ou du méthyl-mercure qui ont des effets néfastes sur notre santé et particulièrement sur le foetus.

Le mercure et la santé: 

Le mercure est un métal lourd qui peut provenir des ressources naturelles comme les volcans mais aussi de l’activité humaine comme les centrales à charbon. Une fois dans l’eau, le mercure se transforme en méthylmercure absorbé par les espèces aquatiques. Le corps est incapable de rejeter le mercure consommé par le biais des aliments, et son accumulation dans les tissus peut avoir de graves conséquences : perturbation du système nerveux, du fonctionnement des reins et du cœur ainsi que malformations congénitales. Le mercure se rend facilement dans le cerveau, où il peut demeurer pendant une longue période. Chez la femme enceinte, il peut traverser le placenta et s’accumuler dans le cerveau et les autres tissus du fœtus. Le lait maternel peut également transmettre le mercure au bébé.Le mercure consommé s’accumule dans les tissus. Et il n’existe aucun traitement pour déloger ce métal de l’organisme. Mais, la meilleure arme qui soit est la prévention. Pour minimiser la quantité de mercure dans votre assiette, il suffit de bien choisir les poissons à cuisiner. Les gros poissons comme l’espadon ou le requin accumulent au cours de leur longue vie une grande quantité de méthylmercure. A l’inverse les petits poissons qui ont une vie bien plus courte comme les sardines ou le saumon n’en contiennent pratiquement pas.

Conseil: Consommez des petits poissons comme l’anchois, l’omble, le merlu, le hareng, les petits maquereaux, les petits saumons, l’éperlan, la truite. Evitez: l’espadon, le requin, la lamproie, le marlin et le gros maquereau.

Les PCB ou biphényles polychlorés :

En France, fabriquer et utiliser des PCB est interdit depuis 1987 mais leur durée de vie est longue et on en retrouve encore dans notre environnement. Il faut savoir que même si les PCB sont présents dans de nombreux poissons. On les retrouve pratiquement dans les mêmes proportions dans le poulet, le boeuf , le beurre ou les oeufs. Pour se rassurer un peu, les quantités retrouvées sont bien en-dessous de la limite tolérée imposée par les gouvernements.

Conseils de l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses): pour profiter au maximum des bienfaits des poissons, l’Anses préconise de consommer 2 fois par semaine du poisson en alternant poisson gras, riche en oméga 3 (sardine, hareng, saumon, maquereau, truite) et poisson maigre (cabillaud, merlan, lieu, sole, flétan, ….). Les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 ans doivent limiter leur consommation en gros poissons sauvages (thon, brochet, lotte, flétan, dorade, raie, bar, sabre , grenadier,…) plus pollués. Ils doivent éviter l’espadon, la roussette et la lamproie (qui ressemble aux anguilles). Pour les enfants de 3 à 10 ans l’Anses conseille de privilégier les petits poissons (anchois, sardines, maquereaux,…).

Ce qu’il faut retenir:

Les poissons à éviter: l’espadon, le marlin, le requin et la lamproie.

Les poissons à manger occasionnellement : l’empereur, le thon, le brochet, l’anguille.

Les poissons à manger modérément: le thon en conserve, la lotte ou baudroie, la bonite, le cabillaud ou morue, le flétan, la dorade, le bar ou le loup, le saumon.

Les poissons à manger régulièrement: les poissons maigres comme le colin ou lieu, le merlan, la sole.

Les poissons à manger très souvent: car ils sont riches en oméga 3 et sont peu pollués : le hareng, la truite, les petits maquereaux, les sardines, les anchois.

Un autre article sur les bons choix à faire en matière d’achat de crustacés et fruits de mer paraîtra bientôt.

Sources:

livres: « Le guide pour manger sain » Le point, Le guide des aliments de Sylvain Duval

sites: Extenso, greenpeace, allo docteur, 60 Millions de consommateurs, Chroniques du Docteur Chevallier dans « Le point », chroniques du Docteur Belliveau.

Bibliographie conseillée:

  • Le guide des aliments contre les idées reçues, Sylvain Duval, éditions du cherche midi
  • Vous êtes fou d’avaler ça, Christophe Brusset, éditions Flammarion
  • Savez-vous ce qu’il y a vraiment dans vos assiettes? Isabelle Brokman et Robert Barouki, Solar
  • Alors on mange quoi, Laurent Chevallier, et Claude Aubert, éditions Fayard
  • Les clés de l’alimentation santé, Docteur Michel Lallement, éditions Pocklet
  • Les aliments anti cancers, Docteur Belliveau et Docteur Gingras, éditions Flammarion

Les légumes de Février

En cette période hivernale, on pourrait penser que le choix en légumes sont peu varié. Pourtant, il n’en est rien. Il est assez vaste comme le prouve le tableau ci-dessous. Mais, rien ne vous empêche de cuisiner des légumes surgelés ou en conserves. Vous pourrez ainsi apporter de la variété à vos menus tout en bénéficiant de leurs nutriments.

légumes février

Voici quelques recettes classées par aliment.

Les betteraves:

Carpaccio de betteraves crapaudines aux pistaches

Verrines de mousse de mâches et betteraves rouges à l’orange

Asperges vertes sauce verte et coussin de betterave

Salade d’endives à la truite fumée

 Les carottes:

Poêlée de carottes à l’indienne

Purée de carottes

Boeuf aux carottes

Soupe de carottes et quinoa aux noisettes 

Coleslaw express

Velouté de carottes au chèvre

Soupe express aux lentilles et carottes

Le céleri :

Purée de céleri

Crème de légumes d’hiver aux noix

Soupe provençale aux haricots blancs

La salade frisée ou chicorée:

Salade de mangue et saumon fumé

Salade périgourdine

Les choux:

Poêlée de chou kale forestier

Velouté de potiron et chou kale

Salade de chou kale fruitée

Boulettes au chou kale

Soupe au chou chinois

Chou rouge aux pommes

Coleslaw allégé

Salade asiatique au chou kale et aux crevettes

 Sauté de porc aux légumes d’automne (choux de Bruxelles)

Le cresson:

Canapés au pesto de cresson et aux radis

Pesto de cresson

Les endives:

Salade d’endives fruitée

Salade d’endives aux canneberges

Salade d’endives à la truite fumée

Saint Jacques et endives braisées normande

Crème aux légumes d’hiver et aux noix

Les mâches:

Salade de mâches mangue et avocat

Verrines à la mousse de mâches et betteraves à l’orange

Salade de mâches automnale

Velouté de mâches aux oeufs et aux croûtons

Les navets:

Mijotée de légumes d’hiver

 Les pommes de terre:

Petits gratins de pommes de terre

Salade de pommes de terre et maquereau fumé

Pommes de terre sarladaises

Les salsifis:

Salsifis financière

La nutrition des séniors

Il y a quelques temps, j’ai eu l’occasion de faire des animations santé pour des groupes de séniors. Aussi, j’ai pensé qu’il serait bien que je vous partage nos conseils. Ils ont été rédigés avec la nutritionniste du site. A la suite de ce petit exposé était organisé des ateliers de confection de plats rapides et faciles à préparer que j’ai déjà mis sur le site comme la soupe express aux lentilles, la pizza fine aux aubergines et au thon ou le crumble express aux pommes et aux poires afin d’expliquer concrètement que l’on peut bien se nourrir sans y passer trop de temps et aussi éviter la fatigue qui sont des critères importants pour les séniors.

Les bonnes habitudes à avoir :

  • Surveiller l’apport en calories pour éviter les problèmes liés au surpoids (diabète, maladies cardio-vasculaires,…) ou à l’inverse la sous-alimentation.
  • Eviter ou réduire le sel qui favorise les cancers de l’estomac et les problèmes rénaux.
  • Consommer des fibres pour avoir un bon transit intestinal.
  • Consommer des vitamines et des minéraux indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et éviter les carences.
  • Boire 6 à 8 verres de liquide / jour pour éviter la déshydratation et les maladies rénales.
  • Eviter les boissons alcoolisées, pas plus de 2 verres de vin par jour
  • Manger suffisamment de protéines.
  • Eviter de trop consommer des viandes rouges et des charcuteries
  • Avoir une activité physique de 30 minutes /jour

Les apports nutritionnels à privilégier :

  • Les protéines :

Avec l’âge, le métabolisme des protéines est perturbé ce qui provoque une perte de la masse musculaire.

Pour éviter cela :

  • Faire de l’exercice physique 30 minutes chaque jour. Exemple : marche, natation ou vélo…
  • Manger suffisamment de protéines :

1 à 1,2 g /kg de masse corporelle / jour soit 70 à 84 g pour une personne de 70 kg et en manger à chaque repas.

Pourquoi les protéines sont importantes:

  • Les protéines interviennent dans la fabrication des cellules musculaires.
  • Elles interviennent dans la fabrication des anticorps pour lutter contre les maladies.

Conséquences d’une insuffisance en protéines :

  • Le corps puise dans les muscles pour fonctionner ce qui augmente la perte musculaire et le risque de dépendance pour les activités de la vie courante dû à la diminution des forces.
  • Le corps ne peut plus lutter efficacement contre les infections et un simple rhume peut provoquer des complications.

Aliments riches en protéines

Contrairement aux idées reçues, il n’y pas que la viande et le poisson qui en contiennent.

Les protéines animales:

protéines animales

Les protéines végétales:

protéines végétales

Importance des œufs :

Les œufs font  partie des meilleurs aliments qui soient. Longtemps on a pensé  qu’ils provoquaient des maladies cardiovasculaires car les jaunes d’œufs contiennent beaucoup de cholestérol. Cependant, ces dernières années, des études montrent en fait que le cholestérol alimentaire ne fait pas monter le niveau total de cholestérol dans le sang. La consommation des œufs n’est pas  associée à un risque accru de maladie cardiaque. Une étude récente de l’Université de Yale aux Etats Unis a montré que manger 2 œufs par jour pendant plusieurs semaines n’avait aucune incidence sur le bilan lipidique sanguin.

Les œufs sont des aliments intéressants. Ils contiennent des protéines animales d’excellente qualité, car complètes. C’est à dire que les protéines des œufs apportent tous les acides essentiels que l’homme ne peut synthétiser lui-même. Ils sont considérés comme des substituts de la viande. Un gros œuf compte seulement 70 calories (50 kcal dans le jaune et 20 Kcal dans le blanc) et regorge d’éléments nutritifs. Un gros œuf apporte 6 g de protéines. Ils sont bourrés aussi  de vitamines, minéraux, antioxydants et nutriments importants pour le cerveau (choline) et pour les  yeux. Les meilleurs nutriments sont dans le jaune mais le blanc est aussi très bon : c’est la source la plus complète de protéines qui soit. Alors, comme en plus ils constituent un repas économique, n’hésitez pas à en mettre à vos menus.

Pour plus de renseignements lisez notre article.

  • Le calcium

Un apport en calcium est très important pour lutter contre l’ostéoporose mais pour se fixer le calcium a besoin de la vitamine D et la vitamine D est fabriquée par la peau sous l’action du soleil.

L’ostéoporose est une maladie qui peut apparaître chez la femme à partir de la ménopause et chez l’homme à partir de 75 ans.

Pour éviter cela, une consommation régulière d’aliments riches en calcium est indispensable mais aussi une pratique régulière d’activité physique car elle stimule la fabrication de l’os.

L’apport journalier recommandé est de 1200 mg/ jour pour la femme et 1000 mg / jour pour l’homme.

Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que dans les produits laitiers que l’on trouve du calcium.

Aliments riches en calcium :

  • La vitamine D

Elle est indispensable pour l’utilisation du calcium par l’organisme. Elle aurait aussi un rôle de prévention des cancers. La vitamine D est produite par le soleil sur la peau mais avec l’âge, cette production est diminuée. L’alimentation ne suffit généralement pas et il est recommandé de la prendre en complément surtout l’hiver.

Les quantités recommandées sont de 600 UI par jour de 50 à 70 ans et de 800 UI après.

Aliments riches en vitamine D :

Saumon cuit au four ou grillé 75 g 200 à 670 UI
Sardine en conserve avec arêtes 75 g 70 à 360 UI
Hareng cuit au four ou grillé 75 g 160 UI
Flétan cuit 75 g 140 UI
Lait ½ écrémé 250 ml 110 UI
Thon (Albacore,…) cuit four ou grillé 75 g 105 UI
Maquereau cuit au four ou grillé 75 g 80 UI
Thon en conserve 75 g 28 à 60 UI
Œuf 2 gros 52 UI

UI : unité internationale

  • Les produits céréaliers :

L’intestin devient souvent plus paresseux avec l’âge. Pour le stimuler, rien de mieux que des fibres. Mangez régulièrement des aliments riches en fibres comme des céréales à grains entiers (pain de blé entier, riz complet, farine aux grains ou semi complète, etc….).

Les produits céréaliers ne sont pas les seules bonnes sources de fibres : les fruits, les légumes et les légumineuses en fournissent également.Les graines de lin et le son d’avoine sont aussi très efficaces contre la constipation. Et n’oubliez pas, pour que les fibres soient efficaces, il faut boire beaucoup de liquide!

  • Les corps gras:

Les acides gras essentiels sont apportés par l’alimentation car le corps ne peut les fabriquer.

Certains sont plus dangereux pour la santé cardiovasculaire comme les acides gras saturés et les trans que l’on trouve dans les aliments d’origine animale et les aliments frits ou panés. Ces acides gras sont à éviter mais d’autres sont essentiels comme les oméga 3 et oméga 6.

Oméga 6 : 

leur rôle :

  • Ils ont un rôle bénéfique pour le cerveau, la vision et les défenses immunitaires.

1,4 à 2,8 g par jour soit 2 cuillères à soupe huile d’olive +1 cuillère à soupe huile de colza / jour quantités recommandées.

Les aliments les plus riches en oméga 6:

  • les huiles de carthame, de tournesol, de maïs, de noix de sésame, de pépins de raisin, d’arachide,…
  • les graines et les noix : noix de pins, de Grenoble, graines de sésame, noix de pécan, arachides, graines de tournesol, graines de sésame, graines de courges,

Oméga 3 : 

 

Leur rôle :

  • Aide à réduire l’hypertension et les risques cardio-vasculaires
  • Abaisse le mauvais cholestérol et les triglycérides et augmente le bon cholestérol
  • Diminue l’inflammation et les problèmes articulaires, rhumatismaux, arthritiques et de polyarthrite
  • Améliore la mémoire et les facultés cérébrales
  • Efficace contre l’eczéma et les démangeaisons
  • Diminue les dépressions

8,5 à 17 g par jour

Les aliments les plus riches en oméga 3:

  • Les poisson gras : Maquereau, hareng, anchois, sardines, saumon, thon, foies de morue, truites
  • Les poissons à chair blanches:   la sole, la raie, le merlan…..
  • Les fruits à coques :amandes, noix, pistaches, noisettes,…
  • Les graines de lin, de chia
  • Certaines huiles : de colza, d’olive, de lin, de soja, de noix, de chanvre, de germe de blé
  • Les légumes verts en particulier la mâche
  • les oeufs

Si l’alimentation n’en apporte pas assez, un apport par des compléments est indispensable ainsi qu’en vitamine E.

  • Super aliments :

Les aliments sont la source privilégiée de tous les éléments nutritifs essentiels à la santé. Cela dit, il est possible que vos besoins dépassent ce que peut vous fournir une alimentation normale. C’est là que les suppléments de vitamines et de minéraux entrent en jeu. Votre médecin ou votre nutritionniste sauront vous guider, en fonction de vos besoins, dans le monde compliqué des suppléments !
En plus, d’une variété de fruits et de légumes qui sont des trésors de vitamines, d’antioxydants et de composés anti cancer, voici six aliments à mettre régulièrement au menu :

  1. Saumon (frais et en conserve) et sardines en conserve: protéines, calcium, phosphore, vitamines D et B12, bons gras oméga-3.
  2. Céréales à déjeuner de grains entiers: fer, vitamine B2 et acide folique (elles en sont enrichies), magnésium, phosphore, fibres alimentaires.
  3. Œufs: protéines, vitamines B12 et D, phosphore.
  4. Lait: calcium, vitamines B12 et D, protéines, potassium, phosphore.
  5. Légumineuses: vitamines B1, B2 et B3, phosphore, magnésium, fibres alimentaires.
  6. Noix, graines: phosphore, vitamine E, vitamines B2 et B6, B9, fibres alimentaires

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter les sites suivants :

Manger Bouger

Extenso 

passeportsante 

Si vous habitez au Québec et que vous souhaitez les conseils de nutritionnistes, voici une regroupement de nutritionnistes qui peut vous aider nutrisimple.


Intérêt des fruits et légumes surgelés

En hiver, il n’est pas toujours facile de varier les légumes. Aussi, les conserves et les surgelés nous permettent de mettre un peu de variété dans nos menus.. Nous avons déjà fait un article sur les fruits et légumes en conserve que vous pouvez lire en suivant ce lien où nous avons abordé les avantages et les inconvénients des conserves. Aujourd’hui, nous allons parler des surgelés. Petite précision, ne sont concernés que les fruits et les légumes surgelés bruts sans aucun assaisonnement.

C’est quoi la surgélation ?

La surgélation est un procédé industriel qui consiste à refroidir en un temps très court un aliment à – 35 °C.  Les microbes ou les bactéries sont tués. L’eau qu’il contient se cristallise finement ce qui évite la modification des cellules et la détérioration de l’aliment lors de la décongélation. En revanche, la congélation est une méthode domestique qui permet de conserver des aliments de – 18 °C à – 20 °C. Elle ne détruit pas les bactéries, elle ne fait qu’arrêter leur développement.

Les avantages des fruits et légumes surgelés :

Ils sont nombreux:

surgeles2

  • Les valeurs nutritives et gustatives:

Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser les fruits et légumes surgelés ont une valeur nutritive en minéraux et vitamines identique voir supérieure à ceux qui sont frais. Ils sont cueillis, lavés et surgelés dans les heures qui suivent la récolte. Ils sont récoltés à pleine maturité , au moment où leur goût et leurs vertus nutritionnelles sont optimaux. La surgélation permet ainsi une conservation sans conservateurs artificiels et sans additifs, car le froid ralentit le processus de dégradation des minéraux et des vitamines. Les légumes sont généralement blanchis. Cela consiste à les plonger dans une eau entre 80 et 100 degrés pendant quelques secondes, ce qui permet de détruire une grande partie des bactéries et de stopper l’action des enzymes qui pourraient les dégrader. Ils conservent leur couleur, leur aspect et leurs qualités gustatives. Ces avantages sont surtout valables si on les compare aux frais qui ont été stockés longtemps. En effet, les produits frais peuvent perdre une grande partie de leurs nutriments s’ils ne sont pas consommés peu de temps après la récolte. Un exemple: les épinards frais peuvent perdre 50 % de leur  vitamine C en 3 jours.

  • Le gain de temps et la facilité d’utilisation:

Ils sont prêts à l’emploi ce qui est un gain de temps appréciable lorsque l’on travaille. Pas besoin de les éplucher, de les laver, de sortir plein d’ustensiles qu’il faudra laver ensuite. Il suffit juste d’ouvrir l’emballage, de lire le temps de cuisson et de les cuisiner. Aussi, cela vous permet de les mettre à vos menus même si vous avez peu de temps pour cuisiner. Ils évitent le gaspillage car vous n’utilisez que ce dont vous avez besoin et il n’y a pas de déchets.

  • La variété:

En hiver, il n’est pas facile d’atteindre l’objectif de 5 fruits et légumes par jour si vous ne voulez acheter que des produits frais. Vous risquez de tomber dans la monotonie. Les surgelés vous permettent de mettre de la couleur et de la variété dans vos menus Quel plaisir de se régaler de fruits rouges en plein hiver! Cela n’empêche en rien d’acheter des produits de saisons frais et locaux. Les légumes frais de saison vous permettront de manger crus ce qui n’est pas le cas des surgelés qui doivent être cuits.

  •  Le prix:

Comme ils ont été surgelés au moment de la récolte, les prix des légumes d’été ne sont pas exorbitants en plein hiver ce qui est loin d’être le cas si vous voulez acheter des haricots verts à Noël par exemple. Faire cet achat est aussi un comportement à l’encontre du développement durable où on devrait respecter les saisons et le temps des récoltes, sans compter leur prix. Le prix d’achat des fruits et légumes surgelés n’est pas forcément plus cher que leur homologue frais car ils sont déjà épluchés donc on ne paie pas les déchets comme c’est le cas des frais.

Les inconvénients des surgelés:

Personnellement, j’en vois très peu. Les seuls inconvénients sont:

  •  le coût du stockage puisqu’ils doivent être conservés dans des appareils électriques.
  • le prix du congélateur nécessaire à ce stockage

Choses à savoir:

  • Avant tout achat, vérifier la date de péremption ou DDM anciennement DLUO qui est mentionnée sur l’emballage. Les fruits et légumes se conservent en général 24 mois au congélateur. Au delà, il est possible de les garder mais leur qualité organoleptique peut être altérée.
  • Vérifiez aussi l’état de l’emballage. Si l’intérieur forme un bloc ou qu’il y a beaucoup de glace sur l’emballage à l’extérieur c’est que la chaîne du froid a été rompue. Dans ce cas, évitez d’acheter le produit car il pourrait être dangereux pour la santé. Il a été décongelé puis recongelé.
  • Bien savoir les cuisiner est important. Les légumes seront cuisinés encore congelés. Il est important de ne pas les faire décongeler pour avoir un bon résultat. Lisez bien les modes d’emploi. Mais sachez que si vous laissez vos légumes une journée entière à température ambiante, ils vont rendre de l’eau, perdre leurs vitamines et minéraux et ils risquent d’être fades.
  • Comme ils ont déjà été blanchis il ne faut pas les cuire trop longtemps puisqu’ils ont déjà subi une précuisson. Ils doivent rester al dente. Il faut éviter de les cuire dans une grande quantité d’eau. Les modes ce cuisson conseillés sont: la cuisson au four à micro-ondes dans une très petite quantité d’eau, la cuisson à la vapeur, la cuisson en sauté dans une petite quantité de corps gras.

Sources:

Connaissances personnelles et professionnelles

Doctissimo, EUFIN (Europeen food information council)

Dr Catherine Serfaty-Lacrosnière, nutritionniste et auteur des Secrets de l’alimentation anti-inflammatoire (éd. Albin Michel)

Les moules en silicone

Flexibles, colorés, antiadhésifs, pratiques à démouler et faciles à nettoyer, les moules en silicone alimentaire sont apparus il y a une quinzaine d’années et nous ont séduits. Mais, attention à leur qualité !

La fabrication:

Il existe 2 qualités de silicone :

Lorsque vous achetez un moule en silicone, il faut d’abord regarder la composition. Ce polymère est issu du silicium, un minerai qui rentre dans la composition de la silice, matériau avec lequel est fabriqué le verre. Pour lui donner sa texture particulière, on doit le mélanger à un catalyseur, soit le peroxyde qui est bon marché, soit du platine qui lui est onéreux.

  • Le silicone peroxydé :

Il est moins onéreux mais il laisse migrer des particules vers les aliments à partir de 160 °C ou 320 °F. On ne sait pas à l’heure actuelle quelles sont les conséquences de cette migration sur la santé. Il est interdit en Allemagne et en Suisse. En France, même s’il est prohibé, aucun étiquetage ne le distingue. Ce matériau est fabriqué en Chine. Un moyen de le reconnaître est de pincer le moule. Si une marque blanche apparaît, c’est du peroxyde. Un autre moyen de l’identifier c’est de le sentir car le silicone platine ne dégage aucune odeur.

  • Le silicone au platine :

Il reste inerte vis-à-vis des aliments jusqu’à 250-300 °C ou 480-570 °F. Il supporte les températures allant de -40 °C à + 230 °C ou 104 à 445 °F , voire plus pour certains fabricants. Il ne dégage aucune odeur.

moule à muffins2

Conseils :
Si vous souhaitez en acheter, vérifier la température indiquée par le fabricant. Plusieurs marques sérieuses en vendent : Mastrad qui a été la première à les avoir commercialisés, Lekué, Demarle, Téfal, Silikomart, Lurch ou Scrapcooking. Même si ces produits sont plus chers, il a été remarqué lors d’une étude faite par la DGCCRF que les moules en silicone supportant des températures de 260 à 280 °C ou 547- 535 °F sont en général conformes c’est-à-dire qu’ils ne transmettent pas de constituants aux aliments. Mais, par sécurité, il est conseillé de ne pas les mettre à plus de 200- 220 °C ou 390-428 °F . De plus, ils sont sans Biphénol A (BPA free).
Méfiez-vous des moules bon marché, s’ils sentent mauvais lors de la première cuisson, jetez-les si vous voulez les utiliser à haute température par contre si vous les réservez pour des températures n’excédant pas 160 °C ou 320 °F, vous pouvez les garder. Ils seront très bien pour les préparations tièdes ou froides comme les terrines sans cuisson, les charlottes, les flans, les bavaroises, les crèmes, les confiseries…
Ils sont faciles à entretenir puisqu’il suffit de les mettre dans le lave-vaisselle. Si vous les lavez à la main, il ne faut jamais utiliser un tampon abrasif ce qui altérerait leurs qualités. De même, il ne faut jamais couper à l’intérieur.
Ils peuvent être utilisés dans le four traditionnel ou à micro-ondes.
Les cuissons sont plus rapides surtout si vous les faites au four à micro-ondes.

Sources :

DGCCRF, Que choisir, Maxi cuisine,

Des livres cuisine et santé pour Noël ( sélection 2016 )

Noël approche et ses cadeaux. Nous vous proposons une liste de livres de cuisine santé avec des recettes rapides à préparer, des livres de nutrition, des livres pour petits et grands…. Bien sûr il en existe bien d’autres mais nous avons fait une sélection de ceux qui sont le plus appréciés et écrits pour la plupart par des professionnels de la santé. En cliquant sur l’image vous pouvez avoir quelques avis de lecteurs et pour certains davantage de renseignements.

jamie-30      jamie-15

Jamie Oliver – 30 minutes : Ce livre comporte plus de 50 menus de l’entrée au dessert préparés en 30 minutes.

Jamie Oliver 15 minutes: Après l’incroyable succès de 30 min Chrono, Jamie est de retour mais des repas rapides, complets et délicieux pour tous les jours de la semaine. Jamie prend le meilleur de la gastronomie, s’inspirant des différentes cultures européennes, indiennes, asiatiques ou de la streetfood, pour proposer des recettes à déguster en solo ou entre amis. Les recettes ont été testées, tant sur leurs valeurs nutritives, gustatives, que sur leurs temps de réalisation.

boite-a-lunch         bonne-bouffe-en-famille

Boite à lunch santé : 100 recettes pour une boîte à lunch santé rapides à préparer avec les compléments conseillés pour un repas équilibré écrit par une nutritionniste Québécoise.

Bonne bouffe en famille : 150 recettes des recettes adaptées au goût des enfants, des astuces pour enrichir les recettes de calcium, de fibres, de fer. parfois à l’insu des enfants. Toutes les recettes ont été testées et approuvées par des enfants.

trois-fois1     3_fois2

Trois fois par jour  tome 1: plus de 90 recettes originales et délicieuses. Certaines sont sans gluten, sans lactose, crues, végétariennes, rapides ou économiques d’une célèbre blogueuse culinaire au Québec.

Trois fois par jour tome 2 : plus de 110 recettes complètement inédites et organisées en catégories pratiques (à offrir, économique, gourmand, pour recevoir, rapide, sans gluten, sans lactose, végé et choix d’Alex); 320 pages d’un univers intimiste et magnifiquement photographié.

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J’ai pas le temps de cuisiner: Pas beaucoup de temps pour cuisiner pas de panique, Laurent Mariotte a concocté pour vous de délicieuses recettes simples et rapides à réaliser.

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Cuisiner vite et bon: Voici plus de 300 recettes gourmandes et des menus à cuisiner vite et bons. Livre écrit par un médecin nutritionniste et une diététicienne.

recettes-dents-sucrees-1   recettes-dents-sucrees-2  dejeuners-et-collations

Desserts santé et dents sucrées tome 1 et tome 2 – Déjeuners et collations santé: livres de recettes à base de légumes bien cachés dont plusieurs sont sans gluten et végétaliennes. Ces livres sont écrits par une nutritionniste et une mère de famille, la cuisinière qui a failli devenir diabétique mais qui ne l’est pas devenue car elle a changé son de mode de vie.

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5 ingrédients à la rescousse des parents: Cuisiner tous les jours n’est pas toujours une tâche simple, surtout lorsqu’on est parent. Alexandra Leduc, nutritionniste-diététiste propose 80 recettes qui répondent aux besoins nutritionnels des enfants.

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Carnivores infidèles : des recettes végétariennes qui plairont assurément à des mangeurs de viande, des recettes d’inspiration très exotique puisque Catherine Lefebvre, en plus d’être nutritionniste et gourmande, est une grande voyageuse.

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Simplissime recette végétariennes: des recettes lues rapidement,  2 à 6 ingrédients par recette, présentés visuellement, une recette très courte, simple, claire et précise, une belle photo du plat, explicite et gourmande, temps de préparation réduit.

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130 recettes végan faciles, simples et bien expliquées ainsi que des conseils santé pour se lancer dans la cuisine végétalienne.

nutrition-pour-les-nuls

La nutrition pour les nuls édition spéciale Québec. Livre de vulgarisation de la nutrition avec des trucs, des astuces et surtout beaucoup d’informations très faciles à comprendre.

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Sans lactose: 21 jours de menus pour les personnes allergiques au lait ou intolérantes au lactose conçus pour éviter les carences nutritionnelles. Découvrez plus de 50 recettes savoureuses, faciles et rapides à préparer.

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Syndrome du colon irritable: Ce livre permet de comprendre le syndrome du côlon irritable afin de soulager les symptômes, leur durée et leur fréquence, d’identifier facilement les ingrédients qui conviennent et ceux qui sont moins tolérés en adoptant une alimentation pauvre en FODMAP, de planifier vos repas et vos collations grâce à des menus quotidiens.

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Mes desserts gourmands sans gluten et sans lactose: Un carnet de recettes faciles et joliment expliquées pour cuisiner en famille.

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Nutrition et sport: Selon le type de sport que vous pratiquez, vous retrouverez dans ce livre des menus adaptés à vos besoins. Voici un livre très bien fait, bref, une vraie mine d’or écrit par des nutritionnistes spécialisés dans la nutrition sportive.

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Nutrition sportive: Ce guide répond spécifiquement aux besoins selon le sport que vous pratiquez en vous permettant de : comprendre comment votre organisme utilise les nutriments qui lui servent de carburant;  bénéficier de recommandations claires pour prendre du plaisir à bouger, à développer votre endurance et à améliorer vos performances; planifier votre alimentation avant, pendant et après vos entraînements et vos compétitions avec des recettes savoureuses, faciles et rapides à préparer.

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Bien manger pendant et après un cancer: Ayant accompagné sa mère dans son combat, cette nutritionniste nous offre ses trucs, astuces et recettes parfaitement adaptés aux gens atteint de cette maladie.

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Cuisiner avec les aliments contre le cancer: livre rédigé par Richard Béliveau, une sommité dans le domaine du cancer. Denis Gingras est chercheur spécialisé en oncologie.Il comprend plus de 160 recettes savoureuses. Inspirées de traditions culinaires diverses et souvent millénaires, ces recettes font appel à plus d’un aliment aux propriétés anticancer reconnues. Complément pratique d’Anticancer le livre de David Servan-Schreiber.

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La santé par l’intestin: ce livre écrit par Stéphanie Côté nutritionniste vous permettra de comprendre, à la lumière des récentes avancées scientifiques, comment votre santé intestinale peut influencer votre état général et vice-versa. Vous découvrirez des recettes savoureuses, faciles et rapides à préparer pour faire de votre alimentation une alliée santé.

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La santé commence par les intestins: Notre santé dépend pour beaucoup de celle de nos intestins et donc de ce que nous mangeons. Nous savons aujourd’hui que, pour vivre longtemps et surtout être en bonne santé, il est essentiel d’écouter notre système digestif et d’adopter une alimentation qui lui soit adapté. Ce livre est une mine d’informations et de conseils alimentaires et thérapeutiques pour aller bien.

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Les 100 meilleurs aliments : le docteur Laurent Chevallier,  médecin nutritionniste, sélectionne les aliments répondant aux meilleurs rapports en matière de qualité, prix, santé, saveur et protection de la planète. Ces aliments, vendus en grande surface, sur Internet ou au marché, sont accompagnés de conseils de préparation et de quelques recettes .

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Sauver la planète une boucher à la fois: Comment faire un potager sur son balcon ou cultiver des champignons en plein hiver? Qu’est-ce que le mouvement Lundi sans viande et le déchétarisme? Pourquoi faire l’épicerie plusieurs fois par semaine ou déguster des mauvaises herbes? Dans ce guide pratique, ludique et convivial, le nutritionniste urbain Bernard Lavallée nous donne une foule de conseils, de trucs et d’astuces pour que le respect et la protection de l’environnement se fassent aussi dans notre assiette. Manger local, choisir la pêche durable, produire moins de déchets, cuisiner les aliments fatigués, produire sa nourriture, etc. :Sauver la planète une bouchée à la fois propose des solutions concrètes et quotidiennes pour que nos choix alimentaires soient respectueux de l’environnement. Une véritable boîte à outils pour avoir une alimentation qui allie le plaisir à la santé humaine et à celle de la planète.

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Le guide des aliments contre les idées reçues: pour la première fois, un guide indépendant fondé sur la réalité actuelle des connaissances scientifiques met les pieds dans le plat sur les aliments et fait le tri sur les idées reçues.

Bonnes découvertes !

Cadeaux gourmands

Faire des cadeaux gourmands soit même est toujours un grand plaisir. On met toujours un peu de soi, de notre amour dans leur confection, de plus ils sont réalisés avec des produits simples. Pour toutes les occasions vous ferez des heureux. Même si c’est une tendance actuelle, cela fait bien longtemps que nous pratiquons cela dans la famille. Et notre entourage en est ravi. Pour les réaliser, il suffit juste d’un peu d’imagination et de temps.

Certains cadeaux peuvent être préparés longtemps à l’avance comme les confitures. L’avantage des confitures c’est qu’elles peuvent être confectionnées tout au long de l’année. Un petit pot de confiture fait toujours plaisir à offrir quelle que soit l’occasion.

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Certains cadeaux gourmands peuvent être préparés un peu à l’avance :

Les biscuits secs peuvent être conservés dans une boite en métal plusieurs jours voire plusieurs semaines. Si vous les trouvez un peu mous avant de les mettre dans de jolies boites ou en sachets. Alors, passez-les au four à 170 °C ou 340 ° F pendant quelques minutes. Faites-les refroidir avant de les conditionner. Par contre, si vous les décorez avec un glaçage au sucre, il est préférable de le faire avant de les mettre en boite.

Étoiles au citron                                                                 Tuiles aux amandes

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  Tuiles au sarrasin et à l’orange                                       Sablés aux épices

                         

Biscuits aux flocons d’avoine                                       Biscuits aux noisettes

Sablés à la vanille

Les noix croquantes feront un cadeau fort apprécié pour l’apéritif ou une collation. Elles peuvent être cuisinées jusqu’à deux semaines à l’avance et conservées dans une boite en fer ou un bocal en verre hermétique. Goûtez-les avant de les mettre dans vos contenants de fête. Si elles sont un peu molles, mettez-les quelques minutes au four à 150 °C ou 300 °F. Ensuite, laissez-les refroidir complètement avant de les conditionner.

Noix croquantes

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Les gourmandises qui ne contiennent pas d’œuf cru et se conservent plusieurs jours :

Les rochers croquants                                                                     Les boules croquantes

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Les bouchées au chocolat genre Bounty           Les bouchées ou truffes aux pistaches

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Par contre, toutes les préparations qui contiennent des œufs non cuits doivent être confectionnées peu de temps avant d’être offertes. En effet, le temps de conservation n’est que de deux jours.

Bons préparatifs !

Huile de coco

Dans de nombreux magazines, dans les réseaux sociaux, on parle de plus en plus de l’huile de coco mais qu’en est-il réellement?

Je n’aborderai dans cet article que son utilisation en cuisine, car il existe bien d’autres domaines pour lesquelles elle est utilisée.

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Nommée aussi huile de coprah, elle est connue depuis longtemps. Elle est produite sous les tropiques où elle est couramment utilisée pour de multiples usages.

Il existe plusieurs sortes d’huile de coco:

  • L’huile de coco vierge est extraite par pression de la pulpe fraîche de la noix de coco, pelée et broyée. Elle a un petit goût de noix de coco et un peu son odeur. L’huile de coco extra vierge est une huile plutôt à usage alimentaire.
  • L’huile de coco raffinée est extraite à partir de copeaux noix de coco séchée ou fumée ce qui donne du coprah. Elle est ensuite raffinée et désodorisée. Le raffinage ne change pas la composition des gras. Elle n’a plus le goût ni l’odeur de la noix de coco et est beaucoup moins saine. Par contre, elle est beaucoup moins chère aussi. Pour la différencier avec l’huile de coco vierge, elle est plutôt nommée huile de coprah.
  • L’huile de coco hydrogénée ou partiellement hydrogénée est essentiellement utilisée par l’industrie agro-alimentaire. Elle subit de nombreux traitement chimiques. Ce sont les gras trans que l’on trouve dans certains aliments fabriqués industriellement. Il faut en consommer le moins possible.

Côté cuisine:

  • Son aspect: du fait de la quantité importante en gras saturés comme pour l’huile de palme ou les graisses animales, fait qu’elle est solide à température ambiante contrairement aux autres huiles. Il faut donc en tenir compte en pratique, car selon ce que l’on doit faire on doit la faire fondre avant de l’utiliser. Cette propriété est intéressante en pâtisserie. Elle donne une texture onctueuse et fondante à la pâte à tarte, aux gâteaux et aux biscuits. Comme elle durcit après refroidissement, elle peut donner des préparations plus épaisses que lors de la fabrication.
  • Son goût: l’huile de coco vierge a un petit goût de noix de coco. Cela peut-être très intéressant pour la préparation des plats exotiques ou lorsque l’on veut ajouter une saveur supplémentaire. De plus, elle a une saveur légèrement sucrée.
  • Sa résistance à la chaleur: l’huile de coco supporte les températures élevées. Elle ne se décompose pas à la chaleur, ne perd pas ses propriétés et ne devient pas toxique.

Mon avis après de nombreuses utilisations:

  • J’apprécie particulièrement l’huile de coco pour remplacer l’huile de colza ou l’huile d’olive dans  les préparations exotiques, car elle apporte une saveur subtile de noix de coco ou la renforce si vous ajouter du lait de coco.
  • En pâtisserie, elle apporte de l’onctuosité. Si vous l’utilisez pour remplacer le beurre, il en faudra 25% de moins, car comme c’est une huile, elle ne contient que du gras contrairement au beurre qui contient de l’eau et du gras. Par contre pour remplacer une huile, on met la même quantité.
  • Du fait qu’elle durcit et est solide à température ambiante, elle est intéressante lorsque l’on confectionne des préparations sans cuisson.

Voici quelques recettes cuisinées avec l’huile de coco:

Muffins aux bleuets ou myrtilles

Pâte à tartiner aux noisettes

Cookies moelleux au quinoa et pépites de chocolat

Carrés aux fraises

Petits gâteaux banane, chocolat et noix de coco

Granola extra croquant

Rochers croquants

Curry de tofu aux poivrons

Côté santé :

A ce jour, peu d’études scientifiques ont été réalisées sur l’huile de coco contrairement à l’huile d’olive, de canola (colza) ou de soya. C’est pourquoi, Il est préférable de rester prudent par rapport à certaines allégations qui circulent.

Voici un petit résumé:

  • Elle ferait perdre du poids. Plusieurs études scientifiques ont constaté que les personnes consommant de l’huile de coco chaque jour perdaient un peu de poids, mais que cet effet disparaissait après un mois d’utilisation. Elle ne participe pas à la prise de poids en raison de la présence d’acides gras saturés qui sont rapidement brûlés, mais cela reste quand même du gras et comme tous les corps gras ils doivent être consommés avec modération.
  • L’huile contient presque uniquement des acides gras saturés, environ 90%. Mais à la différence des graisses animales, également très riches en acides gras saturés, elle contient une quantité inhabituelle d’acides gras à chaîne moyenne (TMC), environ 50% d’acide laurique que le corps a beaucoup de mal à stocker et qui sont directement utilisés par l’organisme pour apporter de l’énergie.
  •  La particularité de l’huile de noix de coco découle de son contenu élevé en acide laurique, un acide gras à chaîne moyenne comme expliqué ci-dessus. En effet, parce que son métabolisme est différent des acides gras à chaînes plus longues, il aurait un effet neutre sur le cholestérol. En somme, il ferait augmenter le «mauvais» cholestérol (LDL), mais également  le « bon » (HDL).
  • L’acide laurique aurait une action pour stimuler le système immunitaire. En effet, les graisses présentes dans l’huile de noix de coco ont des qualités nutritives très proches de celles trouvées dans le lait maternel ainsi que des propriétés immunitaires identiques.
  • Elle aurait des propriétés antibactériennes, antifongiques et également des propriétés anti-inflammatoires.
  • Elle pourrait ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer.

En conclusion, l’huile de coco vierge est une matière grasse qui peut être utilisée en cuisine, mais pas en remplacement d’autres matières grasses comme l’huiles d’olive ou de colza (canola).

 

 Sources:

Extenso, Santé innovation, huile de coco info, Santé Canada, Alzheimer Society of British Columbia, Fondation des maladies du coeur, Newgent J. Coconut Oil – What Is It All About?, journal of medical food

Quelques idées pour éviter le gaspillage alimentaire

Pourquoi parle-t-on de plus en plus de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Des études à ce sujet font apparaître que chaque Français jette en moyenne 20 kg d’aliments par an à la poubelle!!! 20kg!!! C’est énorme!!!

  • 7 kg d’aliments encore emballés,
  • 13 kg de restes de repas, de fruits et légumes abîmés et non consommés… ce qui représente plus de 400 € jetés par les fenêtres et c’est bien dommage.

Bien sûr, ce n’est pas toujours facile d’utiliser les restants des plats. Surtout, quand on a préparé ou acheté en trop grosse quantités. Lorsque vous recyclez tous ces aliments au lieu de les jeter, vous réalisez d’importantes économies. Alors, voici quelques idées qui nous l’espérons pourront vous aider à participer à la lutte contre le gaspillage et par la même occasion à faire des économie non négligeables.

1. Planifiez vos menus :

Prévoir à l’avance ses menus pour la semaine est un bon moyen de n’acheter que ce dont on aura besoin. Vous pourrez trouver dans cet article des menus équilibrés toujours validés par Élodie, la nutritionniste du site.

2. Préparez à l’avance votre liste de courses :

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A partir des menus que vous avez prévus pour une semaine ou plus, listez les aliments dont vous aurez besoin pour leur réalisation. Mais, tenez compte de ce qui vous reste dans votre réfrigérateur, congélateur et garde-manger. Un bon moyen de ne pas être pris au dépourvu en cas de changement de menu à la dernière minute c’est d’avoir suffisamment de réserves sous la main. Et n’oubliez pas de les noter sur votre liste quand des aliments manquent dans vos réserves.

3. Lors de vos achats :

Faites attention aux dates pour avoir le temps de consommer les aliments. Prenez les produits qui indiquent la date la plus éloignée de la date du jour de vos achats. Et, n’hésitez pas à prendre les produits au fond du rayon plutôt que ceux qui paraissent les plus accessibles. En effet, les produits rangés au fond des rayons sont ceux qui ont la date de péremption la plus longue.

Une chose importante aussi, tenez-vous à votre liste. Et, ne succombez pas à la tentation d’acheter les produits en promotion ou en tête de gondole. En effet, ce sont rarement de bonnes affaires. Vous risquez d’acheter des aliments dont vous n’aurez pas l’utilité et qui sont plus chers que ceux rangés dans les rayons.

Vérifiez que les emballages sont en bon état et ouvrez les boites à œufs pour voir s’ils ne sont pas cassés.

Achetez les surgelés et les produits frais en dernier et mettez-les dans un sac isotherme afin d’éviter de rompre la chaîne du froid ce qui pourrait endommager vos aliments.

4. Rangez les aliments dans votre réfrigérateur au bon endroit :

Les zones de froid peuvent être situées différemment selon les marques de réfrigérateur.

  • Dans la porte ( entre 6 et 8 °C) : les œufs, beurre, lait, jus de fruits, sauces du commerce et confitures entamées.
  • Dans la partie haute (zone entre 4 et 6 °C) : yaourts, fromages frais, crème fraîche, plats, légumes et fruits cuisinés maisons.
  • Dans la partie centrale ou zone froide (de 0 à 4 °C) : viandes, charcuteries, viandes et poissons frais, produits traiteurs frais, crèmes, desserts lactés, produits en cours de décongélation, produits frais entamés, fromages, jus de fruits frais, salades emballées, plats cuisinés du commerce (plats en sauce, pâtisseries,…)
  • Dans le bac à légumes (8 à 10 °C) : légumes et fruits frais lavés ou emballés prêts à être lavés.
  • Et veillez à mettre toujours devant les aliments les plus anciens.
  • Entreposez les plats cuisinés dans des boites hermétiques. Recouvrez les sauces, crèmes d’un film cellophane ou de papier aluminium afin qu’ils n’absorbent pas les mauvaises odeurs ou goûts présents dans le réfrigérateur.
  • et n’oubliez pas de supprimer les emballages en carton qui pourraient contaminer l’intérieur de votre réfrigérateur.

frigo

5. S’y reconnaître dans les dates de péremption :

Les produits alimentaires préemballés comportent une mention indiquant la date limite de consommation (DLC) ou la date de durabilité minimale (DDM).

  • La DLC ou Date limite de Consommation ou « à consommer jusqu’à » : elle concerne les produits dits fragiles comme la viande, le poisson, les plats cuisinés frais, les pâtisseries et les produits laitiers. Il est conseillé de ne pas consommer ces denrées après leur DLC car il y a un risque d’ intoxication alimentaire. Ceci est conseillé par de nombreux organismes gouvernementaux. Mais, avec la lutte contre gaspillage alimentaire, il est possible de la dépasser. C’est le cas des yaourts qui peuvent être mangés jusqu’à 2 semaines après la DLC. La charcuterie emballée et les fromages peuvent également être consommés plusieurs jours après. Un bon moyen pour en être sûr c’est de sentir et regarder le produit. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à le jeter. Les produits dont la DLC est dépassée ne doivent pas être congelés.

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  • La DDM (date de durabilité minimum) anciennement appelée la DLUO (Date limite d’utilisation optimale ou « consommer de préférence avant le … » ou « à consommer avant fin … ».

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Au delà de cette date, l’aliment est toujours consommable plusieurs semaines voir plusieurs mois ou années après la date indiquée. Il n’y a pas de risque pour la santé mais son goût et sa valeur nutritive peuvent être altérés.

Il est possible de garder les aliments même lorsque la DDM est dépassée :

  • Les friandises, biscuits salés ou sucrés, les sauces, les huiles, les fromages à pâte dure, les laits stérilisés, le beurre et la margarine peuvent être consommés pendant 2 mois après la fin de la DDM.
  • Les produits secs (le sel, le sucre, la farine, le couscous, la semoule, le riz, les pâtes, les légumineuses, le café, le thé, les poudres instantanées pauvres en graisses), l’eau, les jus de fruits (hors jus frais), les conserves dans des boites en métal non bosselées et des bocaux de verre, le sirop, le miel, le chocolat, les surgelés peuvent être consommés plusieurs mois voir plusieurs années après la DDM.
  • Le cas des œufs est particulier. Vous trouverez tous les renseignements dans notre article.
  • Les fruits et des légumes  peuvent être gardés plusieurs jours à température ordinaire ou au frais dans le bac à légumes du réfrigérateur dans des boites hermétiques ou des sacs en plastique sauf les asperges et les champignons qui doivent être mis dans des sachets en papier. Les pommes de terre et autres tubercules (patates douces, rutabaga,…), l’ail et l’oignon et les cucurbitacées comme le potiron doivent être mis dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière et vous pouvez les garder plusieurs mois.

6. Utilisez les aliments autrement :

Les épluchures :

Il est possible de cuisiner certaines parties des légumes que l’on épluche. Il en va ainsi: des pieds de brocolis ou chou-fleur, des tiges des herbes aromatiques (persil, basilic, aneth,… ou du cresson, du pourpier,…), des fanes (carottes, radis, …), des feuilles de betteraves, de céleri, de navets, des panais… En effet, vous pouvez les incorporer dans un potage, une tarte, une quiche, une purée ou faire du pesto.

Les épluchures des pommes de terre, panais, carottes bio ainsi que les pommes peuvent être cuisinés pour faire des chips en les enrobant d’épices et les faisant cuire à 110 °C pendant 1 à plusieurs heures jusqu’à ce qu’elles soient croquantes.

Les pelures des agrumes peuvent être zestées ou confites.

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Les aliments abîmés :

Ne jetez pas les fruits abîmés ou trop mûres. Vous pouvez en faire de délicieuses compotes, des salades de fruits, des smoothies , des confitures ou les réduire en purée et les intégrer dans une préparation dans le but de réduire la quantité de corps gras. Voici quelles idées de recettes :

Petits pains banane aux noix

Gâteaux aux bananes et au chocolat

Muffins aux poires et aux noisettes

C’est la même chose pour les légumes abîmés. Vous pouvez les cuisiner dans des purées, des soupes, des poêlées, des gratins.

Votre salade ou vos fines herbes sont toutes flétries et ramollies. Un moyen de les revigorer c’est de les plonger dans de l’eau tiède à 35 °C environ 95 °F pendant au moins 1/2 heure. Elles vont redevenir toutes fraîches mais il faut les utiliser dans les heures qui suivent ce sauvetage.

Fruits et légumes peuvent aussi être congelés si vous n’en avez pas l’utilité dans l’immédiat. Vous trouverez un tas de conseils dans ces articles 1 et 2

Autres déchets mis souvent à la poubelle :

Les os, carcasses de poulet, carapaces de crustacés ou parures de poisson (têtes, arêtes centrales, arêtes, queues et même peau) peuvent être cuisinés pour faire de délicieux bouillons comme le bouillon de volaillele bouillon de crustacés ou le fumet de poisson. Ils peuvent vous servir pour aromatiser une sauce, un plat, un potage ou pocher un aliment.

7. Congelez :

Vous avez cuisiné en trop grande quantité. Pas de problème ! Conditionnez vos plats cuisinés, vos accompagnements (riz, quinoa, pâtes, ….), et certains desserts  en portions individuelles pour de futurs lunchs ou si vous en avez assez pour toute la famille en plat collectif que vous pourrez servir les jours où vous n’avez pas le temps de cuisiner. Vous pouvez les stocker dans des boites hermétiques spéciales congélation, des barquettes en aluminium ou des sachets en plastique mais n’oubliez pas de les étiqueter en indiquant ce qu’ils contiennent ainsi que la date de congélation.

congelation

Vous avez acheté un gros bouquet de persil mais il vous en reste une bonne partie. Alors avant qu’elles ne s’abîment congelez vos herbes aromatiques avant qu’il soit trop tard.

Voici un petit tableau pour savoir le temps de conservation des produits congelés (source Passeport santé)

Aliments  Durée de congélation maximale
Restes – viandes et légumes Entre 2 et 3 mois
Soupes 4 mois
Fruits et légumes 12 mois
Pains 2 mois
Lait 6 semaines
Viande hachée Entre 2 et 3 mois
Bœuf, rôti ou biftecks Entre 10 et 12 mois
Poulet 6 mois
Poisson gras 2 mois

8. Idées pour accommoder des restes :

Il y a de multiples façons d’accommoder les restes.

  • un reste de pâtes, peut devenir une salade. Vous pouvez le compléter avec une sauce, des champignons, de la viande, du tofu, des fruits de mer, des aromates, du fromage. Soyez inventif ou allez sur le web. Il regorge d’idées. Même chose pour un reste de rizde boulgour ou de maïsetc…
  • Un reste de ratatouille.
  • Faites des omelettes avec des petits restes de légumes, viande ou poisson.
  • Le pain peut avoir une seconde vie car il offre de nombreuses possibilités. Pour les connaître voici nos articles à son sujet : comment utiliser le pain restant 1 et 2

9. Compostez :

Un bon moyen aussi de réduire la taille des poubelles c’est de mettre tous vos déchets végétaux, thé, café moulu dans un composteur. Si vous n’avez pas de jardin, il existe des composteurs pour appartement, des composteurs collectifs et certaines communes en font le ramassage. Renseignez-vous. Tous ces déchets auront une seconde vie pour enrichir la terre et donner de beaux végétaux.

Sources :

Connaissances professionnelles et personnelles. Agriculture.gouv, consoglobe, UFC que choisir, 50 millions de consommateurs, Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), ADEME.

Réussir ses muffins

Ce n’est pas toujours aisé de réussir des muffins légers et moelleux. Alors, voici quelques conseils qui pourront peut-être vous aider.

Petite histoire des muffins:

Les muffins sont des petits gâteaux qui seraient originaires du Pays de Galles où ils auraient été inventés au XIème siècle. La recette aurait été apportée par les nombreux migrants sur le continent nord américain où ils sont devenus des incontournables. Mais, on lui prête aussi une autre  origine qui viendrait du français moufflet (petit pain mou) et de l’allemand « muffen » (petit gâteau). Ce muffin qui nous vient d’outre atlantique est devenu très populaire en Amérique du nord vers la fin du XVIIIème siècle grâce à une découverte « la perlasse » (carbonate de potassium), ingrédient indispensable à sa levée.

Les muffins sont des préparations mi-pains rapides, mi-gâteaux. Ils ont une technique et une composition qui leur est propre et n’ont rien à voir avec les cakes ou autres préparations qui se disent muffins. Les réussir n’est pas forcement évident. Cela relève parfois du parcours du combattant pour les obtenir bien gonflés et moelleux qu’ils soient sucrés ou salés. Aussi, après bien des expériences heureuses et malheureuses, de nombreux essais et de nombreuses lectures, voici quelques conseils qui, je l’espère, vous permettront d’atteindre la perfection et la dégustation suprême.

Les ingrédients de base:

  • Les ingrédients secs

Il s’agit de la farine, du sucre, du sel, de la levure ou poudre à lever et / ou du bicarbonate, des noix, des fruits, des légumes ou autres garnitures et parfum secs comme cacao, épices,…

La farine sert de constituant de base. Si vous utilisez une farine avec gluten, il est primordial de mélanger le moins possible la pâte, car elle deviendrait élastique et vos préparations plates et lourdes.

La levure ou poudre à pâte et/ou le bicarbonate en liaison avec un élément acide permet à la pâte de lever.

Le sucre apporte du goût, mais aussi de l’onctuosité. Il adoucit les saveurs acides et donne du croustillant lors de la cuisson s’il est mis sur le dessus.

Les noix ou autres fruits oléagineux, les fruits, les légumes et autres garnitures apportent les saveurs.

Le sel est un exhausteur de goût c’est à dire qu’il renforce les parfums et une pincée suffit à relever le goût.

  • Les ingrédients liquides

Il s’agit du lait ou de ses substituts, du gras fondu ou huile, des œufs et de l’acide qui va permettre la réaction chimique avec le bicarbonate et faire gonfler la pâte.

Le lait ou autre produit laitier est toujours présent dans la confection des muffins. Généralement le lait de beurre ou babeurre est utilisé. On peut le remplacer par du lait Ribot, du kéfir ou autre lait fermenté. Il apporte un petit goût supplémentaire et son acidité ralentit la formation de gluten. Il est aussi possible de prendre du lait sur ou du yaourt. Vous pouvez aussi utiliser du lait ordinaire ou un substitut du lait (boisson d’amande, boisson de soja,…) mais il faut ajouter un acide : 250 ml de liquide et 1 cuillère à soupe de jus de citron ou de vinaigre.

Le gras fondu ou l’huile apporte du moelleux et ralentit le durcissement des muffins dans le temps. L’huile évite davantage le dessèchement que le beurre et allège plus la pâte. Il est préférable d’utiliser du beurre mou plutôt que fondu.

Bon à savoir : 100 g de beurre équivaut à peu près à 70 à 80 g d’huile soit 100 ml.

L’œuf sert de liant mais aussi, par sa teneur en graisse, il apporte du moelleux et du goût.

L’acide (jus de citron, vinaigre) est indispensable à la réaction chimique pour que le bicarbonate fasse gonfler la pâte.

Les purées de fruits, de légumes, de légumineuses sont à mettre avec les liquides.

  • Composition de base (source « La chimie des desserts) de Christina Blais

Pour 250 ml ou 1 tasse de farine il faut environ:

2 à 3 cuillères à soupe de gras

1 à 2 cuillères à soupe de sucre

125 ml ou 1/2 tasse de lait

1/2 œuf

1,5 à 2 cuillères à café de levure ou poudre à pâte

  • Astuces pour faire des muffins plus santé et plus nutritifs

–  Remplacez 1 œuf par 1/2 banane ou 1/2 avocat.

– Mettez moins de gras : (source Extenso)

ingrédients de la recette originale

Substitutions faibles en matières grasses

1 œuf entier

2 blancs d’œufs

125 ml d’huile

125 ml de compote de pommes non sucrée ou de bananes écrasés
ou
60 ml de compote de pommes non sucrée et
60 ml de lait à 1 % mg
ou
60 ml de compote de pommes et
60 ml d’huile

250 ml de margarine ou de beurre

125 ml de compote de pommes et
125 ml de margarine non hydrogénée ou de beurre
ou
250 ml de compote de pommes et
45 ml de mélasse ou de jus d’ananas

250 ml de margarine et 60 ml d’huile

125 ml de jus d’ananas et
125 ml de compote de pommes et
60 ml de babeurre

 – Mettez moins de sucre : (source Extenso)

Ingrédients de la recette originale

Substitutions faibles en sucre

250 ml de sucre

125 à 180 ml de sucre

250 ml de sucre

125 ml de sucre

et 125 ml de purée de dattes*

250 ml de sucre

250 ml de compote de pommes non sucrée

250 ml de sucre

250 ml de purée de dattes*

250 ml de sucre

180 ml de sucre et 75 ml de lait en poudre

125 ml de confiture ou de gelée

125 ml de confiture ou de gelée non sucrée ou à faible teneur en sucre

*Pour préparer de la purée de dattes, faites bouillir 1 ½ tasse d’eau dans une casserole et intégrez 500 g de dattes (tendres et dodues de préférence) dénoyautées et coupées en dés. Laissez mijoter le tout à feu moyen pendant un peu moins de 10 minutes. Retirez la préparation du feu et réduisez le tout en purée à l’aide d’un robot culinaire ou d’un pied-mélangeur.

Les épices (cannelle, gingembre, muscade,…) et les parfums ( vanille, amande amère, citron,….) permettent de moins sucrer vos muffins. Et n’oubliez pas la petite pincée de sel qui va exacerber tout cela.

Mettez plus de fibres :

Pour augmenter la valeur nutritive de vos muffins et ainsi que la quantité de fibres vous pouvez ajouter des flocons d’avoine, de quinoa, de sarrasin, des germes de blé, des graines (courges, chia, lin,….). Remplacez la farine par le même volume de légumineuses (pois chiche, haricots en grains, ….). Utilisez de la farine complète à la place de la farine blanche.

Le matériel de base :

La confection des muffins nécessite 2 saladiers :

1 grand pour les ingrédients secs

1 plus petit pour les liquides

une cuillère en bois

une cuillère à glace ou à soupe

des moules à muffins.

Pour cuire vos muffins, vous avez plusieurs possibilités. Utiliser le moule support à caissettes en papier à muffins ou des moules à silicone souples individuels ou un grand à alvéoles. Le choix vous incombe. Pour les manger facilement sans être embêté avec le papier, mieux vaut utiliser les moules en silicone. Avec les enfant c’est l’idéal. Pour les transporter, pour un anniversaire, une fête, les cuire dans des caissettes originales est du plus bel effet.

moule à muffins 3     moule à muffins2    moule à muffins4

 

Astuces pratiques :

  1. Préchauffez le four en général entre 180 et 200 °C ou 350 et 390 °F.
  2. Utilisez 2 saladiers différents, un pour les ingrédients secs et un pour les ingrédients liquides.
  3. Lorsque vous mettez des fruits frais et que vous voulez qu’ils soient bien répartis dans vos muffins. Prélevez une petite quantité de farine et enrober-les avec comme on le fait pour les cakes et autres pâtes levées. Vous pouvez aussi les mettre dans les ingrédients secs et les enrober.
  4. Si vous utilisez des fruits surgelés ne les décongelez pas. Mettez-les avec les ingrédients liquides.
  5. Versez les liquides sur les ingrédients secs et mélangez juste ce qu’il faut pour humidifier. 2 à 3 tours suffisent. S’il reste de la farine non incorporée et que la pâte forme des grumeaux c’est normal. Si vous mélangez trop vos muffins seront plats et lourds.
  6. Ne remplissez pas vos moules à plus des 3/4. Trop remplis, ils ne lèveront pas correctement.
  7. Utilisez une cuillère à glace, très pratique pour remplir les moules. Mais, une cuillère à soupe peut aussi faire l’affaire.
  8. Si vous voulez qu’ils soient croustillants. Saupoudrez un peu de cassonade ou de sucre en grains au dessus.
  9. Faites cuire la pâte aussitôt mise dans les moules. Ne laissez surtout pas reposer la pâte.
  10. Mettez vos plaques au milieu du four si vous n’avez pas de four à chaleur tournante.
  11. N’ouvrez pas le four pendant au moins 10 minutes. Le temps de cuisson des muffins varie entre 10 et 25 minutes selon la température du four, les garnitures et la grosseur des muffins. En général, il est de 15 minutes.
  12. Pour savoir s’ils sont cuits, utilisez un cure dent. Si le cure dent ressort sec c’est qu’ils sont cuits.
  13. Attendez qu’ils soient tièdes pour les démouler. C’est encore tièdes peu après la cuisson qu’ils sont les meilleurs car ils sont délicieusement moelleux et légèrement croquants autour.
  14. Vous pouvez les conserver 2 à 3 jours dans une boite hermétique au réfrigérateur mais ils sèchent vite et il faut les réchauffer environ 15 à 20 secondes au four au micro-ondes avant de les manger.
  15. Ils se congèlent très bien dans des sachets ou des boites hermétiques. Pour les décongeler passez-les 10 minutes au four à 180 °C ou 350 °F entourés dans un papier aluminium ou 1 minute au four à micro-ondes entourés d’une feuille de papier absorbant légèrement humide.

Bonne réussite.

Quelques recettes de muffins sucrés :

Mini muffins poire et pépites de chocolat

Mini muffins aux deux chocolats

Muffins à la rhubarbe et aux canneberges

Muffins aux myrtilles ou bleuets

Muffins courges butternut et noix

Les muffins salés:

Muffins courgettes, feta et tomates

Sources:

Connaissances personnelles et professionnelles

livre : « La chimie des desserts » de Christina Blais

sites internet : Extenso, nos petits mangeurs, cuisine AZ

 

5 conseils pour gagner du temps en cuisine

Le travail, les enfants, les courses, les trajets,… les journées sont bien chargées et le temps à consacrer à la préparation des repas est très souvent réduit. Vous voulez garder une alimentation équilibrée et ne pas tomber dans la malbouffe ? Alors, voici 5 conseils pour vous aider :

Conseil n°1 : L’organisation

S’O R G A N I S E R est une des clés pour gagner du temps en cuisine. Mais comment faire ?

  • Planifiez vos menus de la semaine à l’avance. Ainsi, vous vous en tiendrez à votre liste de courses quand vous irez à l’épicerie et vous ferez en plus de belles économies ! De ce fait, vous ne ferez vos courses qu’une seule fois par semaine. Vous gagnerez temps et énergie.
    • Exemples de menus pour le soir

    • Exemple de menus de la journée pour une semaine.

  • Les réserves : ayez suffisamment de réserves pour cuisiner rapidement et ne pas être obligé d’aller sans cesse à l’épicerie.
  • Rangez vos aliments toujours au même endroit. Vous ne perdrez pas de temps à chercher ce dont vous avez besoin. Faites de même pour vos ustensiles de cuisine et rangez-les à proximité de leur lieu d’utilisation. Par exemple, les casseroles à côté de votre plaque de cuisson.
  • Ayez une poubelle à proximité du lieu de préparation. Cela vous évitera des allées et venues inutiles.
  • Organisez votre plan de travail quand vous cuisinez, voir Eplucher les aliments sans souci.
  • Lisez bien votre recette avant de commencer à la préparer. Sortez et pesez tous les aliments dont vous avez besoin à sa réalisation. Regardez les temps de préparation et la liste des ingrédients avant de vous lancer. Il est préférable de cuisiner les recettes connues et rapides à préparer quand le temps vous manque. Réservez les nouvelles recettes pour les périodes calmes.
  • Regroupez votre vaisselle au fur et à mesure au lieu de l’éparpiller. Cela dégagera votre plan de travail et vous permettra de continuer vos préparations sans être gêné. Et pour la vaisselle, n’hésitez pas à faire participer la famille !
  • Préparez des repas d’avance quand vous avez du temps (ex : le dimanche après-midi quand les enfants font la sieste) ou alors doublez les quantités que vous préparez et congelez-en la moitié. Vous aurez ainsi des repas tout prêts dans votre congélateur.
  • Préparez la table du petit déjeuner la veille cela évitera la bousculade matinale ou les petits déjeuners bâclés par manque de temps.

Conseil n°2 : Utiliser des aides culinaires

conserves

  • Achetez des fruits et légumes en conserve ou en surgelé. Vous évitez ainsi les corvées d’épluchage et de taillage. Si vous hésitez sur la valeur nutritive des conserves, lisez notre article.
  • Utilisez des fines herbes surgelées. Vous pouvez aussi les congeler vous-même. C’est un bon moyen d’éviter le gaspillage en jetant les bouquets entamés et ensuite inutilisés.
  • Utilisez des pâtes à tarte prêtes à l’emploi pour vos tartes. Vérifiez leur composition en privilégiant celles qui contiennent le moins d’ingrédients et dont les noms sont connus.
  • Achetez des aliments prêts à l’emploi comme les fromages râpés, les bouillons déshydratés,… et accessoirement les crudités et les salades en sachets si vraiment vous n’avez pas le temps.

Conseil n°3 : Choisissez les bonnes techniques culinaires ou utilisez des astuces gain de temps

  • Taillez vos aliments en petits morceaux, le temps de cuisson sera réduit et vos préparations seront prêtes plus vite.
  • Faites bouillir votre eau dans une bouilloire pour cuire plus vite vos aliments à l’eau.
  • Utilisez des cuillères ou des tasses à mesurer qui sont plus rapides à utiliser qu’un verre mesureur ou une balance. voir notre article sur les mesures et équivalences.

mesure   tasse mesure

  • Préparez un shaker de vinaigrette pour assaisonner rapidement vos salades.
  • Faites cuire pâtes, riz, pommes de terre, quinoa,… en doubles portions pour pouvoir les apprêter de façons différentes au cours de la semaine. Vos repas seront plus vite prêts . Vous pouvez aussi congeler riz, boulgour, semoule, quinoa, semoule pour en avoir d’avance. Cela vous fera gagner du temps.
  • Cuisinez vos recettes en double ou plus. Vous ne mettrez pas beaucoup plus de temps à les préparer mais vous y gagnerez en temps et en argent car vous pourrez congeler des portions pour les jours où vous ne pouvez vraiment pas cuisiner ou lorsque vous avez envie de faire autre chose.
  • Lorsque vous préparez de la pâte à pizza ou à tarte faites en plusieurs portions et congelez-les. Mais il faudra pensez à les décongeler à l’avance avant de les utiliser. Si vous ne savez ou ne voulez pas préparer vos pâtes, vous pouvez les acheter prêtes à l’emploi.
  • Les épluchages : épluchez salade et légumes dont vous avez besoin en une seule fois pour les 2 à 3 jours qui suivent et conservez-les dans des sachets ou des boites prévues pour les crudités. Il existe également des sachets spéciaux pour les crudités qui permettent de les conserver plusieurs jours.

sac-a-salades

Conseil n°4 : Utilisez du matériel gain de temps

Inutile d’avoir une multitude de robots culinaires. Seuls certains sont vraiment des outils gain de temps.

  • Le four à micro-ondes : la cuisson au four à micro-ondes permet des cuissons rapides et préserve une grande partie des vitamines et des minéraux.
  • La cocotte minute permet de diminuer de moitié les temps de cuisson. Idéale pour les cuissons longues quand on est pressé.
  • Le robot culinaire permet d’effectuer de nombreux types de préparations (hacher, mixer, malaxer, pétrir, ….). Choisissez-le robuste et complet de façon à en avoir un seul, mais qui vous durera de nombreuses années.
  • Le mixer plongeant est l’appareil idéal pour mixer potages et compotes sans avoir un tas de vaisselle à laver. Pour bien l’acheter, suivez nos conseils.
  • Une planche à découper, prenez-la plutôt grande pour être à l’aise dans vos gestes. Une fois vos aliments taillés, utilisez-la pour les transporter jusqu’au lieu d’utilisation. Choisissez-la plutôt légère et facile à nettoyer et désinfecter.
  • Investissez dans de bons couteaux pour un taillage plus rapide.
  • Un couvercle spécial anti graisse ou anti éclaboussures est très pratique pour réduire les nettoyages.

couvercle anti graisse                       Couvercle-anti-eclaboussures

Conseil n°5 : Déléguez

Family cooking together in kitchen

  1. N’hésitez pas à faire participer tous les membres de la famille pour la préparation des repas et les tâches périphériques (vaisselle, rangement du lave vaisselle, mise du couvert, poubelles…).
  2. Même les petits peuvent participer à la confection des repas. Ce sera l’occasion d’être ensemble, d’initier les enfants à la cuisine et d’éviter que vos enfants boudent les plats que vous préparez. Ils seront très fiers de ce qu’ils ont fait et mangeront sans hésitation.
  3. Pour les courses, c’est pareil. A partir d’un certain âge et en fonction de la proximité des magasins, les enfants peuvent aller vous dépanner.

Et pour compléter tous ces conseils, vous pouvez aussi lire aussi :

Petites astuces pour gagner du temps en cuisine

Quelques astuces pour faire des économies

Bien choisir les céréales pour le petit déjeuner

Flocons d’avoine, flakes croquants, muesli, céréales de soja, de quinoa ou et de lin, nature, au miel ou au chocolat… Difficile de faire le bon choix devant la centaine de céréales à petit déjeuner que l’on retrouve dans les supermarchés. Voici quelques conseils pour commencer  la journée du bon pied :

Céréales à déjeuner : un déjeuner rapide

Faciles à manger et rapide à servir, les céréales à déjeuner ont tout pour plaire :

  • Des fibres alimentaires, pour favoriser le transit intestinal.
  • Des vitamines et des minéraux, comme le fer et l’acide folique, deux éléments nutritifs dont les besoins sont difficiles à combler chez les femmes en âge de procréer.
  • Généralement peu de matières grasses
    En y ajoutant du lait, elles deviennent une source de protéines, de vitamine A, de vitamine D (vérifiez les étiquettes) ainsi qu’une excellente source de calcium. Il ne reste plus qu’à y ajouter des fruits frais et/ou secs,  des graines ou des noix (lin, tournesol, noix, amandes,….) et voilà un déjeuner équilibré! Les céréales constituent donc une excellente option pour le petit déjeuner. Mais encore faut-il savoir bien les choisir. Beaucoup d’entre elles contiennent peu de fibres, beaucoup de sucre ajouté et parfois beaucoup de sel.

Pour choisir une céréale à déjeuner nutritive, il faut vérifier la quantité de 3 éléments sur le tableau de la valeur nutritive apposé sur l’emballage : les fibres, les sucres et le sodium

 

Éléments nutritifs Teneur
Fibres Plus de 6 g par portion (meilleurs choix)

Plus de 4 g par portion (bons choix)

Sucres 10 g et moins par portion (meilleurs choix)

15 g et moins par portion (bons choix)

Sodium (quantité de sel) 140 mg et moins par portion (meilleurs choix)

240 mg et moins par portion (bons choix)

* une portion équivaut à 55 grammes de céréales

Et n’oubliez pas de vérifier sur l’étiquette la grosseur de la portion et celle que vous prenez. La valeur nutritive des céréales à déjeuner présentée sur l’étiquette peut varier d’une boite à l’autre. Par exemple, la teneur en sucres  peut-être donnée pour 125 ml alors que votre bol en contient 250ml, la céréale à déjeuner fournira alors 2 fois plus de sucre que ce que vous pensiez.

Vérifiez autant que faire ce peut la composition complète sur les étiquettes. Moins il y aura de produits inconnus et de conservateurs plus vos céréales seront bonnes pour la santé. Et même si vos chers petits préfèrent les céréales très colorées ou chocolatées, tenez bon et expliquez leur qu’elles sont mauvaises pour eux. L’éducation à la santé se fait dès le plus jeune âge.

Pourquoi prendre un bon petit  déjeuner est important :

Un petit déjeuner nutritif est important pour bien démarrer la journée.

  • Le petit déjeuner vous donne de l’énergie suffisante pour toute la matinée et évite les coup de fatigue.
  • Il vous évite les grignotages.
  • Il facilite le maintien d’un poids santé.
  • Il vous procure des éléments nutritifs difficiles à récupérer si vous le sautez.

Pour plus de renseignements sur le petit déjeuner, lisez notre article.

Elodie Gelin, nutritionniste

Sauce tomate maison

L’été est la période où les légumes sont à profusion dans les jardins, dans les champs et sur les étals. A ce moment-là, ils sont peu coûteux, gorgés de nutriments et tellement bons. C’est alors le moment de faire ses provisions comme la fourmi pour l’hiver. Si vous n’avez pas de potager, il y a probablement des champs d’auto-cueillette où vous pourrez récolter vos tomates. C’est l’occasion de passer un bon moment en famille. Sinon, faites vos provisions chez les petits producteurs locaux. Vous pouvez aussi profiter de la fin des marchés pour les avoir à un bon prix..

Faire sa sauce tomate n’est pas bien difficile. C’est un peu long avec la mise en bocaux mais cela en vaut vraiment la peine. De plus, vous pourrez vous en régaler pendant plusieurs mois si votre récolte a été importante. De plus, vous êtes sûr qu’elle est faite avec de bons aliments.

Après l’avoir faites plusieurs année de suite, j’ai un peu modifier les quantités des ingrédients pour qu’elle soit plus parfumée.

Alors, voici comment procéder :

Ingrédients :

pour 2 kg de tomates fermes mais mûres (Roma, Andine cornue, rondes, marmande, rose de Bernes, coeur de boeuf)

  • 2 grosses gousse d’ail
  • 1 gros oignon jaune environ à 200 g
  • 1 carotte
  • 2 petites branches de thym
  • 1 grande feuille de laurier
  • 1 branche de romarin de 15 cm environ ou 1 cuillère à soupe ou à table
  • 4 à 5 branches de persil
  • 2 branches de sarriette ou 1/2 cuillère à soupe ou à table
  • 1 branche de céleri avec les feuilles soit environ 70 g
  • 1 cuillère à café de sucre en poudre
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1/2 cuillère à café de curcuma
  • 1/2 cuillère à café de poivre moulu
  • 60 ml ou 1/4 de tasse d’eau si les tomates ne sont pas juteuses. Pour éviter d’ajouter cette eau, pressez un peu les tomates et recueillez le jus.

Cette quantité donne environ 1 à 1,2 l de sauce soit 3 bocaux de 350 ml.

N’hésitez pas à augmenter les proportions, cela ne demande pas beaucoup de temps en plus. Mais il faut pouvoir stériliser les bocaux rapidement après la préparation. Vous pouvez aussi congeler votre sauce dans des boîtes hermétiques. C’est très rapide mais moins pratique que les bocaux car il est nécessaire d’avoir un congélateur assez grand et surtout il faut décongeler la sauce avant de pouvoir l’utiliser ce qui est un peu long.

Préparation de la sauce tomate :

photo1

    1. Lavez les tomates, le persil et le céleri.
    2. Coupez les tomates en petits quartiers, éliminez le pédoncule, pressez-les légèrement pour recueillir un peu de jus. Faites cette opération dans un grand récipient à rebords puis versez-les dans une marmite.
    3. Epluchez la carotte et coupez-la en petits tronçons.
    4. Attachez les herbes aromatiques avec une ficelle de cuisine pour former un bouquet.

photo2

  1. Épluchez l’oignon et l’ail. Supprimez le germe de l’ail au besoin puis coupez les gousses en dés. Taillez l’oignon en lamelles.
  2. Coupez la branche de céleri en 2 ou 3 selon sa grandeur.
  3. Ajoutez le curcuma, le sel, le sucre et le poivre.
  4. Couvrez et faites chauffer à feu assez vif jusqu’à ébullition et que les tomates aient rejeté leur jus.
  5. Mélangez, poursuivez la cuisson sans couvercle à petite ébullition pendant 1 heure à 1 heure 30, selon l’épaisseur désirée, en remuant de temps en temps.
  6. Retirez le bouquet d’herbes.
  7. Mixez avec un mixer plongeant jusqu’à ce que la sauce soit bien onctueuse. Si vous trouvez qu’elle est trop liquide, faites mijoter jusqu’à l’épaisseur souhaitée. Vous pouvez aussi l’épaissir sans poursuivre la cuisson en ajoutant de la pâte de tomates ou concentré de tomates. Et si vous êtes courageux et que vous voulez respecter la tradition, passez votre sauce au moulin à légumes. Personnellement, j’ai fait les deux méthodes et je n’ai pas vu de différence.

Les bocaux utilisés :

Pour réaliser des conserves, il existe plusieurs sortes de bocaux en verre trempé résistant à la chaleur.

  • Les bocaux à clip avec un joint en caoutchouc de plusieurs contenances. Les bocaux sont réutilisables mais vérifiez à chaque utilisation que les bords de vos bocaux ne sont pas ébréchés ce qui risque de nuire à la stérilisation. Les caoutchoucs sont à usage unique et doivent être ébouillantés avant de les utiliser.
  • Les bocaux avec couvercle à visser avec un disque qui sert de joint appelés pot Mason au Québec. Comme pour les bocaux à clip, le bord en verre est à vérifier. Les disques qui servent de joint sont à usage unique et doivent être ébouillantés avant de les utiliser.

bocaux

Préparation des bocaux :

Il y a deux manières de procéder selon le mode de stérilisation que vous choisissez,

1. Si vous choisissez la stérilisation avec un stérilisateur ou une cocotte minute :

Dans ce cas, lavez les bocaux à l’eau chaude savonneuse, rincez-les bien à l’eau très chaude puis laissez-les sécher renversés sur un linge propre.

2. Si vous choisissez la stérilisation au four ou que vous voulez faire comme pour la confiture :

Les bocaux doivent être stérilisés avant de les remplir comme on procède pour les confitures.

On doit les stériliser en les immergeant 5 à 8 minutes dans l’eau qui bout puis en les faisant sécher retournés sur un linge propre. On peut aussi les placer dans le four à 150 °C ou 300 °F pendant 20 minutes.

Dans tous les cas, il est nécessaire de stériliser les caoutchoucs ou les rondelles qui serviront de joint en les plongeant dans l’eau bouillante pendant 5 minutes puis de les sécher sur un linge propre.

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Un petit truc pour ne pas se brûler lorsque vous récupérez vos verrines après la stérilisation, c’est d’utiliser une pince à barbecue :

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Conditionnement de la sauce :

1. Mise en barquettes pour la congélation :

Comme je l’ai dit plus haut. Si vous avez un grand congélateur et que vous ne voulez pas conserver votre sauce en bocaux. Mettez-la dans des boites hermétiques après refroidissement de la sauce dans la marmite couverte. Étiquetez les boîtes et faites congeler. La sauce se conserve jusqu’à 12 mois.

2. Mise en bocaux pour la stérilisation :

Versez la sauce chaude dans les bocaux nettoyés et vérifiés. Remplissez les bocaux jusqu’à 2 cm du bord. Essuyez les bords puis fermez hermétiquement les bocaux avec des caoutchoucs ou des rondelles stériles.

S’il vous reste un peu de sauce mais pas suffisamment pour un petit bocal, vous pouvez verser la sauce dans des bacs à glaçons. Les congeler puis au bout de quelques heures, les démouler et les mettre dans un sac congélation étiqueté.

sauce_glacon

Stérilisation des bocaux de sauce :

Il y a plusieurs façon de stériliser votre sauce :

1. La stérilisation avec un stérilisateur :

Il existe plusieurs types de stérilisateurs : les stérilisateurs ou bouilleurs à bocaux en acier galvanisé qu’il faut poser sur une surface chauffante et les stérilisateurs électriques.

DSCF0032      sterilisateur-a-bocaux-conserves axe bocaux

Les aliments sont mis dans des bocaux avec un couvercle et un joint hermétique. Les bocaux sont placés sur un axe et maintenus par des crochets. Mais, il est préférable de les entourer de chiffons de façon à ce qu’ils soient bien isolés lorsque l’eau bout. Mettez de l’eau jusqu’à 2 cm au-dessus des bocaux et faites chauffer.

Comptez 30 à 45 minutes pour stériliser vos bocaux de sauce tomate à 100 °C ou 210 °F. 30 minutes pour des pots de 350 ml et jusqu’à 45 minutes pour les pots de 1 l. Laissez refroidir avant de sortir les bocaux.

Si vous n’avez pas de stérilisateur, vous pouvez tout à fait prendre une marmite ou un faitout. Mettez des chiffons au fond, entourez les bocaux de chiffons, remplissez d’eau pour qu’ils soient bien recouverts. Vous pouvez mettre des pierres sur les bocaux pour ne pas qu’ils basculent puis faites comme avec un stérilisateur. Il faut porter l’eau à ébullition et compter 30 minutes à partir de l’ébullition pour stériliser la sauce.

2. La stérilisation avec une cocotte minute :

Posez les bocaux dans le panier ou sur le fond en prenant bien soin de tapisser le fond de chiffons. Entourez les bocaux de chiffons et recouvrez les bocaux d’eau. Mettez sur feu vif et faites monter la pression. Quand la pression est atteinte, baisser le feu et laissez un petit chuchotement.

Comptez 20 minutes à partir de la montée en pression. Laissez refroidir sans enlever la soupape avant de sortir les bocaux.

3. La stérilisation au four :

Une fois les bocaux stérilisés remplis de sauce bouillante et fermés, mettez-les dans la lèche-frites du four ou un plat creux rempli d’eau bouillante et faites chauffer le four à 150 °C ou 300 °F. Quand la température est atteinte, compter le même temps que pour une stérilisation en stérilisateur soit 30 à 45 minutes selon la contenance des bocaux. Vérifiez qu’il y ait toujours de l’eau dans le récipient et laissez refroidir sans ouvrir le four.

Personnellement, je n’ai jamais essayé cette méthode et je ne peux vous dire si elle est efficace.

4. La stérilisation comme pour la confiture :

Versez la sauce bouillante dans les bocaux qui ont été stérilisés jusqu’à 1 cm du bord. Essuyez le bord et fermez-les hermétiquement puis retournez-les sur un linge et laissez-les refroidir.

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Quand les bocaux sont refroidis, étiquetez-les avant de les ranger. Quand vous avez peu de sauce tomate à mettre en conserve cette méthode est pratique. La sauce se conserve plusieurs mois.

Vérification après stérilisation :

Lorsque les bocaux sont bien refroidis, il faut vérifier qu’ils sont hermétiquement fermés.
Dans le cas d’un bocal à joint en caoutchouc, ouvrir l’attache, le couvercle ne doit pas se désolidariser du bocal.
Pour les bocaux à vis, vérifier que le joint métallique ne s’enlève pas.

Si c’est malheureusement mal stérilisé et que vous avez peu d’échec, mettez le ou les bocaux au réfrigérateur et utilisez la sauce rapidement.

Étiquetage des bocaux :

L’étiquetage est très important pour retrouver facilement ce que vous voulez.
Sur l’étiquette il faut inscrire le nom du produit et surtout la date de fabrication.

Stockage et conservation des bocaux :

Les bocaux doivent être conservés à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.
Pensez à toujours mettre les conserves les plus anciennes sur le devant des étagères pour les consommer en premier.

La sauce tomate en conserve doit être consommée dans les 10 à 12 mois après stérilisation.

Pour plus de renseignements sur la stérilisation suivez ce lien.

Conservation de la sauce une fois le bocal ouvert:

Il n’est pas toujours facile d’utiliser la totalité du bocal. S’il vous en reste, la sauce se conservera 2 , 3 jours maximum. Au delà, malgré la conservation au froid, les micro-organismes se multiplient. Vous risquez une intoxication alimentaire. De plus, la tomate s’oxyde et le dessus noircit un peu, le goût est altéré.

Si vous ne savez quoi faire de votre restant de sauce plutôt qu’elle ne s’abîme et de la jeter. Mettez-la au congélateur dans un récipient hermétique avec une étiquette cela évitera le gaspillage alimentaire.

Sources :

  • Expériences personnelles et professionnelles
  • Le parfait
  • Que choisir

Les tomates

Je ne suis pas une experte en tomates. Depuis longtemps, je cultive quelques pieds pour le plaisir de les savourer avec plus ou moins de réussite. Mais, l’an dernier j’ai pu découvrir la culture d’un passionné qui a eu la gentillesse de me présenter sa collection de tomates anciennes et, comble de la satisfaction, de m’en faire déguster quelques unes. Aussi, j’ai voulu partager avec vous ce petit voyage au pays des tomates en vous faisant découvrir quelques variétés particulièrement intéressantes sur la plan gustatif.

L’andine cornue ou tomate des Andes :

      andine cornue          cornue des andes 2

C’est une variété ramenée il y a quelques années de la Cordillère des Andes par un collectionneur français. Les fruits sont allongés en forme de poivron et assez lourds, jusqu’à 150 g. C’est une des meilleures variétés. La chair est ferme, très parfumée et sans acidité. Elle contient peu de pépins et de jus. Elle est idéale pour les coulis et les plats avec des tomates cuites ou pour confire.

La tomate ananas :

toamte ananas

Son nom vient de sa couleur jaune orangé. C’est une des meilleures variétés anciennes. Son fruit est très gros, de 250 g à 400 g et parfois plus. Sa chair ferme, juteuse et dense a un goût incomparable. Sa saveur est douce, parfumée et sucrée. Elle est excellente en salade.

La Berbeley Tie Dye:

Berkeley Tie Dye réduite

C’est une grosse tomate qui peut peser jusqu’à 1 kg et mesurer plus de 10 cm de diamètre. Elle provient d’une hybridation entre le Green Zébra et la Cherokee Purple créée en Californie ce qui fait qu’elle est rouge avec des stries vertes. Sa saveur est sucrée, fruitée et légèrement acide. Elle est bonne en salade mais elle est un peu fade. On peut l’utiliser aussi en sauce, coulis ou cuite.

La cœur de bœuf :

Ceur de Boeuf réduite

La vraie tomate cœur de bœuf ancienne ou Cuor di Bue est d’origine italienne. Elle peut-être orange, rose ou rouge en forme de téton que l’on appelle le téton de Vénus. Elle est en forme de cœur, est lourde et peut peser jusqu’à 200 g . Sa chair est ferme, dense et charnue. Sa saveur est douce mais parfumée et sans acidité. Attention à ne pas confondre avec la soit disant cœur de bœuf que l’on peut voir dans les supermarchés qui sont absolument à éviter et qui n’ont rien d’une tomate ancienne puisque c’est une variété industrielle créée en 2010. D’abord, elles n’ont pas cette forme de cœur mais une forme de bourse côtelée comme sur la photo ci-dessous. En plus, elles n’ont aucun goût. L’intérieur est plein de pépins et de vide et la chair est dure.

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La vraie tomate cœur de bœuf est très bonne plutôt en salade, mais aussi en sauce ou en coulis.

La Cuore Del Ponente :

cuore del ponente

C’est une tomate ancienne type cœur de bœuf de la région de Ponente en Italie. C’est une grosse tomate de couleur rose vif qui a une forme entre la vraie cœur de bœuf et la fausse. Elle possède une chair dense avec peu de pépins. Elle a une saveur exceptionnelle et est très bonne en salade ou en sauce.

La tomate Dutchman :

Dutchman réduite

C’est une très grosse tomate ancienne provenant des États-Unis. Elle est violet-rouge avec une chair dense sans pépins. Sa saveur est douce et parfumée. Elle est adaptée aux cuissons, idéale pour farcir ou faire des sauces ou des coulis.

La green zébra :

black zébra

C’est une tomate vert clair à jaune zébrée de vert foncé. Elle provient des États-Unis. Elle est de taille moyenne. Sa chair est verte, pourtant elle est mûre, est ferme et fondante. Sa peau est un peu épaisse. Sa saveur est légèrement acidulée voir épicée et juteuse. Elle est idéale pour les salades colorées et pour les confitures.

La tomate Noire de Crimée :

noire-de-crimee

C’est une tomate assez grosse pouvant peser jusqu’à 500 g de couleur rouge sombre à noire. Elle est connue depuis le XVIème siècle et est originaire des pays de l’Est d’où son nom. Sa chair rouge brun est dense et contient peu de graines. Sa saveur est très parfumée, douce et sucrée. C’est la tomate préférée des enfants car elle n’est pas acide. Elle est particulièrement bonne en salade mais peut aussi être farcie.

La tomate OSU blue P20:

OSU

C’est une petite tomate de 5 à 7 cm de diamètre qui a été créée aux États-Unis, à l´université d´Oregon par un professeur et ses élèves. Son nom est donc tiré de cette naissance, OSU pour Oregon State University et P20 pour la 20ème d´une série d´essais. Sa couleur va du bleu foncé au noir rouge quand elle est mûre. Sa chair est ferme, goûteuse avec une légère pointe d’acidité. Elle étonnera vos convives. Elle est parfaite pour les apéritifs, la décoration et dans les salades.

La rose de Berne :

rose de berne

C’est une tomate ancienne de taille moyenne mais certaines variétés peuvent produire de gros fruits. Sa peau est très fine allant du rose au rouge. Sa chair est  charnue et juteuse à la saveur très parfumée et sucrée. C’est une des meilleures tomates anciennes. Elle est idéale pour les sauces. C’est une des meilleures variétés en salade.

La tomate voyage ou tomate du voyageur :

tomate voyage2

C’est une petite tomate à la forme très curieuse originaire d’Allemagne. On l’appelle tomate du voyageur car elle est constituée de plusieurs lobes collés les uns aux autres qui sont faciles à détacher et à consommer. Elle a une chair juteuse et sucrée. Elle est particulièrement adaptée pour les salades, l’apéritif ou à manger nature.

La Yellow Pears :

yellow pears

C’est une petite tomate jaune en forme de poire qui pousse en grappe. Elle mesure environ 4 à 5 cm de hauteur et pèse 20 à 30 g. Elle est originaire des États-Unis. Sa chair ferme est jaune d’or. Sa saveur est assez sucrée et fruitée. Elle est idéale pour l’apéritif, pour des salades mais aussi en conserve.

Il existe encore de très nombreuses variétés de tomates anciennes. En France, un conservatoire de la tomate a été créé en 1998 et regroupe plus de 630 variétés anciennes qu’il est possible de découvrir : http://www.labourdaisiere.com/

La tomate et ses bienfaits sur la santé :

La tomate est le légume (pourtant c’est un fruit sur le plan botanique) le plus consommé en France. Utilisée crue ou cuite de multiples façons, elle est appréciée par tous.

Elle est très riche en eau, plus de 93 %. Elle est pauvre en calories mais riche en bétacarotène ou provitamine A, en vitamine C ainsi qu’en lycopène qui sont des nutriments importants dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Elle est une bonne source de potassium. Sa valeur nutritive est un peu différente crue ou cuite. En effet, elle est un peu plus riche cuite.

Valeur nutritive pour 100 g de tomate crue :0,8 g de protéines, 0,3 g de lipides, 4,6 g de glucides, 1,2 g de fibres, 21 calories.

Alors, n’hésitez pas à en mettre à vos menus. Vous trouverez de nombreuses recettes sur notre site.

Conservation :

Les tomates se gardent environ une semaine à température ambiante mais à l’abri de la lumière. Si elles sont très mûres, mettez-les au réfrigérateur, vous pourrez les conserver 2 à 3 jours. Mais sortez-les environ 1/2 heure avant de les utiliser pour qu’elles aient plus de saveur.

Le saviez-vous ?

Attention à ne pas cuire les tomates dans de l’aluminium. L’acidité de la tomate est corrosive pour l’aluminium qui donnera un goût métallique à votre préparation ce qui n’est pas bon sur le plan gustatif et nocif sur le plan santé.

 

Sources :

Connaissances acquises lors de la visite.

http://www.graines-baumaux.fr/

http://tomodori.com

http://www.fermedesaintemarthe.com/

Photographies : Denis GELIN et Jean-Louis BORDENAVE. Les tomates ont été photographiées dans le potager de Jean-Louis qui cultive plus de 40 variétés de tomates avec des graines paysannes.

Éplucher les aliments sans souci

Quelle que soit la saison, on a souvent besoin de passer par l’étape d’épluchage lors de la préparation des repas. Bien sûr, il est possible d’y échapper en utilisant des conserves ou des surgelés, mais pas pour certains aliments. En plus, en pleine saison, il serait dommage de ne pas cuisiner les bons produits récoltés à proximité de chez vous ou encore mieux de votre jardin pour bénéficier au maximum des nutriments sans parler de leur saveur incomparable.

Pour que l’épluchage soit efficace et rapide voici quelques conseils :

1. Avoir un bon matériel
Un minimum de matériel est indispensable et si vous voulez être performant, il ne faut pas hésiter à investir dans du matériel de qualité. Voici les indispensables pour éplucher efficacement.

  • Un couteau d’office :

couteau-d-office

Le couteau d’office  est un petit couteau polyvalent à la lame mince et pointue surtout utilisé pour la préparation et le taillage des fruits et des légumes.

  • Un couteau de chef :

couteau de chef      tranches

Le couteau de chef est un grand couteau avec une lame large au bout pointu. C’est le couteau à tout faire dans la cuisine : trancher, émincer, hacher aussi bien la viande, le poisson que les fruits et légumes.

  • Un couteau économe ou éplucheur :

Il en existe plusieurs sortes : le couteau économe traditionnel, l’économe pour peaux fines et l’éplucheur. Pour éplucher vos fruits ou vos légumes, vous pouvez opter pour l’économe ou l’éplucheur. Il est préférable d’utiliser celui avec lequel vous êtes le plus à l’aise car vous irez plus vite. Personnellement, je suis plus à l’aise avec l’économe.

couteau                images

Le couteau économe a l’avantage de permettre d’ôter le pédoncule de certains fruits.

Le couteau peau fine, permet d’éplucher fruits ou légumes en éliminant le moins de peau possible ce qui évite de monder les tomates ou de peler les poivrons.

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  • Une planche à découper :

planche à découper

Choisissez-la assez grande mais légère pour qu’elle soit facile à transporter. Il est préférable de la choisir en matière facile à nettoyer et à désinfecter par exemple en polypropylène. Les dimensions idéales sont environ 25 x 35 cm. Cela vous permettra d’être à l’aise pour vos taillages et de pouvoir transporter les aliment découpés sans encombre jusqu’à l’endroit où vous allez les apprêter (poêle, saladier,…).

  • Une plaque à débarrasser :

plaque-debarrasser

La plaque à débarrasser en acier inoxydable est utilisée en cuisine professionnelle pour le poste d’épluchage. Généralement, on en utilise 3 : une pour les aliments à éplucher, une pour les épluchures et une pour les aliments épluchés. Au niveau familial, la plaque à débarrasser peut-être utilisée pour les épluchures, mais vous pouvez tout aussi bien prendre un autre récipient comme une grande boite en plastique pas trop haute.

2. L’organisation

Bien organiser son poste d’épluchage permet de gagner du temps surtout si on a le bon matériel. Ce n’est pas très compliqué, il suffit de bien positionner son matériel et les aliments que l’on doit éplucher.

Comme je l’ai expliqué un peu plus haut, 3 récipients sont nécessaires à une bonne organisation.

                        un pour les aliments à éplucher                                                un pour les épluchures                                           un pour les aliments épluchés

organisation épluchage2

Cette organisation est valable si vous êtes droitier. Pour les gauchers, la place des récipients aux extrémités est inversée.

A présent, vous connaissez toutes les petites choses à savoir pour être un vrai pro de l’épluchage.

à voir aussi :

Éplucher une citrouille ou un potiron

Monder une tomate

Peler une orange à vif

Épluchage des endives

Épluchage rapide des radis

 Et après l’épluchage, on passe au taillage. Mais, ce sera l’occasion d’un autre article.

Sources :

Connaissances acquises lors de ma formation professionnelle et lors de stages en cuisine professionnelle.

couteauxduchef.com