Le céleri rave est un légume que j’apprécie pour sa saveur mais aussi pour ses valeurs nutritionnelles. En effet, bien que pauvre en calorie, il est riche en fibres, en minéraux en particulier en potassium et en vitamines du groupe B. Mais, face à cette boule pas toujours régulière, l’épluchage peut paraître bien difficile. Voici quelques petites astuces pour en venir à bout et profiter de sa saveur et de ses bienfaits.
Bien le choisir :
La boule doit être lourde. Si vous la tapez avec le doigt, elle ne doit pas sonner le creux. Sa couleur doit être beige-blanc et ne doit pas avoir de taches jaunes ou brunes. Choisissez-la de préférence la plus lisse possible pour un épluchage plus aisé. N’ayez pas peur d’acheter une grosse boule. On peut la cuisiner de multiples façons.
L’éplucher :
Il y a plusieurs façons de l’éplucher selon la dureté de la peau.
Avec un couteau économe :
D’abord, il faut couper avec un couteau de chef la partie où se trouvait les racines.
Ensuite, à l’aide d’un couteau économe ou d’un éplucheur, enlevez la peau.
couteau économe éplucheur
2. Avec un couteau d’office :
Selon l’épaisseur de la peau, l’épluchage au couteau économe ou à l’éplucheur est difficile voir infaisable. Alors, vous pouvez utiliser le couteau d’office.
Personnellement, je le déconseille car, c’est un bon moyen de se couper si le couteau dérape. Néanmoins, si vous êtes très à l’aise avec cette méthode, allez-y.
3. Avec un couteau de chef :
Parfois, la peau est dure et épaisse. Alors, le couteau économe ou d’office est inefficace. Il ne reste plus qu’une seule méthode, un bon couteau de chef. Voici les étapes en images de la façon de procéder.
couteau de chef
1 – Tailler la partie où se trouvaient les racines de façon à avoir une base stable pour la suite de l’épluchage.
2 – Supprimez la pelure à l’aide du couteau d’office en tournant autour du céleri.
Le taillage :
Selon ce que vous souhaitez cuisiner, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Si vous souhaitez faire un potage ou une purée, le taillage n’aura pas d’importance. Mais, je vous conseille de couper des morceaux pas trop gros pour avoir un temps de cuisson plus court.
Par contre, si vous voulez faites des bâtonnets de céleri, voici comment faire :
1. Taillez des tranches de 1 à 2 cm
2. Taillez chaque tranche en bâtonnets de même largeur que la tranche, puis coupez les bâtonnets en 2 de façon à avoir tous les morceaux de la même longueur.
L’endive, appelée aussi chicon, est née en 1850 tout à fait par hasard. L’histoire dit que sa découverte serait due à l’avarice d’un paysan belge. Il avait caché des pieds de chicorée dans sa cave sous une petite couche de terre pour ne pas payer de taxes sur ses plantations de chicorées. Venant les chercher quelques semaines plus tard, il a découvert des petits fuseaux de feuilles blanches. C’est ensuite M. Bréziers, chef jardinier de la société d’horticulture belge, qui mit au point la culture de l’endive dite witloof qui signifiait feuille blanche en flamand à partir de la chicorée à café. En effet, la culture de l’endive se fait à l’abri de la lumière et du gel. 80 % de sa culture se fait dans la région des Hauts de France (Nord, Pas de calais et Picardie) et c’est la France qui est le premier producteur mondial.
La culture de l’endive :
Culture de l’endive en champ
Contrairement à ce que l’on pourrait penser. Ce sont les racines que l’on mange. Les graines de chicorée sont semées au printemps et donnent une plante à grosse racine et feuilles vertes. Les racines sont alors récoltées à l’automne puis elles sont déposées en chambre froide plusieurs mois pour étaler les plantations qui donneront des endives. Les endives sont maintenant produites toute l’année. Elles sont soit plantées en champ et bichonnées pour qu’elles restent bien au chaud et à l’abri de la lumière. L’hydroponie ou culture en chambre obscure remplace de plus en plus la culture en champ car elle est moins contraignante et les rendements sont plus importants. Au bout de trois semaines, elle fournit un bourgeon blanc crème à jaune pâle, à feuilles bien serrées, qui est l’endive prête à être consommée.
Culture en hydroponie, culture hors sol alimentée par des substances nutritives
Les atouts santé de l’endive :
Bien que pauvre en calories (17 calories pour 100 g), elle regorge de nutriments. C’est une bonne source en vitamines A, B9, C et K qui renforcent le système immunitaire. Elle est riche en magnésium, manganèse, calcium et potassium. De même, elle nous apporte du cuivre et du fer. Elle fait partie des rares légumes qui contiennent un taux élevé de sélénium qui est un oligo-élément essentiel pour le bon équilibre de l’organisme. Les acides organiques (quinique et caféique), présents en fortes concentrations, sont des antioxydants et antimutagènes puissants qui ont de grands pouvoirs antidépresseurs et anxiolytiques. Elle est diurétique et contient plus de 95 % d’eau ce qui permet de bien hydrater l’organisme. En plus, elle est a un rôle sur l’élimination des toxines et sur le transit intestinal car elle est assez riche en fibres.
Alors, n’hésitez pas à en mettre à vos menus !
Les endives en cuisine :
Variétés :
endives blanche et rouge Endives Carmine
L’endive blanche appelée aussi chicon ou witloof, a une saveur un peu amère. Pour supprimer son amertume, il est conseillé d’enlever le cône intérieur. Pour plus de renseignements, allez voir notre article sur l’épluchage des endives.Elle est utilisée aussi bien crue que cuite.
L’Endigia ou endive rouge qui est une endive panachée de rouge est issue du croisement de l’endive et de la chicorée rouge. Sa saveur est plus douce et moins amère que la blanche. Elle est utilisée uniquement crue en salade. Il faut éviter de la cuire car sa belle couleur rouge devient noire.
La Carmine est issue du croisement entre trois variétés de chicorées : la chicorée Witloof et deux chicorées italiennes aux feuilles bordées de rouge, la chicorée de Vérone et la chicorée de Chioggia. Ses bords sont rouges carmin et l’intérieur de la feuille blanc. Sa feuille est plus mince et plus croquante que les autres variétés. Sa saveur est un peu sucrée et un peu amère avec un petit goût de noisettes. Elle se consomme uniquement crue en salade.
Les endives rouges et Carmines sont une belle façon d’apporter de la couleur dans les assiettes surtout en hiver.
Choix et conservation :
Lorsque vous les achetez, les feuilles doivent être bien serrées et bien blanches avec des pointes jaunes et la base bien blanche. Pour les rouges, la couleur doit être vive et l’intérieur bien blanc.
Conservez-les environ une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur et dans un sachet en papier bien serré à l’abri de la lumière sinon elles vont verdir et être plus amère.
La préparation :
Elle est très rapide. Il suffit de couper la base, d’enlever les feuilles du tour puis le cône qui donne l’amertume. Voir le étapes en photos.
La cuisson :
En dehors des nombreuses recettes crues en salade ou en apéritif, les endives blanches se prêtent à de nombreuses variantes cuites. Il en va ainsi des célèbres endives gratinées au jambon avec béchamel et fromage. Mais, on peut les cuisiner en braisés, en soupes, en tartes, en quiches,….
Vous pouvez les cuire de multiples façons :
A la cocotte minute : mettre un fond d’eau et disposez les endives entières ou coupées en deux dans le panier. On compte 10 minutes après la montée en pression.
A la vapeur douce : cette méthode préserve au maximum les valeurs nutritionnelles. Il faut compter 15 à 25 minutes selon leur grosseur et selon que vous les désirez très tendres ou un peu fermes. Mais, sachez que plus vous les cuisez, plus les vitamines sont détruites.
A la poêle : pour faire des endives braisées ou une effilochée d’endives. On compte 20 à 45 minutes selon que vous les souhaitez fondantes ou non et aussi selon le taillage.
A l’eau : je vous déconseille ce mode de cuisson sauf si vous souhaitez utiliser l’eau de cuisson. En effet, les nutriments passent dans l’eau de cuisson et il serait dommage de les jeter. On compte environ 20 minutes dans une eau citronnée.
Au four à micro-ondes : entières, arrosées d’un filet de jus de citron + 1 cuillère à soupe d’eau dans un récipient couvert. On compte 10 minutes pour 500 g. Pour les endives émincées, il faut 8 minutes avec la même quantité d’eau et le jus de citron.
Cette dernière méthode, comme la cuisson à la vapeur douce, préserve le plus les valeurs nutritionnelles.
Petites astuces :
Pour atténuer l’amertume, ôtez simplement le cône avec un couteau à la base de l’endive et ajoutez un peu de sucre ou de miel lors d’une cuisson à la poêle.
Pour que les endives restent bien blanches, ajoutez un peu de jus de citron lors de la cuisson..
Et, pour vous aidez à les cuisiner, voici quelques idées de recettes :
La courge spaghetti est une des nombreuses variétés de courges d’hiver. Son nom vient du fait que sa chair après cuisson se sépare en filaments comme des spaghettis. Cuite, elle remplace les pâtes et peut constituer de très bonnes recettes sans gluten, végétariennes ou végétaliennes.
Comment les choisir et les conserver :
Cette courge ovale peut peser jusqu’à 2 kg et mesurer jusqu’à 30 cm de long. Sa peau de crème à jaune orangé doit être ferme, lisse et sans tache. Une bonne courge doit être lourde. Son pédoncule doit-être long, ferme et plein. L’écorce doit être terne. C’est le signe que la courge est bien mûre. Si elle est luisante, c’est qu’elle ne l’est pas assez. Dans ce cas, elle sera moins savoureuse.
On peut les cueillir dans les champs de fin août à octobre ou jusqu’aux premières gelées. Elles se conservent environ 3 mois dans un local aéré entre 15 °C et 20 °C. Mais, vous pouvez les conserver jusqu’à 6 mois entre 10 à 15 °C à condition de ne pas les superposer.
Côté santé :
Du fait de sa texture filamenteuse, elle est un bon substitut aux pâtes et est fort appréciée des personnes intolérantes au gluten.
Elle est peu calorique environ 40 Kcal / 100 g. Mais surtout, C’est une excellente source en vitamines A et C, en minéraux comme le potassium, en oligoéléments comme le cuivre et en fibres. Ayant un grand pouvoir antioxydant, elle prévient des maladies cardiovasculaires et des cancers et renforce le système immunitaire.
Comment la cuisiner :
Sa chair est fondante et aussi légèrement croquante du fait des filaments. Sa saveur est plutôt fade et légèrement sucrée. Elle s’accommode très bien avec la tomate, les oignons, l’ail, le pesto, les fines herbes, les herbes de Provence, le basilic. Le thon, le poulet, les lardons, le fromage de chèvre ou le parmesan font aussi un bon mariage.
Il y a plusieurs façon de la cuire pour l’utiliser. Lisez cet article pour connaitre les différents modes de cuisson.
Les différentes façons de la cuisiner :
Comme un plat de pâtes à la bolognaise ou carbonara ou selon son humeur:
J’ai découvert cette courge il y a un moment à Montréal dans un restaurant végétarien et depuis j’aime beaucoup la cuisiner et la déguster. Si vous souhaitez mieux la connaître lisez cet article.
Cependant, avant de pouvoir l’accommoder de multiples façons, il faut la cuire. On peut aussi la préparer crue et en faire des salades mais, la plupart du temps, on la cuisine cuite. Plusieurs possibilités sont possibles.
Sa peau étant très dure, il est impossible de l’éplucher. On peut juste la couper en 2 dans le sens de la longueur quand elle est très grosse. Avant de la cuire, il faut la laver voir la brosser pour enlever toute trace de terre. Ensuite, on la cuit entière ou coupée en deux. Si sa peau est vraiment trop coriace à découper, il y a 2 possibilités. La plonger dans l’eau frémissante pendant environ 3 minutes. Si elle n’est pas entièrement recouverte d’eau, retournez-la et faites cuire de l’autre côté le même temps. Autre possibilité, la mettre dans un plat au four à micro-ondes et la cuire 3 à 4 minutes. Normalement, il est plus facile de la séparer en deux sans aller chercher une tronçonneuse.
La cuisson à l’eau
Il faut mettre la courge dans un récipient suffisamment grand pour qu’elle soit entièrement recouverte d’eau. Faites-la cuire à petits bouillons pendant 20 à 30 minutes jusqu’à ce que la pointe d’un couteau pénètre facilement. Refroidissez-la sous l’eau froide puis coupez-la en 2 dans le sens de la longueur. Mais attention, c’est très chaud. Retirez les graines avec une cuillère à soupe et grattez avec une fourchette pour obtenir des filaments. Dans ce cas, la coque est toute ramollie et se déchire. Vous ne pourrez pas l’utiliser pour la garnir. Pour ma part, je déconseille de la cuire par moitié. En effet, les nutriments passent en grande partie dans l’eau de cuisson et comme on jette l’eau, on les jette en même temps ce qui est bien dommage.
La cuisson à la cocotte minute ou autocuiseur
Cette cuisson est possible si la courge est suffisamment petite pour rentrer dans le panier. Mettez un fond d’eau, posez le panier avec la courge et comptez environ 8 à 10 minutes à partir de la montée en pression. Comme pour la cuisson à l’eau, il faut attendre qu’elle refroidisse ou la refroidir sous l’eau froide. Et toujours, attention lors de la découpe car c’est très chaud. Éliminez les graines et grattez la chair. Cette méthode est plus rapide que la cuisson à l’eau et aussi plus économique. Mais personnellement ce n’est pas celle que je préfère car comme pour la cuisson à l’eau la chair se démonte ou se déchire et ce n’est pas toujours aisé de récupérer toute la chair.
La cuisson au cuiseur vapeur ou à la vapeur douce
Il faut couper la courge en 2 dans le sens de la longueur. La courge doit être petite ou votre cuiseur vapeur très grand pour pouvoir poser la courge. Le temps de cuisson sera fonction de l’épaisseur. Il faut compter au moins 30 minutes. Personnellement, je n’ai jamais utilisé mon cuiseur à vapeur douce pour la courge car c’est un cuiseur en bambou. Petit mais pratique pour de nombreux petits aliments.
La cuisson à la mijoteuse
Ce mode de cuisson n’est pas très utilisé en France. Mais, il est très populaire au Québec. C’est un mixte entre la cuisson à l’eau et la cuisson à la vapeur douce. On met la courge coupée en deux et débarrassée des fibres et des graines dans la mijoteuse, côté pelure vers le bas. On ajoute un peu d’eau. Ensuite, on fait cuire environ 4 à 6 heures à température élevée ou 8 à 10 heures à température basse. Pour savoir si la courge est cuite, il faut la piquer.
La cuisson au four
C’est une des cuissons que j’utilise. Elle permet de récupérer la pelure une fois les filaments enlevés et de la garnir, de la gratiner pour la servir garnie.
Il y a deux possibilités :
Cuire la courge entière : Dans ce cas, Préchauffez le four à 180 °C ou 350 °F. Piquez-la de part en part avec un couteau pointu pour éviter qu’elle n’éclate lors de la cuisson. Puis, posez-la sur une plaque à four recouverte de papier cuisson. Il faut compter 50 minutes à 1 heure selon la grosseur de la courge. Elle est cuite quand la peau est molle et que la pointe d’un couteau pénètre facilement. Ensuite, Coupez-la en 2 dans le sens de la longueur. Et toujours, faites attention car c’est chaud. Ensuite, retirez les graines à l’aide d’une cuillère à soupe puis décollez et séparez les filaments à l’aide d’une fourchette.
Cuire la courge spaghetti coupée en 2 : Le four est préchauffé à 180 °C ou 350 °F comme ci-dessus mais le temps de cuisson sera plus court environ 30 à 45 minutes. Voici les étapes en images.
Coupez la courge en 2 Posez les demies courges sur une plaque à four et faites cuire.
La cuisson au four à micro-ondes
Avec la cuisson au four, c’est la cuisson que j’utilise le plus. Elle est rapide. Et le résultat me convient parfaitement car cela permet d’utiliser les filaments rapidement. Par contre, vu les informations sur leur composition qui peut être cancérigène, certaines précautions sont à prendre. Il est impératif d’acheter du film cellophane spécial cuisson et aussi de lire ce qui est écrit sur l’emballage. Le fabriquant doit indiqué que son produit ne contient pas de bisphénol A, ni de polytéréphtalate d’éthylène. Sinon, il est à évité car les composé toxiques peuvent migrer vers les aliments et être dangereux pour votre santé.
Comme pour la cuisson au four, il est possible de la cuire entière ou par moitié. Voici comment procéder:
La cuisson entière :
Piquez la courge à plusieurs endroits pour ne pas qu’elle explose. Posez-la sur un plat micro-ondable et faites cuire à puissance moyenne pendant 10 à 15 minutes selon la grosseur. Piquez pour voir si elle est cuite. Sinon, poursuivez la cuisson par tranches de 30 secondes. Ensuite, coupez-la en 2. Et, toujours attention car c’est très chaud. Éliminez les graines avec une cuillère à soupe et récupérez les filaments avec une fourchette.
La cuisson par moitiés :
Cette méthode est la plus rapide. C’est celle que je privilégie car on obtient les filaments en un rien de temps.
1 ) Coupez la courge en 2 2) Éliminez les graines et les fibres du centre
3) Entourez les courges de film cellophane et faites cuire à puissance moyenne environ 6 à 8 minutes selon la grosseur. Vérifiez la cuisson. Si la courge n’est pas tout à fait cuite, poursuivez par tranches de 30 secondes.
Grattez avec une fourchette pour obtenir les filaments.
Conservation
La courge spaghetti peut être congelée. Elle se conserve 3 mois.
Petit truc
Les graines de courges une fois lavées et débarrassées des petits filaments et de la pellicule un peu visqueuse se font sécher au four à 160 °C ou 320 °F pendant environ 20 minutes. Vous pouvez les utiliser dans un potage, un plat, une salade, dans du pain, en apéritif. Vous pouvez aussi les enrober de sel ou d’épices et faire comme pour la recette des noix.
De la mi-septembre à la fin octobre, nous pouvons encore profiter des fruits et légumes de l’été et ceux de l’automne arrivent aussi dans les jardins et sur les étals. Ainsi, notre choix pour préparer les repas est vaste et varié. Les produits de saison sont plus riches en nutriments à condition d’être cuisinés rapidement après leur récolte. Ils sont aussi meilleurs pour notre santé s’ils sont biologiques ou cultivés par des producteurs locaux. De nombreuses études scientifiques prouvent qu’ils contiennent beaucoup moins de pesticides et davantage de nutriments.
Les légumes du début de l’automne :
Selon les régions, certains légumes ne sont plus présents. Par contre, d’autres sont encore à disposition jusqu’à fin octobre et même après. Il en va ainsi des aubergines, des tomates, des courgettes, des concombres, des haricots verts. Les champignons sauvages, comme les cèpes, girolles, trompettes de la mort, pieds de mouton,….peuvent aussi être très présents selon le temps qu’il fait. C’est aussi le moment d’aller à la cueillette des courges qui est une sortie traditionnelle au Québec. Il y a certainement un champ d’auto-cueillette proche de chez vous. Si vous souhaitez mieux connaitre les courges, lisez notre article.
Dans le tableau ci-dessous vous trouverez aussi certains légumes présents en été :
Voici quelques recettes par aliment, vous pouvez en trouver d’autres en cliquant sur le moteur de recherche:
Il en va de même pour les fruits. Certains font de nouveau leur apparition comme les framboises et les fraises mais pour une courte durée. Et pour d’autres comme les pommes, le moment de l’auto cueillette est arrivée. L’occasion d’une belle sortie en famille. Pour plus de renseignements sur certaines variétés de pomme et leurs utilisations en cuisine lisez notre article.
La rentrée est souvent synonyme de panique à bord. Par manque de temps, les dîners ne sont pas toujours très santé. Alors, pour vous aider à y remédier, nous avons écrit plusieurs articles: « une rentrée sans stresser », « 5 conseils pour gagner du temps en cuisine « , « Les réserves indispensables à avoir ».Vous y trouverez de nombreux conseils, des trucs pour mieux vous organiser, pour gagner du temps, des recettes à congeler à l’avance et des menus équilibrés pour le soir ou la semaine.
Même en dehors de la période de la rentrée, la préparation des repas du soir est souvent minutée. Par manque de temps, on est souvent tenté de consommer des plats cuisinés prêts à être mangés. Mais, il est reconnu scientifiquement que les produits issus de l’industrie agroalimentaire sont néfastes pour la santé. Ils sont plus riches en graisses, en sucre et en sel. Ils contiennent de nombreux conservateurs, additifs et pesticides. Utilisés régulièrement, ils peuvent induire de nombreuses maladies (diabète, maladies cardiovasculaires, cancers, maladies du foie,…).
Attention, les plats cuisinés et autres produits élaborés par l’industrie des produits bio ne sont pas forcément santé. Lisez attentivement les étiquettes. Ils contiennent souvent des huiles de palme pas vraiment santé et beaucoup trop de sel et de glucides.
Alors pour manger sain et équilibré, tournez-vous vers le fait maison.
Le fait maison a de nombreux avantages :
Vous pouvez maîtriser votre alimentation et contrôler les quantités de sel, de graisse et de sucre de façon à avoir une alimentation équilibrée, saine et riche en nutriments.
Cela vous permet d’utiliser des produits plus sains. Achetez de préférence des produits bruts bio, issus de l’agriculture raisonnée ou de producteurs locaux. Ils sont bien plus goûteux, contiennent beaucoup moins de pesticides et ont une meilleure qualité nutritionnelle.
Vous pouvez profiter des prix intéressants des produits de saison et ainsi intégrer à votre alimentation davantage de fruits et de légumes.
Préparer ses plats cuisinés revient moins cher en comparaison de ceux vendus dans le commerce. Et, ils seront plus nutritifs. Un exemple, les plats cuisinés en sauce contiennent souvent beaucoup plus de sauce que d’aliments solides. Ce qui fait un prix au kilo très élevé. N’hésitez pas à regarder le prix au kilo. Vous serez surpris.
D’autres exemples qui vous feront faire des économies : faire ses yaourts nature. Vous pourrez les aromatiser de multiples façons, avec des morceaux de fruits frais, avec de la confiture, avec du muesli, des pépites de chocolat… Il en est de même si vous fabriquez votre pain, vos pizzas, les purées pour bébés, les compotes…
Mais, le fait maison n’est pas non plus toujours idyllique. Il a aussi quelques inconvénients. Ils pourront être vite surmontés si vous vous organisez bien et si vous avez le désir de vous nourrir sainement.
L’inconvénient le plus important est le temps passé à cuisiner. Choisissez des recettes que vous connaissez, faciles et rapides à préparer. Ainsi, vous ne perdrez pas un temps précieux à lire la recette.
Et qui dit cuisine, dit nettoyage, vaisselle, rangement. Là, n’hésitez pas à faire participer tous les membres de la famille.
Quand on cuisine, il faut faire les courses. Planifiez vos menus pour la semaine et établissez la liste des ingrédients qui vous seront nécessaires. Ainsi, vous gagnerez beaucoup de temps, de la fatigue et aussi de l’argent. En effet, vous n’achèterez que ce qui vous sera nécessaire. Et profitez des courses que l’on peut faire sur Internet et que vous allez chercher en drive. Que de temps et de fatigue économisés !
Pour vous aider à cuisiner maison, voici des recettes qui seront prêtes à être dégustées en 15 minutes. Il vous suffira de compléter votre repas avec un fruit, un yaourt, une salade verte ou autre.
Incontournable de l’été, la tomate se mange crue ou cuite. Même si elle est considérée comme un légume, ce n’en est pas moins un fruit en botanique.
Les nombreuses variétés nous permettent d’avoir un grand choix gustatif et culinaire. Si vous souhaitez en connaitre quelques-unes et profiter au maximum de leurs saveurs et de leurs particularités, lisez notre article. Choisissez-les de préférences bio ou issues de l’agriculture raisonnée car elles ont plus de goût et contiennent moins de pesticides que celles cultivées en agriculture intensive.
Pour préserver au maximum ses saveurs, évitez de la mettre au réfrigérateur mais mettez-la dans un panier comme pour les fruits. En effet, elle perd une grande partie de ses arômes et c’est irrémédiable.
Elle nous régale tout l’été avec ses saveurs acidulées mais aussi tout au long de l’année. Car, en dehors de la saison, on peut la trouver en conserves sous plusieurs formes, confite, congelée. Chaudes ou froides, les recettes se déclinent à l’infini.
En plus de ses multiples possibilités culinaires, elle a de nombreux atouts pour notre santé. Riche en antioxydants, elle interviendrait dans la prévention des cancers et des maladies cardiovasculaires. Elle est également riche en potassium et diminue la pression artérielle. Source en vitamine C, elle nous permet de mieux assimiler le fer et le potassium. En été, elle est fort appréciable car sa richesse en eau nous rafraîchit et nous hydrate. Autre atout non négligeable, elle est pauvre en calories et stimule les fonctions digestives grâces aux fibres qu’elle contient.
Alors, n’hésitez pas à la mettre dans vos menus.
Pour vous y aider, voici quelques recettes avec des tomates crues :
Cabillaud ou morue, il n’y a qu’en France que l’on fait la différence. Le terme cabillaud est utilisé pour le poisson frais alors que morue est l’appellation employée pour le poisson salé et séché.
Le cabillaud est un poisson peu calorique (120 kcal pour 100 g).
Il est riche en protéines (27 g / 100g), en nutriments bénéfiques pour la santé (sélénium, oméga 3,…) et en vitamines du groupe B et D.
Sa chair blanche au goût délicat peut se cuisiner de façons variées aussi bien chaudes que froides. C’est un aliment très courant de la cuisine portugaise. En effet, les Portugais ont une recette différente pour chaque jour de l’année.
Ce poisson est à manger modérément car il est victime de la surpêche. Des accords pour diminuer les quotas de pêche ont permis de le sauvegarder. Mais cette espèce est malgré tout menacée. Si vous souhaitez en savoir davantage sur les poissons qu’il est préférable de manger, lisez notre article.
Salée et séchée, la morue a une chair plus ferme et doit être dessalée.
Comment dessaler la morue ?
Dessaler de la morue est très simple. Il suffit seulement de s’y prendre à l’avance pour pouvoir l’utiliser. Il faut compter 24 h et même plus pour débarrasser le poisson de tout le sel qui a servi à le conserver.
Il existe plusieurs méthodes, mais une chose importante est l’achat. La chair doit être bien épaisse pour être ensuite plus savoureuse.
Ma méthode préférée :
Elle est très simple et aussi économique en eau :
Rincez le poisson sous l’eau froide pour le débarrasser du sel collé.
Coupez des tranches de petites dimensions et peu épaisses. Le dessalage et l’utilisation pour la préparation n’en seront que plus faciles.
Poser les morceaux sur une grille que vous aurez mise au fond du récipient, genre grille à pâtisserie, panier de cocotte minute ou passoire à pied mais en ayant soin de mettre des petits éléments en périphérie pour surélever l’ensemble (ramequins ou petits verres) pour que le sel s’élimine plus facilement. Une passoire à pied est aussi un ustensile très pratique. Comme le sel est plus lourd, il pourra ainsi se déposer au fond du récipient.
Posez les tranches les unes à côté des autres, la peau au dessus car le sel pourra mieux s’évacuer et remplissez le récipient d’eau froide.
Si possible, mettez le récipient au frais.
Au cours des 24 heures suivantes, changez l’eau 4 à 5 fois en prenant soin de rincer les tranches à chaque fois.
Au moins une heure avant de préparer la morue, goûtez-la pour vérifier son degré de dessalage. Si elle est encore trop salée à votre goût, trempez-la dans du lait.
Il est inutile de saler le plat que vous cuisiner car il reste toujours assez de sel à l’intérieur du poisson pour cela.
Autre méthode 1 :
Pour aller plus vite, il est possible de faire comme précédemment mais au lieu de faire dessaler la morue dans l’eau. On la met dans du lait. C’est moins économique mais efficace.
Autre méthode 2 :
Elle est beaucoup moins économique en eau.
Les étapes sont pratiquement les mêmes sauf que l’on fait dessaler la morue sous un filet d’eau froide. Il n’est donc pas nécessaire de changer l’eau plusieurs fois.
Vous pouvez aussi acheter de la morue déjà dessalée ou de la morue sous vide qui a été partiellement dessalée mais qui se conserve beaucoup moins longtemps. On en trouve au rayon poisson frais des grands magasins, des poissonneries ou en produit surgelé.
Faire des confitures est un bon moyen de conserver les fruits. Autrefois, c’était indispensable pour avoir des réserves pour l’hiver. Mais, aujourd’hui, c’est davantage un moment plaisir. Quelle satisfaction de voir petits et grands les savourer. Et pourquoi ne pas offrir ces délicieux cadeaux gourmands made home à ses amis, sa famille ou lors des fêtes de Noël.
Faire ses confitures est assez facile. On peut les confectionner toute l’année, même si l’été est la période privilégiée étant donné l’abondance des fruits. Il existe de nombreuses recettes très bien expliquées mais quelques petites choses sont à savoir pour bien les réussir.
Le choix des fruits :
Tout au long de l’année, il est possible de cuisiner des confitures ou des gelées. Choisissez les fruits de saison mûrs à point et si possible fraîchement cueillis. Il est préférable de les préparer le plus rapidement possible après la cueillette ou l’achat pour éviter que les fruits ne s’abîment et perdent de leur saveur. Gardez-les le moins possible au réfrigérateur. Évitez les fruits trop mûrs qui risquent de gâcher votre confiture. Certains légumes donnent aussi de très bonnes confitures : carottes, potiron, poivrons, patates douces, betteraves rouges, tomates vertes,….
La confiture gélifie grâce à la pectine contenue dans les fruits. Certains fruits sont naturellement riches en pectine d’autres en contiennent peu. Dans certains cas, il est nécessaire d’en ajouter ou de cuire plus longtemps. Mais, il n’y a pas que la pectine qui agit. Le sucre et l’acidité des fruits interviennent également dans la prise de vos confitures.
Fruits riches en pectine :
Airelles, canneberges, cassis, cédrats, châtaignes, citrons verts ou limes et jaunes, coings, groseilles, goyaves, kiwis, oranges, pamplemousses, pommes.
Pour la cuisson des confitures, il y a la bonne vieille bassine en cuivre. Sa forme large facilite l’évaporation de l’eau à la cuisson. Elle conduit et diffuse bien la chaleur. De plus, Il se produit une réaction chimique avec la pectine ce qui permet une meilleure prise. Par contre, elle modifie la couleur de certains fruits rouges. Il est aussi déconseillé de laisser macérer les fruits dedans. Mais inutile d’en acheter une si vous ne faites que quelques pots dans l’année. Une marmite en acier inoxydable fait très bien l’affaire. Cependant, elle doit avoir un fond épais et être suffisamment large pour ne pas que la préparation déborde et assurer une bonne évaporation de l’eau des fruits.
Une écumoire :
Souvent, lors de la cuisson, de l’écume se forme sur le dessus de la confiture. Il est conseillé de l’enlever avec une écumoire en acier inoxydable à la fin de la cuisson avant la mise en pots. Ainsi, les impuretés sont éliminées.
Un thermomètre à sucre :
Un thermomètre à sucre ou une sonde pouvant aller jusqu’à 200 °C ou 390 °F est très pratique pour savoir quand mettre en pot. La température à atteindre pour la mise en pot est généralement de 105 °C ou 220 °F. Mais si vous n’en avez pas, vous pouvez la remplacer par la bonne vieille méthode de l’assiette. Elle consiste à mettre une assiette au congélateur, quand elle est bien froide versez quelques gouttes de confiture. Si elle fige c’est quelle est prête à être mise en pot. Par contre, si elle coule, il faut poursuivre un peu la cuisson.
Pour la mise en pot et la stérilisation des pots :
Les pots et couvercle :
Vous pouvez utiliser plusieurs fois les mêmes pots mais il faut au préalable les vérifier et les stériliser. Le bord des pots ne doit présenter aucune aspérité ou éclat. Pour les couvercles, il est préférable de les changer à chaque fois afin qu’il n’y ait aucune micro ouverture qui pourrait permettre l’entrée de micro organismes. Ils doivent être stérilisés comme les pots.
La paraffine :
Cette pratique ancienne de verser une couche de paraffine sur le dessus des confitures n’est plus recommandée. En effet, en refroidissant la paraffine se rétracte ce qui peut provoquer des micro ouvertures qui vont rompre la stérilisation. Vos confitures risquent de moisir rapidement.
Petits accessoires utiles :
Si vous confectionnez souvent des confitures, un entonnoir à grande ouverture et une pince pour prendre les bocaux sont très pratiques. Il faut aussi une louche métallique pour verser la confiture dans les pots.
Entonnoir métallique à large ouverture
Pince à bocaux, personnellement j’utilise la pince à brochettes ou saucisses qui me sert pour le barbecue
Cet accessoire est très utile pour attraper les pots dans la marmite où ils ont été stérilisés. Bien sûr, les parties métalliques doivent être stérilisées quelques minutes avant l’utilisation.
Ce qu’il faut respecter :
Stériliser les pots et les couvercles :
Cette étape est indispensable pour éviter que les confitures ne moisissent rapidement sauf si vous les congelez. Chose qui peut être faite lorsque la confiture est très peu sucrée ou faite sans cuisson. Si vous ne savez pas comment stériliser vos pots, lisez notre article.
Les proportions :
Il est déconseillé de doubler les quantités d’une recette car la cuisson risque fort d’être modifiée ainsi que l’équilibre entre les différents ingrédients. Et vos confitures risquent de ne pas prendre.
Le sucre :
Il est indispensable à la conservation des fruits et à la réaction chimique qui s’opère avec la pectine et l’acidité pour assurer la gélification de la confiture. Certains préfèrent utiliser du sucre blanc fin ou cristallisé de betteraves sucrières moins coûteux pour faire leurs confitures. En effet, ces sucres ne sont pas raffinés et ils ne contiennent pas non plus d’impuretés. On peut utiliser d’autre sucres comme le sucre de canne non raffiné mais il peut modifier la couleur et le goût de la confiture. Moins traditionnels, le miel, le sirop d’érable ou d’agave ainsi que la stévia peuvent être utilisés.
Pour réussir une bonne confiture, il faut respecter un dosage de 750 à 1000 g de sucre pour 1000 g de fruits sans ajout de pectine. Si on met de la pectine la quantité de sucre peut être inférieure. Mais, moins on met de sucre, moins la confiture se conservera.
Le jus de citron :
L’acidité contenue dans les fruits a un rôle important dans la prise de la confiture. Si le fruit ne contient pas assez d’acidité, il est indispensable d’ajouter du jus de citron. Pour les fruits peu acides comme les poires, il faut 2 cuillères à soupe de jus de citron pour 1 l de fruits. Suivez les quantités indiquées dans les recettes.
Vous pouvez trouver quelques recettes en suivant ce lien.
Sources :
Connaissances personnelles et professionnelles
livres: « la chimie des desserts » par Christina Blais éditions La Presse; La bonne cuisine française, Congélation, conserves, confitures par Maris Claude Bisson éditions Solar; Casseroles et éprouvettes par Hervé This éditions Belin- pour la science; Les leçons de confitures de Christine Felder.
Je l’ai déjà dit mais quitte à me répéter, j’adore les asperges vertes. En plus d’être délicieuses avec leur saveur incomparable, elles sont très bonnes pour la santé. Elles sont peu caloriques, diurétiques, drainantes, riches en vitamines et antioxydants qui protègent des cancers et des maladies cardiovasculaires. Dès le début de la saison, je guette les étals pour les cuisiner. Mais, comme leur saison est assez courte, les asperges surgelées prennent heureusement le relais. En plus d’avoir des valeurs nutritionnelles proches des fraîches, elles sont goûteuses à condition de ne pas trop les cuire. Si vous souhaitez mieux les connaitre et les préparer, lisez notre article. Vous pouvez ainsi les cuisiner toute l’année. Il y a également les asperges en conserves mais, je trouve qu’elles sont moins bonnes car elles sont molles et leur goût est différent.
J’ai pensé écrire cet article pour vous partager toutes les recettes qui ont été publiées et ainsi les regrouper. Vous pourrez y découvrir ou redécouvrir des recettes pour des entrées, des accompagnements et des plats principaux. J’espère qu’elles vous inspireront et vous donneront des idées pour préparer des plats variés.
Ce n’est pas toujours facile de choisir la pomme de terre qui convient pour une recette donnée. J’ai pensé écrire cet article car parfois je suis un peu perplexe devant certains noms de variétés inconnues. Mais, c’est surtout qu’à plusieurs reprises lors de mes courses des personnes m’ont demandé des conseils d’achat tant elles étaient indécises.
Si vous les achetez en grande surface, ce n’est pas bien difficile car le type de cuisson est indiqué sur le sachet. Mais, si vous les achetez en vrac c’est une autre histoire. Le vendeur n’est pas toujours là et pas toujours non plus de bon conseil. Alors, pour vous aider voici quelques informations.
Conseils généraux :
A l’achat:
Choisissez des pommes de terre bien fermes, à la peau lisse, sans taches vertes ni brunes et sans germes. Mais, ce n’est pas toujours facile de le vérifier quand les sacs sont en papier.
La conservation:
Elles doivent être conservées à l’abri de la lumière, pour éviter qu’elles ne verdissent et deviennent amères, dans une endroit frais, sec et aéré. Elles doivent être isolées du sol et à l’abri du gel. Il est conseillé de conserver les pommes de terre nouvelles dans le bac du réfrigérateur.
Une fois épluchées, elles se conservent plusieurs heures dans l’eau froide mais elles doivent être complètement immergées.
Les variétés:
Il existe des centaines de variétés mais on en dénombre à peine une quarantaine sur les marchés.
Voici un tableau des variétés françaises les plus courantes qui pourra vous aider pour faire votre choix.
convient particulièrement convient
D’avril à la mi-août, on trouve les pommes de terre primeurs. Elles ont la peau très fine qu’il n’est pas nécessaire d’éplucher. Elles se conservent quelques jours dans le bac du réfrigérateur.
Pour les québécois, voici un site très clair qui pourra vous aider à faire le bon choix : Epatante patate. Mais, vous y trouverez aussi bien d’autres informations.
Connaissances personnelles et professionnelles, Encyclopédie des aliments, Technologie et Hygiène alimentaire, Les fruits et les légumes frais, Comité national interprofessionnel de la pomme de terre , technologie culinaire, Grand frais, producteurs de pommes de terre du Québec.
D’avril à juillet, c’est la saison de la rhubarbe pour notre plus grand plaisir. Seules, les tiges sont comestibles.
Choisissez des tiges bien fermes, denses et si possible fraîchement cueillies. Privilégiez celles qui sont de couleur rouge-rose avec un peu de vert. Plus les tiges sont vertes plus elles seront acides. Utilisez-les rapidement après l’achat ou la cueillette pour éviter qu’il n’y ait une trop grande perte en nutriments. Elles se conservent une semaine enroulée dans un linge ou un sachet en papier dans le bac à légumes du réfrigérateur. Seules les tiges sont comestibles. Les feuilles crues ou cuites sont toxiques.
Il n’est pas toujours nécessaire d’éplucher les tiges quand elles sont fines. Par contre, si les tiges sont grosses. Elles seront fibreuses et filandreuses. Dans ce cas, l’épluchage est indispensable.
Voici comment faire:
1. Lavez les tiges
2. Coupez une extrémité et tirez les fibres
3. Coupez l’autre extrémité et faites de même:
4. Epluchez en tirant les fils sur les autres côtés:
Si les tiges sont très longues, coupez-les en 2. L’épluchage est ainsi facilité et les fils sont plus aisés à tirer. Il est possible d’éplucher la rhubarbe avec un couteau économe mais je trouve que les fils sont moins bien supprimés et les épluchures sont surtout plus importantes.
La rhubarbe est un aliment acide. Pour réduire son acidité plutôt que j’ajouter une grande quantité de sucre ce qui n’est pas très santé. Il est préférable de la faire dégaorger.
Voici comment procéder pour faire dégorger la rhubarbe:
1.Tailler les tiges en tronçons de 1 à 2 cm et en profiter pour éliminer les fils qui au fur et à mesure du taillage.
2. Mettez les dés dans un récipient puis saupoudrez une cuillère à soupe de sucre de canne non raffiné. Recouvrez d’un film cellophane ou d’un couvercle et faites macérer plusieurs heures ou mieux la veille pour le lendemain.
3. Egouttez dans une passoire fine avant d’utiliser la rhubarbe.
La béchamel est une sauce à base de roux liée à l’amidon très utilisée en cuisine. Elle est composée d’une même quantité de beurre et de farine auxquels on ajoute du lait en quantité variable selon l’utilisation.
Composition de la béchamel de base pour 6 personnes :
50 g de beurre
50 g de farine
de 300 ml à 500 ml de lait selon l’épaisseur désirée.
300 ml de liquide pour une sauce épaisse
400 ml de liquide pour une sauce normale
500 ml de liquide pour une sauce plus liquide
Variantes possibles :
Le corps gras utilisé peut-être du beurre, du beurre clarifié ou de la margarine. Ce sont les plus utilisés mais on peut aussi prendre de la graisse de canard, d’oie, de bœuf ou de l’huile.
N’importe quelle farine avec ou sans gluten peut servir de liant.
De nombreux liquides avec ou sans lactose mouillent cette sauce (bouillon de viande, de légumes, de poissons, vin, eau, sauce tomate…)
Pour une béchamel sans lactose : remplacez le lait par du lait de soja, d’avoine, d’amande ou autre lait végétal et le beurre par de la margarine en vérifiant qu’elle soit bien sans lactose ou de l’huile (même poids que la margarine).
Pour une béchamel sans gluten : remplacez la farine par une farine sans gluten (farine de riz, de sarrasin, de maïs, pois chiches…) ou farines en mélange.
Pour une béchamel végan : remplacez le beurre par de l’huile ou de la margarine et le lait par un lait végétal.
La béchamel est un roux blanc, voilà comment la confectionner :
1.Préparez tous les ingrédients : beurre, farine, lait
2. Faites fondre le beurre coupé en morceaux à feu moyen dans une casserole sans qu’il colore.
3. Ajoutez la farine en une seule fois.
4. Mélangez pour obtenir une préparation lisse.
5. Faites cuire 1 minute en mélangeant sans arrêt pour que la farine perde son goût. Il se dégage une odeur de biscuit. C’est cette étape que l’on appelle faire un roux.
6. Hors du feu, ajoutez le lait. Remettez sur feu moyen sans cesser de remuer avec un fouet. S’il commence à y avoir des grumeaux, mettez votre casserole hors du feu et fouettez énergiquement jusqu’à ce qu’il n’ait plus de grumeaux. Puis remettez sur le feu jusqu’à épaississement.
Petite astuce : si vous avez des grumeaux, utilisez un mixer plongeant pour les supprimer.
Il existe 3 sortes de roux: le blanc, le blond et le brun. La différence réside dans le temps de cuisson après avoir ajouté la farine. Plus on fait cuire le roux (mélange corps gras + farine ), plus il se colore.
Les sauces à base de roux blanc:
A partir d’un roux blanc, de nombreuses sauces peuvent être obtenues pour faire des veloutés, des gratins des plats comme la blanquette :
La sauce Béchamel : roux blanc+ lait + muscade
La sauce Mornay : roux blanc + lait + gruyère (50 à 100 g)
La sauce blanche : roux blanc + eau ou bouillon
La sauce moutarde : roux blanc + eau ou bouillon + moutarde de fine ou à l’ancienne + jus de citron
La sauce aurore : sauce béchamel + concentré de tomate ou purée de tomate
La sauce normande : roux blanc + bouillon + crème fraîche ou crème végétale
Les sauces à base de roux blond :
Le roux blond est cuit un peu plus longtemps que le blanc jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré ou blond. Il a un petit goût de noisette. Les sauces obtenues accompagnent viandes ou poissons, les ragoûts.
La sauce marinière : bouillon de poisson ou de crustacés + vin blanc
Le roux brun :
Pour ce roux, la farine est cuite jusqu’à ce qu’elle devienne brune mais pas brûlée. Il donne des sauces brunes qui accompagnent les viandes rouges, les volailles et en particulier le gibier. Elles sont généralement corsées, faites avec du vin rouge ou blanc, de la marinade, des condiments.
La sauce Madère : roux brun + moitié bouillon et moitié vin blanc + 125 g de champignons + Madère selon le goût avant de servir
Je cuisine souvent une béchamel allégée plutôt que la traditionnelle pour plusieurs raisons :
elle est plus légère puisque l’on ne met pas de graisse ce qui la rend moins riche et donc moins calorique,
elle est sans gluten puisque l’on utilise de la fécule de maïs, de la fécule de pomme de terre, de la crème de riz ou l’arrow-root. De plus, si vous utilisez de l’arrow-root, elle sera plus digeste. Mais, vous pouvez la cuisiner avec n’importe quelle farine avec ou sans gluten ou de la fécule d’orge,
elle est plus rapide à confectionner.
Composition:
40 g de fécule (maïs, pomme de terre, riz, arrow-root) ou de farine pour une sauce liquide, 50 g pour une sauce plus épaisse.
500 ml de liquide (lait, lait végétal, bouillon, vin)
+ assaisonnement
Ce n’est pas une sauce à base de roux blanc. On la nomme béchamel mais ce n’en est pas vraiment une. Cette sauce épaissit grâce à un empois d’amidon. Sous l’action de la chaleur, les molécules d’amidon se gonflent de liquide et augmentent de 20 à 30 fois de leur volume initial. Elles éclatent en s’agglutinant les unes aux autres et forment un empois. C’est pour cela que la sauce épaissit.
Plusieurs techniques sont possibles pour obtenir une sauce :
A partir d’un liquide froid :
Versez la fécule ou la farine sur le liquide
Délayez la farine ou la fécule dans le liquide froid à l’aide d’un fouet à main jusqu’à ce qu’elle soit entièrement délayée. Le fouet doit bien glisser au fond de la casserole.
Porter à ébullition à feu moyen. La sauce va épaissir peu à peu. Si elle fait des grumeaux voici comment faire : hors du feu, fouettez la sauce énergiquement. puis remettez-la sur feu doux jusqu’aux premiers bouillons. S’il reste malgré tout des grumeaux lorsqu’elle est entièrement épaissie, utilisez un mixer plongeant pour les supprimer. Puis assaisonnez votre sauce.
A partir d’un liquide chaud : cette technique se fait uniquement avec de la fécule.
Dans un saladier, délayez la fécule dans 60 ml ou 1/4 de tasse de liquide et laissez en attente.
Faites chauffer le liquide restant.
Versez peu à peu le liquide chaud sur la fécule délayée en mélangeant puis versez le mélange dans la casserole.
Poursuivez la cuisson à feu moyen sans cesser de mélanger. La préparation épaissit.
Cette technique est utilisée aussi pour épaissir une sauce ou un mijoté trop liquide.Attention, n’ajoutez jamais la fécule directement dans un liquide chaud. Votre fécule va former des grumeaux pratiquement impossible à supprimer et elle n’épaissira pas la sauce.
En saupoudrant un aliment de farine :
Pour obtenir une sauce, il est aussi possible de saupoudrer les aliments d’un peu de farine. On ajoute ensuite le liquide. Lors de la cuisson, l’amidon se transforme en gel ce qui épaissit la sauce. Cette technique est très utilisée lorsque l’on fait des ragoût ou autres plats mijotés.
Quelques recettes dans lesquelles vous trouverez l’utilisation de fécule ou de farine pour faire un empois ou une béchamel allégée :
Les asperges vertes sont un légume que j’apprécie particulièrement. Elles sont riches en fibres, en nutriments et pauvres en calories. De plus, on peut les cuisiner de multiples façons, chaudes ou froides.
Selon les régions, on peut les trouver sur les étals de mars à juin. De nombreuses régions la cultive : Val de Loire, Provence, Languedoc Roussillon, Landes… Au Québec, elle est récoltée de la mi-mai à juillet. Mais, on la trouve aussi toute l’année seulement elle vient de loin : Chili, Pérou… Il est préférable de privilégier les asperges locales et de saison pour bénéficier au mieux de leurs valeurs nutritives. En dehors de la saison, les asperges vertes congelées de culture locale sont une bonne alternative. En conserve, elles sont généralement très molles et leur saveur est un peu modifiée.
Les fines asperges vertes ne nécessitent pas d’épluchage. De ce fait, elles sont plus rapides à préparer. Les petites asperges vertes des bois sont très fines et peuvent être mangées en salade sans cuisson pour garder leur côté croquant. Sinon, elle ne nécessitent que très peu de cuisson. Par contre, les blanches ou les vertes qui sont épaisses et plus filandreuses doivent être épluchées.
La préparation
1. Lavez-les à l’eau froide en faisant attention de ne pas casser les pointes. Si les asperges sont grosses. Il faut supprimer les petites aspérités avec un couteau économe en partant sous la pointe de l’asperge jusqu’au pied. Pour les grosses asperges vertes, les peler est parfois nécessaire. Pour cela, épluchez avec un économe en partant sous la pointe jusqu’au pied. Préparez votre poste d’épluchage comme sur la photo pour gagner du temps et faciliter le nettoyage.
2. Taillez les extrémités qui sont dures en prenant les asperges par petits paquets. Supprimez 3 à 4 cm selon l’état des tiges.
3. Mettez les asperges bien à plat dans un récipient micro-ondable. Tous les bouts éliminés sont sur la planche à découper et seront ainsi faciles à jeter.
La Cuisson
Il existe plusieurs façons de cuire les asperges afin qu’elles perdent le moins possible d’éléments nutritifs:
1. La cuisson au four à micro-ondes
Je privilégie la cuisson au four à micro-ondes pour plusieurs raisons. D’abord, c’est très rapide. Elle préserve les vitamines et évite l’élimination des nutriments que l’on jettent avec l’eau de cuisson, ce qui est fort dommage. Mettez les asperges bien à plat, versez un demi verre d’eau et un peu de jus de citron, puis recouvrez d’un film cellophane percé ou percez quelques trous avant la cuisson. Il faut compter 5 à 8 minutes selon la grosseur des asperges ou de 1 à 2 minutes pour les asperges des bois ou sauvages selon leur épaisseur.
2. La cuisson au cuiseur vapeur ou au cuit vapeur douce
Cette cuisson préserve une partie des vitamines car la température n’atteint pas les 100 °C. La majorité des nutriments demeurent dans l’aliment puisque les aliments ne sont au contact que de la vapeur et ne peuvent passer dans l’eau par diffusion. Elle peut être réalisée avec un cuiseur vapeur électrique ou un cuiseur vapeur à mettre sur une plaque de cuisson. Elle peut aussi se faire dans un four à cuisson vapeur.
Le temps de cuisson avec ces appareils est de 12 minutes mais il peut varier selon le modèle. Suivez le mode d’emploi.
3. Les cuissons à l’eau
Qu’elle soit à l’anglaise (dans l’eau bouillante) ou dans un cuit asperge, il y a une perte importante des vitamines. Une grande partie des vitamines sont détruites par la forte chaleur dûe à l’eau bouillante et les nutriments passent de l’aliment dans l’eau lors de la cuisson. Et, par conséquent les nutriments sont éliminés lorsque l’on jette l’eau. Ce qui est fort dommage !
Après la cuisson
Pour arrêter la cuisson et préserver leur belle couleur verte, plongez quelques secondes les asperges cuites dans de l’eau très froide si possible additionnée de glaçons puis posez-les délicatement sur des linges propres ou du papier absorbant pour éliminer l’excès d’eau.
Quelques idées d’utilisations
Pour des plats crus ou cuits, les asperges vertes apportent une petite note de couleur et une saveur incomparable. Voici quelques recettes :